SAINT-HYACINTHE, QC, le 25 mai 2024 /CNW/ - De nombreuses
professionnelles en soins se sont fait voir et entendre aujourd'hui
à Saint-Hyacinthe lors du Conseil
général de la CAQ. Elles voulaient ainsi rappeler aux député-e-s
caquistes qu'elles sont toujours sans entente de principe pour le
renouvellement de leur convention collective et que les élu-e-s
caquistes ont un rôle à jouer auprès des ministres responsables de
la négociation. « Alors que le réseau craque de partout et
qu'il manque cruellement de professionnelles en soins aux quatre
coins de la province, le gouvernement a la responsabilité de leur
offrir rapidement de meilleures conditions de travail et
salariales. Pour le bien des 80 000 professionnelles en soins
que l'on représente de même que pour celui des patient-e-s du
réseau, il est plus qu'urgent que le gouvernement se concentre sur
des solutions pérennes et souhaitées par celles qui donnent des
soins au quotidien », de déclarer Roberto Bomba, trésorier de la FIQ.
Au nombre de ces solutions, on retrouve le volontariat avec
incitatifs financiers pour répondre aux besoins d'accessibilité aux
soins et permettre une plus grande stabilité des équipes de soins.
« C'est d'ailleurs la proposition que nous avons faite à la
table de négociation cette semaine. Si le gouvernement est prêt à
instaurer une équipe volante publique élargie pour pallier entre
autres au retrait de la main-d'œuvre indépendante (MOI) dans
l'ensemble des régions et des centres urbains du Québec, que ça
répond à sa vision de mobilité et que ça permet de débloquer la
négociation, nous répondons présentes », de poursuivre
monsieur Bomba.
C'est aux côtés, entre autres, des membres du Syndicat des
professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
et de ceux du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) que
les professionnelles en soins de la FIQ ont rendu visite aux
député-e-s de la CAQ. « La défense des services publics est au
cœur de nos revendications respectives. Tout comme nous, les
collègues du SPGQ et du SFPQ espèrent une entente de principe qui
sera satisfaisante et qui permettra ultimement d'améliorer les
services offerts à la population. Tout le monde sera gagnant à ce
que les négociations se terminent de manières positive et
rapide : le gouvernement, les employé-e-s et les
citoyen-ne-s », de souligner monsieur Bomba.
Une mobilisation qui se
poursuivra
Comme elles l'ont fait aujourd'hui, les professionnelles en
soins membres de la FIQ maintiendront les moyens de pression et
continueront de se faire voir tant et aussi longtemps qu'il le
faudra afin de soutenir leur Comité de négociation. « On parle ici
de 90 % du personnel infirmier et cardiorespiratoire qui est sans
contrat de travail. Le gouvernement doit les entendre et mettre en
place des solutions à court, moyen et long termes s'il veut espérer
attirer et retenir des professionnelles en soins dans toutes les
régions du Québec », de conclure monsieur Bomba.
À propos de la FIQ
La FIQ compte plus de 80 000 membres, infirmières, infirmières
auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques œuvrant
dans les établissements de santé aux quatre coins du Québec. Elle
est une organisation féministe, composée à près de 90 % de femmes,
vouée à la défense de ses membres, mais également à celle des
patientes et du réseau public de santé.
SOURCE Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec -
FIQ