QUÉBEC, le 22 mai 2024 /CNW/ - Un projet de loi
visant à étendre l'application des modalités d'utilisation de
mécanismes de surveillance aux résidences à assistance continue
(RAC) a été présenté, aujourd'hui, par la porte-parole de
l'opposition officielle pour les personnes vivant avec un handicap
ou avec le spectre de l'autisme, Elisabeth
Prass.
L'adoption de ce projet de loi permettrait ainsi d'étendre les
mesures déjà prévues dans la Loi visant à lutter contre la
maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en
situation de vulnérabilité, mais qui s'appliquent uniquement
dans les CHSLD. Face à des cas de maltraitance de personnes avec un
handicap physique ou en situation de vulnérabilité rapportés dans
les médias, la députée libérale de D'Arcy-McGee souhaite étendre
ces mesures de protection aux RAC.
Tout comme dans les CHSLD, il serait alors possible aux
personnes occupantes ou de leur représentant de choisir d'installer
un système de surveillance et d'enregistrement dans une chambre de
RAC.
À l'occasion de la présentation de son projet de loi, des
représentants de la FQA, du ROP 03, et de l'ARIHQ accompagnaient
Mme Prass, à l'Assemblée
nationale.
« C'est un projet de loi de dignité humaine qui vient
colmater une brèche facilement refermable avec un peu de volonté
politique. Il s'agit d'une solution simple pour combattre, avec
tous les moyens possibles, la maltraitance sous toutes ses formes.
J'espère que le gouvernement caquiste reconnaîtra l'urgence d'agir
et aura de l'ouverture pour faire cheminer ce projet de loi
no 790. »
-Elisabeth Prass, députée
de D'Arcy-McGee et porte-parole de l'opposition officielle pour les
personnes vivant avec un handicap ou avec le spectre de
l'autisme
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec