- 59 % des répondants affirment que l'emplacement d'une
propriété est plus important que ses dimensions.
- 22 % des emprunteurs hypothécaires n'ont pas évalué leur
capacité en cas de hausse des taux d'intérêt.
- À l'échelle nationale, le budget d'achat d'une maison a
augmenté de plus de 50 000 $ depuis un an.
TORONTO, le 21 mars 2022 /CNW/ - À la sortie de la
crise pandémique, les Canadiens changent d'attitude quant à l'achat
d'une maison. Selon l'Enquête annuelle RBC sur les tendances du
marché résidentiel, les intentions d'achat reviennent à ce qu'elles
étaient en janvier 2020 : près du quart (23 %) des
répondants ont déclaré qu'ils vont probablement acheter une maison
d'ici deux ans, comparativement à 30 % en 2021 et à 22 % en 2020.
L'Enquête a également révélé que la recherche d'un surplus
d'espace a perdu de l'intérêt ; en effet, alors que nous
revenons à la normale, près de trois répondants sur cinq
(59 %) ont affirmé que l'emplacement est plus important que
l'espace supplémentaire. Seulement le quart (25 %) des
répondants se sont dits prêts à s'éloigner des commodités pour
s'offrir une plus grande maison. Chez les locataires, plus du quart
(27 %) des répondants ont déclaré se sentir actuellement moins
pressés d'acheter que pendant le plus fort de la pandémie.
« Même s'il y a encore beaucoup d'activité sur le
marché, notre enquête indique que, comparativement à ce qu'on a
observé au cours des deux dernières années, les Canadiens
ressentent moins l'urgence d'acheter une maison. On constate
maintenant un retour à la normale d'avant la pandémie, explique
Andrea Metrick, directrice générale principale, Acquisition et
distribution, Financement sur valeur nette immobilière, RBC. Compte
tenu des prix à la hausse et de la forte concurrence sur le marché,
les Canadiens font peut-être un pas en arrière pour mieux planifier
leur projet et économiser davantage avant d'acheter une
maison. »
Stress, dépenses et prix à la hausse
Parmi ceux qui
ont été lourdement touchés par le prix croissant du logement, près
de la moitié (47 %) ont affirmé que les discussions sur
l'achat d'une maison alors que les prix augmentent sont une source
de stress au sein de leur ménage, tandis que la majorité
(54 %) des répondants se sont dits stressés à l'idée d'avoir à
s'éloigner de leurs parents et amis pour acheter une maison. Trente
pour cent des répondants ont également affirmé qu'en raison de la
hausse des prix, ils devront vivre plus longtemps avec leurs
parents s'ils veulent économiser suffisamment pour pouvoir acheter
une maison.
Outre les prix à la hausse, les répercussions financières de la
pandémie peuvent aussi forcer de nombreux répondants à repousser
l'achat d'une maison. L'Enquête a révélé que 40 % d'entre eux
se sentent accablés financièrement, tandis que 42 % des
répondants craignent que leur situation financière se détériore au
cours de la prochaine année. Un répondant sur cinq (21 %) a
déclaré fournir du soutien financier à un membre de sa famille en
raison de la pandémie.
L'Enquête a aussi révélé que près de deux répondants sur cinq
(37 %) prévoient continuer à moins dépenser après la pandémie,
afin d'épargner en vue de l'achat d'une maison, tandis qu'environ
la même proportion (33 %) croient qu'ils auront du mal à faire
face au coût de la propriété lorsque leurs dépenses reviendront à
leur niveau d'avant la pandémie.
« L'achat d'une maison est la plus grande dépense que
feront jamais la plupart des Canadiens ; il est donc naturel que ce
projet provoque un certain degré de stress, en particulier dans la
conjoncture actuelle, explique Andrea Metrick. Même si les
acheteurs de maison n'ont pas de contrôle sur les facteurs du
marché, le fait d'établir un plan et de bien comprendre leur
situation financière peut leur donner une certaine prise dans leur
démarche. »
À la hausse : taux d'intérêt, inflation et budget
d'achat d'une maison
Alors que la majorité (60 %) des
répondants s'inquiètent de la hausse des taux d'intérêt dans
l'année qui vient, près de la moitié (47 %) ont affirmé être
en bonne posture (personnellement ou sur le plan familial) pour
faire face à une hausse éventuelle. Près du quart (22 %) des
répondants détenant un prêt hypothécaire n'avaient pas évalué ce
qu'ils pouvaient se permettre d'acheter en cas de hausse des taux
d'intérêt.
En ce qui concerne la hausse de l'inflation, 48 % des
répondants se sont dits inquiets de ses répercussions sur la
capacité d'acheter une maison, tandis que 54 % d'entre eux ont
affirmé que cela réduirait leur capacité à faire face au coût de la
propriété.
L'Enquête a aussi révélé que les Canadiens ont beaucoup haussé
leur budget et leur épargne en vue de l'achat d'une maison. Les
répondants qui avaient en tête un budget pour l'achat d'une maison
établissaient en moyenne ce budget à 506 646 $,
comparativement à 453 231 $ en 2021. De leur côté, ceux
qui avaient déjà épargné une certaine somme en vue de l'achat d'une
maison avaient amassé en moyenne 196 286 $,
comparativement à 177 558 $ en 2021.
« Compte tenu de la hausse des prix, il est essentiel pour
les Canadiens de dresser un portrait clair de leurs finances, dit
Andrea Metrick. Un expert peut vous expliquer comment
planifier la hausse éventuelle des taux d'intérêt et du coût
de la vie, ainsi que les changements à vos finances personnelles ou
à votre budget d'achat d'une maison. »
Mme Metrick ajoute à l'intention de ceux qui envisagent
l'achat d'une maison qu'il est avant tout important de comprendre
le marché et de connaître sa capacité financière. Que ce soit en
personne ou virtuellement, les conseillers en prêts hypothécaires
de RBC peuvent rassurer les acheteurs de maison potentiels à toutes
les étapes de leur démarche.
- Grâce à l'aide d'un conseiller en prêts hypothécaires ou de
l'outil Accessibilité réelle à la propriété de RBC, les acheteurs
de maison peuvent déterminer leur capacité financière et se
renseigner sur les différents types de prêts hypothécaires.
- Prêt à vendre ? L'Estimateur de propriété RBC aide les
propriétaires à déterminer la valeur actuelle de leur maison.
- Grâce à l'outil OJO.ca et à la collaboration de RBC, les
acheteurs et les vendeurs de maison des principaux marchés
anglophones du Canada peuvent
simplifier leurs recherches en accédant à des données
personnalisées, à un agent de soutien, à des courtiers immobiliers
locaux et à des conseillers en prêts hypothécaires de RBC.
- Les acheteurs de maison peuvent aussi consulter des articles et
des ressources utiles en visitant la page
decouverte.rbcbanqueroyale.com/maison/, qui comprend notamment les
séries Hypothèque 101 et Achat d'une maison 101.
Tableau de données nationales et régionales
Question
|
Total
|
C.-B.
|
Alberta
|
SK/MB
|
Ontario
|
Québec
|
Provinces
de
l'Atlantique
|
Plutôt ou tout à fait d'accord
|
J'achèterai
probablement une maison d'ici deux ans.
|
23 %
|
23 %
|
28 %
|
20 %
|
25 %
|
20 %
|
19 %
|
Alors que nous revenons
à la normale, l'emplacement d'une
maison est plus important que le surplus d'espace qu'elle peut
offrir.
|
59 %
|
61 %
|
62 %
|
53 %
|
61 %
|
56 %
|
52 %
|
J'aimerais davantage
acheter une maison plus grande qu'être à
proximité des commodités.
|
25 %
|
25 %
|
22 %
|
30 %
|
27 %
|
21 %
|
26 %
|
Locataires : Je me sens actuellement
moins pressé d'acheter que
pendant le plus fort de la pandémie.
|
27 %
|
26 %
|
28 %
|
26 %
|
26 %
|
26 %
|
41 %
|
J'ai été lourdement touché par le prix croissant du
logement : les
discussions sur l'achat d'une maison alors que les prix
augmentent
sont une source de stress au sein de mon ménage.
|
47 %
|
49 %
|
59 %
|
44 %
|
50 %
|
38 %
|
40 %
|
J'ai été lourdement touché par le prix croissant du
logement : je
suis stressé à l'idée d'avoir à m'éloigner de mes parents et
amis
pour acheter une maison.
|
54 %
|
59 %
|
62 %
|
47 %
|
57 %
|
45 %
|
41 %
|
J'ai été lourdement touché par le prix croissant du
logement : je
devrai vivre plus longtemps avec mes parents si je veux
économiser suffisamment pour pouvoir acheter une maison.
|
30 %
|
30 %
|
39 %
|
31 %
|
34 %
|
23 %
|
16 %
|
Je me sens accablé
financièrement.
|
40 %
|
42 %
|
45 %
|
51 %
|
43 %
|
26 %
|
45 %
|
Je crains que ma
situation financière ne se détériore au cours de la
prochaine année.
|
42 %
|
45 %
|
50 %
|
43 %
|
44 %
|
32 %
|
42 %
|
Je fournis du soutien
financier à un membre de ma famille en
raison de la pandémie.
|
21 %
|
19 %
|
25 %
|
18 %
|
23 %
|
16 %
|
23 %
|
Je prévois continuer à
moins dépenser après la pandémie, afin
d'épargner en vue de l'achat d'une maison.
|
37 %
|
37 %
|
38 %
|
36 %
|
39 %
|
36 %
|
34 %
|
Je crois que j'aurai du
mal à faire face au coût de la propriété
lorsque mes dépenses reviendront à leur niveau d'avant la
pandémie.
|
33 %
|
40 %
|
36 %
|
33 %
|
38 %
|
22 %
|
33 %
|
Je m'inquiète de la
hausse des taux d'intérêt dans l'année qui
vient.
|
60 %
|
62 %
|
69 %
|
65 %
|
63 %
|
50 %
|
60 %
|
Je suis en bonne
posture (personnellement ou sur le plan familial)
pour faire face à une hausse éventuelle.
|
47 %
|
45 %
|
47 %
|
44 %
|
48 %
|
51 %
|
36 %
|
Emprunteur hypothécaire : Je n'ai pas
encore évalué ma capacité
en cas de hausse des taux d'intérêt.
|
22 %
|
22 %
|
24 %
|
15 %
|
24 %
|
19 %
|
26 %
|
Je m'inquiète des
répercussions de l'inflation croissante sur ma
capacité d'acheter une maison.
|
48 %
|
53 %
|
50 %
|
48 %
|
50 %
|
44 %
|
43 %
|
Je m'inquiète des
répercussions de l'inflation croissante sur ma
capacité à faire face au coût de la propriété.
|
54 %
|
57 %
|
58 %
|
54 %
|
57 %
|
48 %
|
54 %
|
En excluant les réponses
« 0 $ »
|
Répondants qui ont établi un budget en vue de
l'achat d'une
maison : budget moyen établi
|
506 646 $
|
692 741 $
|
423 001 $
|
325 399 $
|
653 100 $
|
352 578 $
|
253 672 $
|
Répondants qui ont commencé à épargner en vue de
l'achat d'une
maison : somme moyenne épargnée
|
196 286 $
|
288 451 $
|
201 729 $
|
172 384 $
|
222 516 $
|
125 152 $
|
66 425 $
|
À propos du sondage
Du 13 au
29 janvier 2022, on a mené un sondage en ligne auprès de
2 753 Canadiens, au moyen de l'application LEO
(Léger Opinion). À l'échelle nationale, le bassin de
répondants en ligne de Léger Opinion comprend environ
400 000 membres, qui sont fidèles à 90 %. La marge
d'erreur pour un échantillon aléatoire de cette taille est de
±1,9 %, 19 fois sur 20. L'agrégateur de
sondages 338Canada.com a classé Léger Opinion en tête de
liste de toutes les maisons de sondage du Canada sur le plan de l'exactitude des
enquêtes. Pour en savoir plus :
qc125.com/canada/sondeurs.htm.
Aperçu de RBC
La Banque Royale du Canada est une institution financière mondiale
définie par sa raison d'être, guidée par des principes et orientée
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attribuable aux quelque 88 000 employés qui mettent à
profit leur créativité et leur savoir-faire pour concrétiser notre
vision, nos valeurs et notre stratégie afin que nous puissions
contribuer à la prospérité de nos clients et au dynamisme des
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SOURCE RBC Banque Royale