Selon EY, le déclin du volume transactionnel à
l'échelle mondiale s'est poursuivi par rapport à 2013
MONTRÉAL, le 2 mars 2015 /CNW/ - En 2014, le Canada s'est classé en tête du classement des
pays où le volume des acquisitions d'actifs miniers et
métallurgiques a été le plus élevé, en plus de faire bonne figure
dans le classement établi en fonction de la valeur
transactionnelle. Toutefois, globalement, le volume et la valeur
des transactions conclues dans le secteur ont continué de diminuer
à l'échelle mondiale, comparativement à 2013.
«Quelques transactions importantes conclues au Canada en 2014 ont permis au pays de se hisser
au sommet du classement établi en fonction du volume
transactionnel, explique Zahid Fazal, associé d'EY et leader
du secteur des mines et métaux pour le Québec. À vrai dire, la
plupart de ces transactions étaient cependant des fusions
stratégiques de petites entreprises axées sur la préservation de
leur trésorerie.»
Selon le rapport d'EY intitulé Mergers, acquisitions and
capital raising in mining and metals: 2014 trends, 2015
outlook, c'est au Canada qu'on
a enregistré le plus grand volume de transactions conclues par des
sociétés aurifères en 2014, grâce notamment à l'acquisition
conjointe de Corporation Minière Osisko par Yamana Gold et Mines
Agnico Eagle pour la somme de 3,6 milliards $.
L'acquisition d'Altynalmas Gold, du Kazakhstan, par la société britannique
Polymetal International (le projet aurifère Kyzyl), pour la somme
de 619 millions $, a été la deuxième transaction en
importance conclue dans le secteur aurifère.
«En termes de volume transactionnel, les sociétés aurifères sont
toujours les plus convoitées, affirme M. Fazal. Nous en avons
été témoins ici même, au Canada.
Toutefois, la majorité (88 %) des transactions conclues dans
le secteur aurifère ont été évaluées à moins de
50 millions $, ce qui rend compte de la situation
financière difficile de petites sociétés aurifères contraintes de
composer avec la compression de leurs marges.»
Pourtant, dans son aperçu des perspectives sectorielles, EY
soutient que des fonds de capitaux privés attendant depuis des
lustres de procéder à des investissements dans le secteur
pourraient commencer à en faire le déploiement, tandis que les
vendeurs rajustent leurs attentes en matière de valeur en fonction
du marché et que les producteurs à forte capitalisation cherchant à
optimiser leur portefeuille continuent de se départir de certains
de leurs actifs.
«Les transactions actuelles sont surtout des fusions entre des
sociétés d'égale envergure, s'agissant de possibilités de
regroupement profitables aux deux parties, explique M. Fazal.
Les producteurs à forte capitalisation cherchent davantage à se
départir d'actifs non essentiels.»
Selon EY, la conjoncture actuelle place les sociétés minières
face à un dilemme : il se peut que celles qui envisagent
d'investir dans leur prochain stade de développement provoquent le
mécontentement de leurs actionnaires, bien qu'il puisse s'agir pour
elles d'un coup de maître leur permettant de tirer pleinement parti
du prochain redressement du cycle économique.
«Au cours des dernières années, les entreprises se sont
concentrées sur des programmes de réduction des coûts,
l'affectation interne de leurs capitaux et les mesures de
productivité, souligne M. Fazal. Elles doivent désormais
chercher davantage à accroître la valeur globale offerte aux
actionnaires et prendre des décisions d'investissement favorisant
la création de valeur à long terme.»
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SOURCE EY (Ernst & Young)