Du 28 avril au 1 mai - nos membres se mobilisent
MONTRÉAL, le 26 avril 2015 /CNW Telbec/ -
Le Conseil national du soutien
scolaire (CNSS) du SEPB-Québec, membre du Front commun, se mobilise
du 28 avril au 1er mai, alors que les conventions
collectives des travailleuses et travailleurs du soutien scolaire
sont arrivées à échéance le 31mars 2015.
Les organisations syndicales ont fait leurs
devoirs bien avant cette échéance et font valoir en négociation des
demandes essentielles afin de permettre aux services publics
d'affronter les difficultés à venir en matière de renouvellement de
la main d'œuvre. Notons que 15 000 travailleuses et travailleurs
des services publics seront admissibles à la retraite chaque année
d'ici 2020.
Les demandes salariales du Front commun sont de
l'ordre de 4,5 % par année, pour une convention collective d'une
durée de trois ans. Elles s'expliquent ainsi : 2 % par année pour
combler le retard de la rémunération globale identifié par
l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) ; 2 % supplémentaires
pour maintenir la parité salariale avec les autres salariés
québécois au cours de la durée de la convention et afin d'assurer
une protection contre la hausse du coût de la vie et, enfin, un
montant fixe équivalent à 0,5 % du salaire moyen afin que la
croissance économique du Québec puisse bénéficier aux employés de
l'État.
« Les offres déposées par le gouvernement sont
inacceptables. Loin de régler les problèmes identifiés par le CNSS
comme la pénurie de main-d'œuvre dans le soutien scolaire, elles
menacent de les exacerber. Le
Conseil du trésor nous méprise en minimisant l'ampleur du
retard salarial. Lorsque l'on sait que 62 % des emplois du soutien
scolaire sont des postes temporaires ou à temps partiel occupés par
une écrasante majorité de femmes, on ne peut que dénoncer cette
discrimination de la part du président du Conseil du trésor
Martin Coiteux. L'appauvrissement
des travailleuses et des travailleurs du soutien scolaire est
inadmissible : par exemple, le salaire brut moyen des
éducatrices en service de garde - qui accomplissent un travail
essentiel d'éducation et de socialisation des enfants québécois -
n'est que de 21 000 $ », s'insurge Johanne Plourde, présidente du CNSS.
Pour dénoncer ce mépris libéral et les fausses
idées diffusées sur nos conditions de travail (sécurité d'emploi,
salaire), nous distribuerons tous les matins des tracts aux
stations de métro, nous afficherons notre réalité au passage des
automobilistes du pont Jacques-Cartier, nous ferons des piquetages
symboliques devant nos lieux de travail le 1er mai avec
les enseignants et les professionnels tout au long de la journée,
en dehors de notre temps de travail.
« Nous demandons au gouvernement de faire preuve
d'ouverture et de négocier de bonne foi. Alors que ses demandes
sectorielles sont pour certaines inacceptables, les demandes du
CNSS visent à outiller les services publics pour faire face aux
défis de demain. Nos membres ont une priorité : assurer l'avenir
des services publics et des générations futures. C'est pourquoi ils
se mobilisent cette semaine », souligne Johanne Plourde.
À propos
Le Conseil
national du soutien scolaire (CNSS) du Syndicat des employées et
employés professionnels-les et de bureau (SEPB-Québec), représente
les employés de soutien administratif et technique des commissions
scolaires Marguerite-Bourgeoys (SEPB-579), Marie-Victorin
(SEPB-578), Sir Wilfrid-Laurier (SEPB-577), Riverside (SEPB-576) et New Frontiers
(SEPB-576). Soit 8 000 personnes dans plus de 25 corps de métiers,
allant des éducatrices en service de garde aux secrétaires
d'écoles, en passant par les agentes de bureau ou les techniciennes
en éducation spécialisées.
SOURCE CNSS SEPB-Québec