CREDIT AGRICOLE SA : POURSUITE DE LA FORTE DYNAMIQUE DES RÉSULTATS
EN 2024
POURSUITE DE LA FORTE DYNAMIQUE DES RÉSULTATS EN
2024
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DONNÉES PUBLIÉES ET SOUS-JACENTES CASA ET GCA
T4-2024 |
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CRÉDIT AGRICOLE S.A. |
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GROUPE CRÉDIT AGRICOLE |
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Publié |
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Sous-jacent |
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Publié |
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Sous-jacent |
Revenus |
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7 092 m€
+17,4% T4/T4 |
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7 116 m€
+18,2% T4/T4 |
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9 817 m€
+11,9% T4/T4 |
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9 840 m€
+13,4% T4/T4 |
Charges |
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- 3 917 m€
+5,6% T4/T4 |
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- 3 878 m€
+4,4% T4/T4 |
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- 5 863 m€
+3,2% T4/T4 |
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- 5 824 m€
+2,4% T4/T4 |
Résultat Brut d’Exploitation |
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3 175 m€
+36,2% T4/T4 |
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3 238 m€
+40,4% T4/T4 |
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3 954 m€
+28,0% T4/T4 |
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4 017 m€
+34,3% T4/T4 |
Coût du risque |
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- 594 m€
+35,0% T4/T4 |
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-594 m€
+35,0% T4/T4 |
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-867 m€
+13,9% T4/T4 |
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-867 m€
+13,9% T4/T4 |
RNPG |
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1 689 m€
+26,6% T4/T4 |
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1 730 m€
+32,8% T4/T4 |
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2 149 m€+24,6% T4/T4 |
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2 190 m€
+33,7% T4/T4 |
COEX |
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55,2%
-6,2 pp T4/T4 |
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54,5%
-7,2 pp T4/T4 |
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59,7%
-5,1 pp T4/T4 |
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59,2%
-6,4 pp T4/T4 |
TOUS LES OBJECTIFS FINANCIERS DU PLAN AMBITIONS 2025
DÉPASSÉS DÈS 2024
FORTE HAUSSE DES RÉSULTATS TRIMESTRIELS ET
ANNUELS
- Revenus
trimestriels et annuels record, tirés par la très bonne
performance des pôles Gestion de l’épargne et assurance et Grandes
clientèles
-
Rentabilité élevée : coefficient d’exploitation
bas (évolution des charges récurrentes maîtrisées de +3,0%
T4/T4) et retour sur fonds propres tangibles de 14,0% en
2024
- Coût du
risque en hausse au T4-24, tirée par des dotations sur encours
sains, en lien avec des effets modèles chez CACIB et
CAPFM
DIVIDENDE 2024 PROPOSÉ EN HAUSSE À 1,10€ PAR ACTION (+5%
VS. 2023)
ACTIVITÉ DYNAMIQUE DANS TOUS LES MÉTIERS
- Activité
soutenue de la banque de proximité et du crédit à la
consommation bénéficiant de la poursuite du rebond de
l’activité de crédit habitat en France (+18%) et d’une production
de crédit aux entreprises en hausse, d’une activité de crédit
à l’international toujours dynamique, de la stabilité de
l’activité de crédit à la consommation à un haut niveau, enfin
de la stabilisation confirmée du mix de dépôts en France
- Activité
record en BFI, gestion d’actifs et assurance, se
traduisant par un chiffre d’affaires record en assurance tiré par
toutes les activités, une collecte nette élevée et un niveau record
d’encours en gestion d’actifs, enfin un nouveau record atteint en
trimestriel et annuel en BFI
OPÉRATIONS EN CAPITAL ET PROJETS STRATÉGIQUES
- Conclusion
d’instruments à hauteur de 5,2% du capital de Banco BPM
- Projet
d’acquisition de la participation de 30,5% de Santander dans CACEIS
- Acquisition de
aixigo, leader européen de la Wealth Tech, par Amundi
- Finalisation de
l’acquisition de 50% de GAC Leasing en Chine par CAPFM
POSITIONS DE CAPITAL ET DE LIQUIDITÉ SOLIDES
- CET1 Crédit
Agricole S.A. phasé 11,7% et Groupe CA phasé 17,2%
SOUTIEN CONTINU À LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
- Retrait
progressif des énergies fossiles et réallocation en faveur des
énergies renouvelables
- Trajectoires de
décarbonation en ligne avec les objectifs (pétrole-gaz,
électricité, automobile)
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A l’occasion du conseil d’administration de
Crédit Agricole S.A. du 4 février 2025, la SAS Rue La Boétie a
informé la société de son intention de procéder à l’achat sur le
marché d’actions Crédit Agricole S.A. pour un montant maximum de
500 millions d’euros dans le droit fil des opérations annoncées en
août 2023 et novembre 2022. Les détails de l’opération sont
précisés dans un communiqué de presse émis ce jour par la SAS Rue
La Boétie.
Dominique Lefebvre,
Président de la SAS Rue La Boétie et Président du Conseil
d’administration de Crédit Agricole S.A.
« Les excellents résultats du Groupe illustrent notre capacité
collective à accompagner tous nos clients dans une relation globale
et loyale sur le long terme. Les trois quarts de ces résultats sont
conservés au service du développement de l’économie.
Je remercie l’ensemble de nos collaborateurs qui œuvrent chaque
jour avec professionnalisme et engagement. »
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Philippe Brassac,
Directeur général de Crédit Agricole S.A.
« Porté par son modèle de Groupe unique basé sur l’utilité et
l’universalité, le groupe Crédit Agricole publie d’excellents
résultats en 2024. Crédit Agricole S.A. dépasse, une nouvelle fois
avec un an d’avance, tous les objectifs financiers de son plan
stratégique. »
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Ce communiqué de presse commente les
résultats de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du
Groupe Crédit Agricole, qui regroupe les entités de
Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du
Crédit Agricole, lesquelles détiennent 62,4%
de Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui,
retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se
rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont
détaillés dans les annexes de ce communiqué.
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale reste soutenue ce
trimestre dans les métiers du Groupe, avec une conquête de bon
niveau. Sur l’ensemble de l’année 2024, le Groupe enregistre +1 900
000 nouveaux clients en banque de proximité, et le fonds de
commerce progresse de +214 000 clients. Sur l’année, le Groupe a
conquis +1 500 000 nouveaux clients en banque de proximité en
France et +400 000 nouveaux clients en banque de proximité à
l’international (Italie et Pologne) et le fonds de commerce croît
de respectivement +126 000 et +88 000 clients.
Au 31 décembre 2024, en banque de détail,
l’encours de collecte bilan s’élève à 837 milliards d’euros, en
hausse de +1,8% sur un an en France et en Italie (+0,5% pour les
Caisses régionales et LCL, et +1,7% en Italie). Les encours de
crédits s’élèvent à 880 milliards d’euros, +0,4% sur un an en
France et en Italie (+0,3% pour les Caisses régionales et LCL, et
+1,7% en Italie). La production de crédits habitat poursuit son
rebond en France ce trimestre, avec une hausse de +1% pour les
Caisses régionales et +11% pour LCL par rapport au troisième
trimestre 2024, et respectivement +7,8% et +59% par rapport au
quatrième trimestre 2023. Pour CA Italia, la production de crédit
habitat est de haut niveau mais en baisse de -6,3% par rapport au
quatrième trimestre 2023 déjà élevé. Le taux d’équipement assurance
dommage1 est en hausse à 43,9% pour les Caisses
régionales (+0,8 point de pourcentage par rapport au quatrième
trimestre 2023), 27,9% pour LCL (+0,4 point de pourcentage), 20,0%
chez CA Italia (+1,2 point de pourcentage).
En gestion d’actifs, la collecte du trimestre
est de très bon niveau à +20,5 milliards d’euros, tirée par les
actifs moyen long terme hors JVs (+17,9 milliards d’euros) et par
les JVs. Pour les activités d’assurance, la collecte brute de
l’épargne/retraite est de haut niveau à 8,3 milliards d’euros sur
le trimestre (+17% sur un an), avec un taux d’unité de compte sur
la production qui demeure élevé à 37,4%. La collecte nette est
positive à +2,4 milliards d’euros, en croissance à la fois sur les
contrats en euros et en unités de comptes. La bonne dynamique en
assurance dommage est tirée par l’évolution des prix et la
croissance du portefeuille (16,7 millions de contrats à fin
décembre 2024, +5,3% sur un an). Les encours sous gestion
s’établissent à 2 867 milliards d’euros, en progression de +12,1%
sur un an pour les trois segments d’activité : en gestion
d’actifs à 2 240 milliards d’euros (+10% sur un an), en
assurance-vie à 347,3 milliards d’euros (+5,1% sur un an) et en
gestion de fortune (Indosuez Wealth Management et Banque Privée de
LCL) à 279 milliards d’euros (+46,9% sur un an), bénéficiant
notamment de l’intégration de Degroof Petercam (69 milliards
d’euros d’encours sous gestion intégrés au deuxième trimestre
2024).
Le pôle SFS enregistre un niveau d’activité
stable. Chez CAPFM, les encours de crédit à la consommation sont en
hausse à 119,3 milliards d’euros, soit +5,6% par rapport à fin
décembre 2023, toujours tirés par les activités automobiles
(53%2 des encours totaux), alors que la production de
crédit est en léger repli de -2,9% par rapport à fin décembre 2023,
notamment liée au marché chinois. Pour les activités de CAL&F,
la production des encours crédit-bail est en progression de +7,2%
par rapport à décembre 2023 à 20,3%, soutenue pour le crédit-bail
immobilier et le financement des énergies renouvelables.
La dynamique est forte en Grande Clientèle, avec
un nouveau record de revenus atteint en trimestriel et en annuel
sur la banque de financement et d’investissement. La banque de
marché et d’investissement est portée par la bonne tenue des
activités de repos et de titrisation et la banque de
financement bénéficie de la poursuite d’une activité commerciale
dynamique. L’activité des services financiers aux institutionnels
affiche un haut niveau d’encours conservés à 5 291 milliards
d’euros et d’encours administrés à 3 397 milliards d’euros (soit
+12,1% et +3% par rapport à fin décembre 2024), et bénéficie du bon
dynamisme commercial et d’effets marchés favorables sur le
trimestre.
Chacun des métiers du Groupe affiche ainsi une
activité dynamique (Cf. Infra).
Développement du modèle à long terme
Crédit Agricole S.A. s’appuie sur un modèle
offrant un potentiel de croissance organique sans cesse renouvelé.
Ce modèle s’appuie sur trois axes : la conquête client,
l’équipement des clients et le développement des offres. La
conquête client brute s’élève en moyenne à 1,9 million de nouveaux
clients par an depuis 2022, début du déploiement du plan
stratégique Horizon 2025. L’équipement des clients croît
naturellement, sur les différentes offres. Ainsi, la part de marché
crédits aux ménages s’établit structurellement à 30%3 et
permet de tirer les parts de marché sur les autres offres qui sont
aujourd’hui à 28% en gestion d’actifs3, 27% en
paiements3, 23% en prévoyance individuelle4,
19% en assurance emprunteur4, 15% en assurance
vie4, 7% en assurance dommage4 et 4% en
services immobilier4. Enfin, en lien avec le modèle de
banque universelle, les offres clients s’étoffent
régulièrement : les nouveaux métiers CA Transitions et
Energies (CAT&E) et CA Santé et Territoires (CAST) ont ainsi
été déployés pour d’une part industrialiser le financement de
projets d’énergie renouvelable ainsi que la production et
fourniture d’électricité, et d’autre part offrir des solutions
améliorant l’accessibilité aux soins et l’accompagnement du
vieillissement.
Ce modèle est complété d’un flux régulier
d’acquisitions et de partenariats, autofinancés, via la
consolidation des métiers de Crédit Agricole S.A. sur leurs
marchés. A l’instar des acquisitions passées, réalisées de 2019 à
2021 pour 3,3 milliards d’euros et s’étant soldées par un succès
avec environ 1,3 milliard d’euros de revenus5 générés et
un coefficient d’exploitation d’environ 52%, les opérations
d’acquisitions et de partenariats réalisées durant la période du
plan à moyen terme, ont été faites selon cinq axes de
développement, pour un total investi de 7,2 milliards
d’euros6 (contre 1,4 milliard de cessions7
réalisées), générant des revenus pour environs 3 milliards
d’euros5.
Premièrement des opérations de consolidation des
métiers et de renforcement des expertises ont été menées en France
et en Europe, notamment : la Banque privée via l’acquisition de
Degroof Petercam ainsi qu’une participation à hauteur de 70% dans
le capital de Wealth Dynamix8; le métier de Services
financiers aux institutionnels avec la création de l’entreprise
commune Uptevia9 avec BNP Paribas, l’acquisition des
activités européennes de RBC Investor Services et le projet de
rachat des parts minoritaires de Santander dans CACEIS; la Gestion
d’Actifs avec les acquisitions d’Alpha Associates10 et
aixigo11 ; et enfin l’activité de Leasing et
Factoring accélère son développement en Allemagne avec
l’acquisition de Merca Leasing12. Par ailleurs, Crédit
Agricole S.A. structure les services dans l’immobilier, via
l’acquisition des activités de gestion immobilière de Casino
(Sudeco), et plus récemment celles de Nexity.
En parallèle, la capacité de distribution a été
étendue via la conclusion de nouveaux partenariats, notamment avec,
la prise de participation dans le capital de Banco BPM et le nouvel
accord de distribution dans les métiers d’assurance non-vie,
emprunteur et prévoyance en Italie entre Crédit Agricole Assurances
et Banco BPM ; le partenariat en assurance automobile avec
Mobilize Financial Services13, filiale de
Renault, et enfin l’accord de distribution entre Amundi et Victory
Capital14 aux Etats Unis.
Ensuite, les Services financiers spécialisés ont
développé une offre complète dédiée à la mobilité via la
joint-venture Leasys créée avec Stellantis pour devenir
leader européen de la location longue durée; la reprise à 100% de
CA Auto Bank afin de développer des partenariats avec des
constructeurs de plus petite taille ainsi qu’avec des distributeurs
indépendants ; l’acquisition de six filiales européennes de
ALD et LeasePlan ; et enfin la création de CA Mobility
Services pour créer 20 offres de service d’ici 2026, via
notamment : la prise de participation minoritaire dans
WATEA15, la création d’une co-entreprise avec
Opteven16, la prise de participation dans le capital
d’HiFlow17, et le partenariat commercial avec
FATEC18. Plus récemment, Crédit Agricole Personal
Finance & Mobility renforce son partenariat avec le
constructeur GAC avec d’une part un partenariat financier visant à
confier à CA Auto Bank le financement des véhicules du constructeur
chinois en Europe et d’autre part, avec l’acquisition de 50% du
capital de GAC Leasing afin de proposer dès 2025 des solutions de
leasing financier et opérationnel sur le marché chinois.
Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. accélère la
digitalisation et l’innovation grâce à sa prise de participation
dans Worklife19 et, pour les services de paiement, son
partenariat avec Wordline20. A cet égard, Crédit
Agricole S.A a annoncé l’acquisition d’une participation
minoritaire de 7 % au capital de Worldline en janvier 2024.
Enfin, au titre de l’accompagnement des
transitions dans les nouveaux métiers CA T&E et CAST, Crédit
Agricole S.A. a pris une participation minoritaire dans R3 (conseil
en transition énergétique) pour 40%, dans Selfee (production et
fourniture d’énergie) pour 43%, et devient actionnaire de référence
dans le capital de Office Santé21 et Cette
Famille22. Par ailleurs Crédit Agricole Assurances a
pris une participation majoritaire dans Omedys23 pour
93% et Medicalib23 pour 86%.
Ces deux piliers du modèle de développement de
la banque universelle constituent la base d’un développement
équilibré, diversifié et régulier. Ils permettent d’entretenir une
dynamique de croissance des revenus régulière et élevée, ainsi de
2015 à 2024, les revenus ont cru chaque année, quel que soit
l’environnement, et affichent un taux de croissance annuel moyen de
+5,6%. En parallèle, l’efficacité opérationnelle n’a cessé de
s’améliorer, se traduisant par une baisse du coefficient
d’exploitation de -15 points de pourcentage entre 2015 et 2024. Le
niveau de rentabilité a également fortement progressé depuis 10
ans, avec un ROTE à 14% à fin 2024, au plus haut depuis 2015,
permettant ainsi une rémunération des actionnaires attractive et un
dividende par action triplé en 10 ans.
Soutien continu à la transition énergétique
Le Groupe continue de déployer massivement les
financements et investissements en faveur de la transition. Ainsi,
le Groupe Crédit Agricole a augmenté son exposition aux
financements des énergies bas-carbone24 de +141% entre
fin 2020 et fin 2024 avec 26,3 milliards d’euros au 31 décembre
2024.
Les investissements de Crédit Agricole
Assurances25 et d’Amundi Transition Energétique dans les
énergies bas-carbone s’élèvent à 6 milliards d’euros au 31 décembre
2024. Par ailleurs, Crédit Agricole Assurances a atteint avec un an
d’avance son objectif de 14 GW de financement de capacités de
production d’énergie renouvelable.
En parallèle, le Crédit Agricole accompagne la
transition de tous les clients en tant que banque universelle.
Ainsi, le portefeuille de green loans26 de
Crédit Agricole CIB a augmenté de +75% entre fin 2022 et fin 2024,
et représente 21,7 milliards d’euros au 31 décembre 2024. Le Groupe
poursuit également ses efforts en faveur de la mobilité bas
carbone, avec 37 % de véhicules électriques ou hybrides parmi les
véhicules neufs financés en 2024 par CAPFM, pour un objectif de 50%
à fin 2025.
En complément, le Groupe poursuit sa trajectoire
de sortie du financement des énergies carbonées et publie les
progrès à fin 2024 sur trois secteurs, en ligne avec leurs cibles à
2030. Ainsi, par rapport à 2020, année de référence, les émissions
financées dans le secteur pétrole-gaz baissent de -70% à fin 2024,
pour un objectif de -75% à fin 2030. L’intensité des émissions
financées dans le secteur électricité27 est en baisse de
-29% à fin 2024, pour un objectif de -58% à fin 2030. Enfin,
l’intensité des émissions financées dans le secteur automobile est
en baisse de -21% à fin 2024, pour un objectif de -50% à fin
2030.
Le retrait progressif du Groupe du financement
de l’extraction d’énergies fossiles se traduit par une baisse des
encours de -40 % de 2020 à 2024, soit 5,6 milliards d’euros au 31
décembre 2024. Parallèlement, le déploiement massif des
financements en faveur des énergies bas-carbone, avec un encours de
26,3 milliards d’euros, permet d’augmenter leur part relative dans
le mix énergétique financé de 54% en 2020 à 82% à fin 2024.
Résultats du Groupe
Au quatrième trimestre 2024, le
résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
2 149 millions d’euros,
en hausse de +24,6% par rapport au quatrième trimestre 2023.
Les éléments spécifiques du
quatrième trimestre 2024 ont un effet net
négatif de -42 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe du Groupe
Crédit Agricole. Ils sont composés des éléments comptables
récurrents suivants : les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir la DVA (Debt Valuation Adjustment),
la partie spread émetteur de la FVA et le secured lending
pour -19 millions d’euros en résultat net part du Groupe sur la
banque de marché et d’investissement, et la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
+1 million d’euros en résultat net part du Groupe. À ces éléments
récurrents, s’ajoutent des éléments spécifiques à ce
trimestre : des coûts d’intégration ISB pour -15 millions
d’euros en résultat net part du Groupe en Grandes clientèles, des
coûts d’intégration Degroof Petercam pour -9 millions d’euros en
résultat net part du Groupe en Gestion de l’épargne et de
l’assurance.
Les éléments spécifiques du
quatrième trimestre 2023 ont eu un impact total de
+86 millions d’euros en résultat net part du
Groupe et étaient composés d’éléments comptables
récurrents pour +69 millions d’euros et d’éléments non récurrents
pour +17 millions d’euros. Les éléments récurrents correspondaient
principalement à la reprise de la provision Épargne Logement de +64
millions d’euros (+5 millions d’euros pour LCL, +4 millions d’euros
pour AHM et +55 millions d’euros pour les Caisses
régionales) ; les autres éléments récurrents de +5 millions
d’euros se répartissaient entre la partie spread émetteur de la
FVA28 et le secured lending (+4 millions
d’euros) et les couvertures de portefeuilles de prêts (+1 million
d’euros). Les éléments non récurrents étaient liés à la poursuite
de la réorganisation des activités Mobilité29 sur le
pôle SFS (+18 millions d’euros).
Hors les éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent30 du Groupe Crédit
Agricole atteint 2
190 millions d’euros, en hausse de +33,7% par
rapport au quatrième trimestre 2023.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T4-2024 et au
T4-2023
En m€ |
T4-24
publié |
Eléments spécifiques |
T4-24
sous-jacent |
T4-23
publié |
Eléments spécifiques |
T4-23
sous-jacent |
∆ T4/T4
publié |
∆ T4/T4
sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
9 817 |
(24) |
9 840 |
8 769 |
93 |
8 677 |
+11,9% |
+13,4% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 863) |
(39) |
(5 824) |
(5 682) |
4 |
(5 686) |
+3,2% |
+2,4% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
3 954 |
(63) |
4 017 |
3 088 |
97 |
2 991 |
+28,0% |
+34,3% |
Coût du risque
de crédit |
(867) |
0 |
(867) |
(762) |
- |
(762) |
+13,9% |
+13,9% |
Sociétés mises
en équivalence |
80 |
- |
80 |
73 |
- |
73 |
+9,9% |
+9,9% |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
(20) |
(1) |
(19) |
(19) |
- |
(19) |
+7,5% |
+2,2% |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
4 |
- |
4 |
2 |
12 |
(9) |
+60,4% |
ns |
Résultat avant impôt |
3 150 |
(64) |
3 214 |
2 382 |
109 |
2 274 |
+32,2% |
+41,4% |
Impôt |
(784) |
16 |
(799) |
(455) |
(23) |
(432) |
+72,4% |
+85,1% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
- |
- |
- |
(10) |
- |
(10) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat net |
2 366 |
(48) |
2 414 |
1 918 |
86 |
1 832 |
+23,4% |
+31,8% |
Intérêts
minoritaires |
(217) |
7 |
(224) |
(194) |
- |
(194) |
+12,2% |
+15,6% |
Résultat net part du Groupe |
2 149 |
(42) |
2 190 |
1 724 |
86 |
1 638 |
+24,6% |
+33,7% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,7% |
|
59,2% |
64,8% |
|
65,5% |
-5,1 pp |
-6,4 pp |
Au quatrième trimestre 2024,
le produit net bancaire sous-jacent s’élève à
9 840 millions d'euros, en hausse de +13,4% par rapport
au quatrième trimestre 2023, s’appuyant sur la bonne performance de
la plupart des métiers. En effet, les revenus sous-jacents sont en
hausse en Banque de détail en France, le pôle Gestion de l’épargne
et assurance profite d’une activité dynamique et de l’intégration
de Degroof Petercam, le pôle Grandes clientèles s’appuie sur un
haut niveau de revenus dans l’ensemble de ses métiers et le pôle
Services financiers spécialisés bénéficie d’un effet prix positif.
Par ailleurs, les revenus sont stables en Banque de proximité à
l’international. Les charges d’exploitation
sous-jacentes sont en hausse de +2,4% au quatrième
trimestre 2024, pour s’établir à 5 824 millions d’euros.
Au global, le Groupe voit son coefficient d’exploitation
sous-jacent s’établir à 59,2% au quatrième trimestre 2024,
en amélioration de
–6,4 points de pourcentage. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
s’établit à 4 017 millions d’euros, soit une hausse de +34,3% par
rapport au quatrième trimestre 2023.
Le coût du risque de crédit
sous-jacent s’élève à -867millions d’euros, en
augmentation de +13,9% par rapport au quatrième trimestre 2023. Il
se décompose en une dotation de -363 millions d’euros
liée à des provisions de prudence sur les encours sains (niveau 1
et 2), et une dotation de -489 millions d’euros de coût du
risque avéré (niveau 3). A noter, également, une dotation de -16
millions d’euros sur les autres risques. Les niveaux de
provisionnement ont été déterminés en tenant compte de plusieurs
scénarios économiques pondérés, et en appliquant des ajustements
forfaitaires sur des portefeuilles sensibles. Les scénarios
économiques pondérés du quatrième trimestre ont été mis à jour par
rapport au troisième trimestre avec un scénario favorable (PIB à
+1,1% en France en 2024, +1,3% en 2025) et un scénario défavorable
(PIB à +1,1% en France en 2024 et -0,1% en 2025). Le
coût du risque sur encours31
atteint 27 points de base sur
quatre trimestres glissants et
29 points de base en vision trimestrielle
annualisée32.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à 3 214 millions d'euros, en hausse de
+41,4% par rapport au quatrième trimestre 2023. Il intègre la
contribution des sociétés mises en équivalence pour 80
millions d’euros (en hausse de +9,9%) ainsi que le résultat
net sur autres actifs qui atteint -19 millions d’euros ce
trimestre. La charge d’impôt sous-jacente est en
hausse de +85,1% sur la période avec un taux d’impôt ce trimestre à
25,5%, en hausse de +6,0 points de pourcentage. Le résultat net
sous-jacent avant déduction des minoritaires est en hausse de
+31,8% pour s’établir à 2 414 millions d’euros. Les
intérêts minoritaires augmentent de +15,6%. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, à
2 190 millions d’euros ressort en hausse de
+33,7% par rapport au quatrième trimestre 2023.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole en 2024 et en
2023
En m€ |
2024
publié |
Eléments spécifiques |
2024
sous-jacent |
2023
publié |
Eléments spécifiques |
2023
sous-jacent |
∆ 2024/2023
publié |
∆ 2024/2023
sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
38 060 |
93 |
37 967 |
36 492 |
851 |
35 641 |
+4,3% |
+6,5% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(22 729) |
(123) |
(22 606) |
(21 464) |
(14) |
(21 450) |
+5,9% |
+5,4% |
FRU |
- |
- |
- |
(620) |
- |
(620) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat brut d'exploitation |
15 332 |
(30) |
15 362 |
14 408 |
837 |
13 572 |
+6,4% |
+13,2% |
Coût du risque
de crédit |
(3 191) |
(20) |
(3 171) |
(2 941) |
(84) |
(2 856) |
+8,5% |
+11,0% |
Sociétés mises
en équivalence |
283 |
(0) |
283 |
263 |
(39) |
302 |
+7,6% |
(6,1%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
(39) |
(24) |
(15) |
88 |
89 |
(1) |
ns |
x 18,9 |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
4 |
- |
4 |
2 |
12 |
(9) |
+60,4% |
ns |
Résultat avant impôt |
12 388 |
(74) |
12 462 |
11 821 |
814 |
11 007 |
+4,8% |
+13,2% |
Impôt |
(2 888) |
12 |
(2 900) |
(2 748) |
(203) |
(2 545) |
+5,1% |
+13,9% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
- |
- |
- |
(3) |
- |
(3) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat net |
9 500 |
(62) |
9 562 |
9 071 |
611 |
8 459 |
+4,7% |
+13,0% |
Intérêts
minoritaires |
(860) |
23 |
(883) |
(813) |
(0) |
(813) |
+5,8% |
+8,7% |
Résultat net part du Groupe |
8 640 |
(39) |
8 679 |
8 258 |
611 |
7 647 |
+4,6% |
+13,5% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,7% |
|
59,5% |
58,8% |
|
60,2% |
+0,9 pp |
-0,6 pp |
Sur l’ensemble de
l’année 2024, le
résultat net part du Groupe publié est de 8
640 millions d'euros, contre
8 258 millions d'euros sur l’ensemble de l’année 2023, en
hausse de +4,6%.
Les éléments spécifiques de l’ensemble de
l’année 2024 comprennent les éléments spécifiques des Caisses
régionales (+ 47 millions d’euros de reprises de provisions
Epargne Logement) et les éléments spécifiques de Crédit Agricole
S.A. détaillés dans la section Crédit Agricole S.A.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 8
679 millions d'euros, en hausse de +13,5% par
rapport à l’ensemble de l’année 2023.
Le produit net bancaire sous-jacent
s’élève à 37 967 millions d’euros, en hausse de
+6,5% par rapport aux à l’ensemble de l’année
2023, porté par tous les métiers (hors AHM).
Les charges d’exploitation
sous-jacentes s’élèvent à -22 606 millions d’euros, en hausse de
+5,4 % hors FRU par rapport à 2023, notamment sous l’effet de
la hausse des rémunérations dans un contexte inflationniste, de
l’accompagnement du développement des métiers, des dépenses IT et
d’effets périmètre détaillés dans les pôles. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent sur l’ensemble de l’année 2024
s’établit à 59,5 % en amélioration de
-0,6 point de pourcentage par rapport à celui de l’ensemble de
l’année 2023 hors FRU. Le FRU s’élevait à -620 millions d’euros en
2023.
Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent atteint ainsi 15 362 millions d’euros, en hausse de
+13,2 % par rapport à l’ensemble de l’année 2023.
Le coût du risque sous-jacent
sur l’ensemble de l’année 2024 est en hausse, à -3 171 millions
d’euros (dont
-540 millions d’euros de coût du risque sur encours sains
(niveau 1 et 2), -2 637 millions d’euros de coût du
risque avéré et + 6 millions d’euros de risques autres
correspondant principalement à des reprises de provisions
juridiques), soit une hausse de +11,0% par rapport à l’ensemble de
l’année 2023.
Au 31 décembre 2024, les indicateurs de risque
confirment la qualité de l’actif du groupe Crédit Agricole
et du niveau de couverture de ses risques. Le portefeuille
de prêts est diversifié, plutôt orienté habitat (45% des encours
bruts) et entreprises (33% des encours bruts). Le stock de
provisions s’élève à 21,3 milliards d’euros à fin décembre 2024
(dont 11,7 milliards d’euros pour les Caisses régionales), dont
42,2% de provisions sur encours sains (47,3% pour les Caisses
régionales). La gestion prudente de ce stock de provisions permet
au Groupe Crédit Agricole de présenter un taux de couverture global
des créances douteuses élevé à 84,9% à fin décembre 2024.
Le résultat net sur autres
actifs sous-jacent s’établit à -15 millions d’euros sur
l’ensemble de l’année 2024 contre -1 million d’euro sur
l’ensemble de l’année 2023. Le résultat sous-jacent avant impôt,
activités cédées et minoritaires ressort en hausse de +13,2%, à
12 462 millions d’euros. La charge d’impôt est de -2 900
millions d’euros, en hausse de +13,9%, avec un taux d’impôt
effectif sous-jacent s’établissant à 23,8%, stable comparé à
l’ensemble de l’année 2023. Le résultat net avant minoritaires
affiche ainsi une hausse de +13,0 %. Les intérêts minoritaires
s’établissent à -883 millions d’euros sur l’ensemble de
l’année 2024, soit une hausse de +8,7 %.
Le résultat net part du Groupe
sous-jacent de l’ensemble de l’année 2024 s’établit ainsi
à 8 679 millions d’euros en hausse de + 13,5% par rapport à
l’ensemble de l’année 2023.
Caisses régionales
La conquête brute s’établit à
+273 000 nouveaux clients sur le trimestre et le fonds de
commerce croît de +10 000 nouveaux clients sur la
même période. Le taux de principalisation de dépôts à vue ainsi que
la part des clients utilisant les outils digitaux continuent sa
progression. Les parts de marché de crédit (total
crédits) s’élèvent à 22,7% (à fin septembre 2024, source Banque de
France). La production de crédit est en hausse de
+7,4% par rapport au quatrième trimestre 2023, en lien avec la
hausse de +7,8% sur le crédit habitat et les marchés spécialisés.
Sur le crédit habitat, la production est en reprise progressive
depuis le début de l’année. Le taux moyen à la production des
crédits habitat atteint 3,35%33 sur la période d’octobre
et novembre 2024, en baisse de -12 points de base par rapport
à celui du troisième trimestre 2024. En revanche, le taux global du
stock sur l’ensemble des crédits s’améliore progressivement (+16
points de base par rapport au quatrième trimestre 2023).
Les encours de crédits atteignent 648 milliards
d’euros à fin décembre 2024, stables sur un an sur tous les marchés
et en légère hausse de +0,2% sur le trimestre.
Les encours de collecte affichent une hausse de
+2,6% sur un an pour atteindre 910,9 milliards d’euros à fin
décembre 2024. Cette croissance est portée tant par les encours de
collecte bilan, qui atteignent 605,9 milliards d’euros (+1,7% sur
un an), que par les encours de collecte hors-bilan, qui atteignent
305 milliards d’euros (+4,4% sur un an), bénéficiant d’une collecte
dynamique sur l’assurance-vie. Sur le trimestre, le mix de la
collecte bilan reste stable entre les dépôts à vue et les dépôts à
terme qui évoluent respectivement de -0,5% et +0,1% par rapport à
fin septembre 2024. Les parts de marché de la collecte
bilan sont en progression par rapport à l’année dernière
et s’élèvent à 20,3% (Source Banque de France, données à fin
septembre 2024, soit +0,4 point de pourcentage par rapport à
septembre 2023). Le taux d’équipement sur l’assurance
dommage34 s’établit à 43,9% à
fin décembre 2024 et poursuit sa progression (+0,8 point par
rapport à décembre 2023). Concernant les moyens de
paiement, le nombre de cartes est en hausse de +1,6% sur
un an, tout comme la part des cartes haut de gamme dans le stock
qui augmente de 1,6 point de pourcentage sur un an, et représente
désormais 16,4% du total des cartes.
Au quatrième trimestre 2024, le
produit net bancaire consolidé des Caisses
régionales y compris dividende SAS Rue La
Boétie35 atteint 3 247
millions d’euros, en hausse de +0,7% par rapport au quatrième
trimestre 2023, impacté notamment par un effet de base lié à la
reprise de provision épargne logement au quatrième trimestre 2023
de +73,6 millions d’euros36. Hors cet élément, les
revenus sont en hausse de +3,1% par rapport au quatrième trimestre
2023, la hausse de la marge d’intermédiation (+9,8% hors effet de
base EL36) et la bonne dynamique des commissions (+1,6%)
en assurance, gestion de comptes et moyens de paiement compense la
baisse des revenus de portefeuille (-10,0%). Les charges
d’exploitation sont stables (+0,7%), à un niveau inférieur
à l’inflation. Le résultat brut d’exploitation
ressort en hausse de +0,8% sur un an (+11,6% hors effet de base
EL36). Le coût du risque est en baisse
de -24,6% par rapport au quatrième trimestre 2023 et s’élève à
-242 millions d’euros. Le coût du risque sur
encours (sur quatre trimestres glissants) demeure à un
niveau maîtrisé à 20 points de base, en baisse de -1 point de base
par rapport au troisième trimestre 2024.
Le résultat net consolidé des Caisses régionales y
compris dividende SAS Rue La Boétie35 s’élève à 419
millions d’euros, en hausse de +19,9% par rapport au quatrième
trimestre 2023 (+42,1% hors effet de base36).
La contribution des Caisses régionales au résultat net part
du Groupe s’élève à 403 millions d’euros au quatrième
trimestre 2024, en hausse de +20,3% en comparaison au quatrième
trimestre 2023.
Sur l’ensemble de l’année 2024, le produit
net bancaire y compris dividende SAS Rue La Boétie est en
hausse (+1,9%) par rapport à la même période en 2023. Les charges
d’exploitation progressent de +1,4% et le résultat brut
d’exploitation est par conséquent en hausse de +2,7%.
Enfin, avec un coût du risque en hausse de +14,0%,
le résultat net part du groupe des Caisses régionales y
compris dividende SAS Rue La Boétie s’élève à 3 470
millions d’euros, en hausse de +2,5% par rapport à l’ensemble de
l’année 2023 (+5,5% hors effet de base EL36).
La contribution des Caisses régionales aux résultats du
Groupe Crédit Agricole sur l’ensemble de l’année 2024
s’élève à 1 423 millions d’euros en résultat net part du groupe
publié (-18,9% par rapport à la même période en 2023), avec un
produit net bancaire à 13 110 millions d’euros (-1,1%), les charges
à -9 956 millions d’euros (+2,6%) et un coût du risque à -1
319 millions d’euros (+14,5%).
Crédit Agricole S.A.
Résultats
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 4
février 2025, a examiné les comptes du quatrième trimestre
2024.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T4-2024 et au
T4-2023
En m€ |
T4-24
publié |
Eléments spécifiques |
T4-24
sous-jacent |
T4-23
publié |
Eléments spécifiques |
T4-23
sous-jacent |
∆ T4/T4
publié |
∆ T4/T4
sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
7 092 |
(24) |
7 116 |
6 040 |
19 |
6 021 |
+17,4% |
+18,2% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 917) |
(39) |
(3 878) |
(3 710) |
4 |
(3 714) |
+5,6% |
+4,4% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
3 175 |
(63) |
3 238 |
2 330 |
24 |
2 307 |
+36,2% |
+40,4% |
Coût du risque
de crédit |
(594) |
0 |
(594) |
(440) |
- |
(440) |
+35,0% |
+35,0% |
Sociétés mises
en équivalence |
62 |
- |
62 |
61 |
- |
61 |
+2,4% |
+2,4% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
(9) |
(1) |
(8) |
(17) |
- |
(17) |
(45,9%) |
(51,9%) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
2 |
12 |
(9) |
ns |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
2 634 |
(64) |
2 698 |
1 937 |
35 |
1 902 |
+36,0% |
+41,9% |
Impôt |
(681) |
16 |
(697) |
(369) |
(4) |
(365) |
+84,7% |
+91,0% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
- |
- |
- |
(10) |
- |
(10) |
ns |
ns |
Résultat net |
1 953 |
(48) |
2 001 |
1 558 |
32 |
1 527 |
+25,3% |
+31,1% |
Intérêts
minoritaires |
(264) |
7 |
(271) |
(224) |
(0) |
(224) |
+17,8% |
+21,1% |
Résultat net part du Groupe |
1 689 |
(41) |
1 730 |
1 334 |
31 |
1 303 |
+26,6% |
+32,8% |
Bénéfice par action (€) |
0,52 |
(0,01) |
0,54 |
0,41 |
0,01 |
0,40 |
+26,8% |
+33,4% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
55,2% |
|
54,5% |
61,4% |
|
61,7% |
-6,2 pp |
-7,2 pp |
Au quatrième trimestre 2024, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 689 millions d’euros, soit une
hausse de +26,6% par rapport au quatrième trimestre 2023, qui
bénéficiait d’éléments non récurrents favorables liés aux reprises
de provisions Épargne Logement et amende Echange Image Chèque et à
la fin de la réorganisation des activités Mobilité (cf.
ci-dessous). Ce résultat du quatrième trimestre 2024 est en forte
hausse et s’appuie sur des revenus élevés (dépassant 7 milliards
d’euros) ainsi que sur un coefficient d’exploitation maintenu à un
niveau bas.
Les éléments spécifiques ce
trimestre ont un impact cumulé de -41 millions d’euros en résultat
net part du Groupe, ils sont composés des éléments comptables
récurrents suivants : les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir la DVA
(Debt Valuation Adjustment), la partie
spread émetteur de la FVA et le secured lending
pour -19 millions d’euros en
résultat net part du Groupe en Grandes
clientèles, et la couverture de portefeuille de prêts en Grandes
Clientèles pour +1 million d’euros en résultat net part du Groupe.
A ces éléments récurrents, s’ajoutent des éléments spécifiques à ce
trimestre : des coûts d’intégration Degroof Petercam pour - 8
millions d’euros en résultat net part du Groupe en Gestion de
l’épargne et assurance, des coûts d’intégration ISB pour -15
millions d’euros en résultat net part du Groupe en Grandes
clientèles.
Les éléments spécifiques
du quatrième trimestre 2023 ont eu un impact de
+31 millions d’euros en résultat net part du Groupe et étaient
composés d’éléments comptables récurrents pour +14 millions d’euros
et d’éléments non récurrents pour +17 millions d’euros. Les
éléments récurrents correspondaient principalement à la reprise de
la provision Épargne Logement de +8 millions d’euros (+4 millions
d’euros sur LCL et +4 millions d’euros sur AHM) ; les autres
éléments récurrents se compensaient entre la partie spread émetteur
de la FVA et le secured lending (+4 millions d’euros) et les
couvertures de portefeuilles de prêts (+1 million d’euros). Les
éléments non récurrents étaient liés à la poursuite de la
réorganisation des activités Mobilité sur le pôle SFS (+17 millions
d’euros).
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent37 s’établit à 1
730 millions d’euros au quatrième trimestre
2024, en hausse de +32,8% par rapport au quatrième trimestre
2023.
Au quatrième trimestre 2024, les revenus
sous-jacents sont à un niveau élevé et atteignent 7
116 millions d’euros. Ils sont en hausse marquée (+18,2%) par
rapport au quatrième trimestre 2023. Cette croissance est portée
par la croissance du pôle Gestion de l’épargne et assurance
(+31,6%) dont la croissance est tirée par la hausse des encours sur
tous les métiers et qui prend en compte l’intégration de Degroof
Petercam38. A noter un effet de base favorable lié à la
forte sinistralité climatique sur le quatrième trimestre 2023. Les
revenus du pôle Grandes clientèles (+10,6%) s’appuient sur une
bonne performance de tous les métiers avec une progression continue
des revenus au quatrième trimestre en banque de financement et
d’investissement, en plus des évolutions favorables de la marge
nette d’intérêt et des commissions au sein de CACEIS. Les revenus
du pôle des Services financiers spécialisés (+4,0%) bénéficient
notamment d’effets prix positifs dans le métier Financement
personnel et mobilité. Les revenus de la Banque de proximité en
France (+0,8%) sont portés par la hausse des commissions qui permet
de compenser la baisse de la MNI, et enfin ceux de la Banque de
proximité à l’international (-0,5%) sont stables. Les revenus du
pôle Activités hors métiers enregistrent une hausse de +362
millions d’euros, favorablement impactée par le dividende et la
revalorisation de la participation dans Banco BPM pour +294
millions d’euros.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes s’élèvent à -3 878 millions d’euros, au
quatrième trimestre 2024, en hausse de +4,4% par rapport au
quatrième trimestre 2023 en lien avec l’accompagnement du
développement des métiers. La hausse des charges de -164 millions
d’euros sur un an est constituée pour l’essentiel d’un effet
périmètre à hauteur de -132 millions d’euros39.
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent s’établit ainsi à 54,5% au quatrième trimestre
2024, en baisse de -7,2 points de pourcentage par rapport au
quatrième trimestre 2023.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
du quatrième trimestre 2024 s’établit à 3 238 millions d’euros, en
hausse de +40,4% par rapport au quatrième trimestre 2023.
Au 31 décembre 2024, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (26% des encours bruts) et entreprises (44% des
encours bruts de Crédit Agricole S.A.). Le taux de créances
douteuses est en baisse de -0,2 point de pourcentage par rapport au
trimestre précédent et demeure toujours bas à 2,3%. Le taux de
couverture40, élevé, à 74,1%, est en hausse de
+2,7 points de pourcentage sur le trimestre.
Le stock total de provisions s’établit à
9,6 milliards d’euros pour Crédit Agricole S.A., stable
par rapport à fin septembre 2024. Sur ce stock de provisions, 35,8%
sont liées au provisionnement des encours sains (proportion en
hausse de +1,5 point de pourcentage par rapport au trimestre
précédent).
Le coût du risque sous-jacent
est en dotation nette de -594 millions d’euros, en hausse de +35,0%
par rapport au quatrième trimestre 2023, et se décompose en une
dotation sur encours sains (niveau 1 et 2) de
-278 millions d’euros (contre une dotation de -1
million d’euros au quatrième trimestre 2023) et un
provisionnement des risques avérés (niveau 3) pour
-297 millions d’euros (contre une dotation de -373
millions d’euros au quatrième trimestre 2023). A noter,
également, une dotation de – 18 millions d’euros sur d’autres
éléments (provisions juridiques), principalement sur le métier SFS
(-30 millions d’euros de provisions juridiques). Par métier, 52% de
la dotation nette du trimestre provient du pôle des Services
financiers spécialisés (en hausse par rapport à fin décembre 2023,
inchangé par rapport à septembre 2024), 13% de LCL (22% à fin
décembre 2023), 17% de la Banque de détail à l’international (23% à
fin décembre 2023), 16% sur les Grandes clientèles (9% à fin
décembre 2023) et 1% sur le pôle des Activités hors métiers (3% à
fin décembre 2023). Les niveaux de provisionnement ont été
déterminés en tenant compte de plusieurs scénarios économiques
pondérés et en appliquant des ajustements forfaitaires sur des
portefeuilles sensibles Les scénarios économiques pondérés du
quatrième trimestre ont été mis à jour par rapport au troisième
trimestre avec un scénario favorable (PIB à +1,1% en France en
2024, +1,3% en 2025) et un scénario défavorable (PIB à +1,1% en
France en 2024 et -0,1% en 2025). Au quatrième trimestre 2024, le
coût du risque sur encours atteint 34 points de base
sur quatre trimestres glissants41 et
44 points de base en vision trimestrielle
annualisée42 (respectivement en dégradation de 1 point
de base et 10 points de base par rapport au quatrième trimestre
2023).
La contribution sous-jacente des
sociétés mises en équivalence
ressort à 62 millions d’euros au quatrième trimestre 2024
en hausse de +2,4% par rapport au quatrième trimestre 2023,
s’appuyant notamment sur la croissance des sociétés mises en
équivalence du métier du Financement personnel et mobilité.
Le résultat
sous-jacent43 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de +41,9%, à
2 698 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 26,4%, en hausse de +6,7 points de pourcentage par
rapport au quatrième trimestre 2023. La charge d’impôt sous-jacente
est de
-697 millions d’euros, en hausse de +91% en lien
notamment avec un effet base favorable. Le
résultat net sous-jacent
avant minoritaires est en progression de +31,1%, et
s’établit à 2 001 millions d’euros. Les intérêts
minoritaires s’établissent à
-271 millions d’euros au quatrième trimestre 2024, en
hausse de +21,1%.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le quatrième trimestre 2024 atteint
0,54 €, il est en hausse de +33,4% par rapport au
quatrième trimestre 2023.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. en 2024 et 2023
En m€ |
2024
publié |
Eléments spécifiques |
2024
sous-jacent |
2023
publié |
Eléments spécifiques |
2023
sous-jacent |
∆ 2024/
2023
publié |
∆ 2024/2023
sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
27 181 |
30 |
27 151 |
25 180 |
617 |
24 563 |
+7,9% |
+10,5% |
Charges d'exploitation hors FRU |
(14 895) |
(123) |
(14 772) |
(13 632) |
(14) |
(13 618) |
+9,3% |
+8,5% |
FRU |
- |
- |
- |
(509) |
- |
(509) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat brut d'exploitation |
12 286 |
(94) |
12 379 |
11 039 |
603 |
10 436 |
+11,3% |
+18,6% |
Coût du risque de crédit |
(1 850) |
(20) |
(1 830) |
(1 777) |
(84) |
(1 693) |
+4,1% |
+8,1% |
Sociétés mises en équivalence |
194 |
(0) |
194 |
197 |
(39) |
235 |
(1,5%) |
(17,6%) |
Gains ou pertes sur autres actifs |
(4) |
(24) |
20 |
85 |
89 |
(4) |
ns |
ns |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
2 |
12 |
(9) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
10 625 |
(138) |
10 763 |
9 546 |
580 |
8 966 |
+11,3% |
+20,0% |
Impôt |
(2 472) |
28 |
(2 500) |
(2 201) |
(153) |
(2 047) |
+12,3% |
+22,1% |
Rés. net des activ. arrêtées ou en cours de cession |
- |
- |
- |
(3) |
- |
(3) |
ns |
ns |
Résultat net |
8 153 |
(109) |
8 263 |
7 343 |
427 |
6 916 |
+11,0% |
+19,5% |
Intérêts minoritaires |
(1 067) |
24 |
(1 090) |
(995) |
(2) |
(992) |
+7,3% |
+9,9% |
Résultat net part du Groupe |
7 087 |
(86) |
7 172 |
6 348 |
425 |
5 923 |
+11,6% |
+21,1% |
Bénéfice par action (€) |
2,11 |
(0,03) |
2,14 |
1,94 |
0,14 |
1,80 |
+8,5% |
+18,5% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
54,8% |
|
54,4% |
54,1% |
|
55,4% |
+0,7 pp |
-1,0 pp |
Sur l’année 2024, le
résultat net part du Groupe publié est de 7
087 millions d'euros, contre 6
348 millions d'euros par rapport à l’année 2023,
soit une hausse de +11,6%.
Les éléments spécifiques pour l’année
2024 ont un effet négatif de
-86 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe publié et sont
composés d’éléments comptables récurrents pour +21 millions d’euros
et d’éléments non récurrents pour -107 millions d’euros. Les
éléments récurrents correspondent principalement aux reprises et
dotations aux provisions Epargne Logement à hauteur de + 1 million
d’euros en net, ainsi qu’aux éléments de volatilité comptable du
pôle Grandes clientèles (+15 millions d’euros sur la DVA et +6
millions d’euros sur les couvertures de portefeuilles de prêts).
Les éléments non récurrents sont liés aux coûts d’intégration et
d’acquisition de Degroof Petercam (-35 millions d’euros) au sein du
pôle Gestion de l’épargne et assurance, aux coûts d’intégration
(-52 millions d’euros) d’ISB au sein du pôle Grandes clientèles et
à un complément de provision pour risque Ukraine (-20 millions
d’euros) au sein du pôle Banques de proximité à
l’international.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 7 172 millions d'euros, en
hausse de +21,1% par rapport à l’ensemble de
l’année 2023.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de +10,5% par
rapport à l’année 2023, portés par tous les métiers. Les
charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont
en hausse de +8,5% par rapport à 2023, en lien essentiellement avec
l’accompagnement du développement des métiers et l’intégration
d’effets périmètre, partiellement compensés par la fin de la
période de constitution du FRU44. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit ainsi à 54,4% sur la
période, en baisse de 1 point de pourcentage par rapport à la même
période en 2023. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent atteint ainsi 12 379 millions d’euros, +18,6%
par rapport à l’ensemble de l’année 2023. Le
coût du risque sous-jacent affiche
une hausse de +8,1% sur la période, s’établissant à -1
830 millions d'euros contre -1
693 millions d'euros en 2023. Enfin, les sociétés
mises en équivalence sous-jacentes s’élèvent à 194 millions
d’euros, en diminution de -17,6% sur la période.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint 2,14 euros par action sur l’année
2024, en hausse de +18,5% par rapport à 2023.
Le RoTE45
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé46 et de charges IFRIC linéarisées
sur l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et net de l’impact de
change sur les AT1 remboursés, et retraité de certains éléments
volatils comptabilisés en capitaux propres (dont réserves
latentes), atteint 14,0% sur 2024, en hausse de
+1,4 point de pourcentage par rapport à 2023.
Analyse de l’activité et des résultats des pôles et
métiers de Crédit Agricole S.A.
Activité du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Au quatrième trimestre 2024, les encours du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances (GEA) s’établissent à
2 867 milliards d’euros, en hausse de +58 milliards
d’euros sur le trimestre (soit +2,1%), en raison essentiellement
d’un effet marché favorable et d’un bon niveau de collecte nette
sur les trois métiers de gestion d’actifs, d’assurance et de
gestion de fortune. Sur un an, les encours gérés sont en hausse de
+12,1%.
L’activité en assurances (Crédit
Agricole Assurances) est très dynamique avec un chiffre
d’affaires global de 10,9 milliards d’euros, un niveau record
pour un quatrième trimestre, en augmentation de +14,2% par rapport
au quatrième trimestre 2023, et en hausse dans les trois lignes
métiers - épargne/ retraite, dommages, et prévoyance/ emprunteur/
assurances collectives. En cumulé, le chiffre d’affaires global
s’établit également à un niveau record à 43,6 milliards d’euros, en
augmentation de +17,2% par rapport à l’année 2023.
En Epargne/Retraite, au
quatrième trimestre, le chiffre d’affaires atteint 8,3 milliards
d’euros, en hausse de +17,3% par rapport au quatrième trimestre
2023. L’activité s’appuie sur des campagnes de bonus sur versements
euros en France, lancées au cours du premier trimestre, qui ont
dynamisé la collecte brute Euro, ainsi que sur une confirmation de
la reprise de l’activité à l’international. Le taux d’unités de
compte de la collecte brute47 s’établit à 37,4%, en
baisse de -12,8 points de pourcentage sur un an, en lien avec une
attractivité moins forte des unités de compte obligataires. La
collecte nette du trimestre atteint +2,4 milliards d’euros (+0,8
milliard d’euros par rapport au troisième trimestre 2024),
constitué d’une collecte nette de +1,4 milliard d’euros en unités
de compte et de +1,1 milliard d’euros sur les fonds en euros.
En cumulé, le chiffre d’affaires Epargne/Retraite atteint 32,1
milliards d’euros, +21,5% par rapport à fin décembre 2023.
Les encours (épargne, retraite
et prévoyance obsèques) poursuivent leur progression et
s’établissent à 347,3 milliards d’euros (+17,0 milliards
d’euros sur un an, soit +5,1%). La croissance des encours est
portée par des effets marché favorables et la collecte nette
positive. La part des unités de compte dans les encours est de 30%,
en hausse de +1,1 point de pourcentage par rapport à fin décembre
2023.
Le taux de participation aux
bénéfices des contrats d’assurance vie en euro de Predica
crédité au titre de 2024 est stable par rapport à celui de
202348. La provision pour participation aux
excédents (PPE49) s’élève à 7,5 milliards
d’euros au 31 décembre 2024 et représente 3,3% du total des encours
euros.
En Assurance dommages, le
chiffre d’affaires s’établit à 1,2 milliard d’euros au quatrième
trimestre 2024, en hausse de +9,9%50 par rapport au
quatrième trimestre 2023. Cette croissance s’appuie sur un effet
prix, avec une hausse de la prime moyenne, bénéficiant des
révisions tarifaires ainsi que de l’évolution du mix produit, et un
effet volume avec un portefeuille de près de 16,7
millions51 de contrats à fin décembre 2024 (soit +5,3%
sur un an). Enfin, le ratio combiné à fin décembre 2024 s’établit à
94,4%52, en amélioration de -2,7 points de pourcentage
sur un an, en lien avec un effet de base favorable, i.e. faible
sinistralité climatique en 2024 en comparaison avec une année 2023
impactée par de fortes tempêtes au dernier trimestre. En cumulé à
fin décembre 2024, le chiffre d’affaires s’élève à 6,2 milliards
d’euros, en progression de +8,2% par rapport à l’année 2023.
En prévoyance/ emprunteur/ assurances
collectives, le chiffre d’affaires du quatrième trimestre
2024 s’établit à 1,3 milliard d’euros en hausse de +1,4% par
rapport au quatrième trimestre 2023. La bonne dynamique en
prévoyance individuelle et en assurances collectives (+9,9% et
+22,1% respectivement par rapport au quatrième trimestre 2023),
compense un repli en assurance emprunteur (-4,9%) à la fois sur le
crédit à la consommation et le crédit immobilier. En cumulé, à fin
décembre 2024, le chiffre d’affaires en protection des personnes
est de 5,3 milliards d’euros, en progression de +4,6% par
rapport à l’année 2023.
Sur la Gestion d’actifs
(Amundi), les encours gérés par Amundi progressent sur le
trimestre et sur l’année de respectivement +2,2% et +10,0%, pour
atteindre le nouveau record de 2 240 milliards d’euros à fin
décembre 2024, bénéficiant de l’appréciation des marchés, mais
aussi d’un niveau élevé de collecte sur le trimestre et sur
l’année.
Sur le trimestre, la collecte nette s’élève à
+20,5 milliards d’euros, au plus haut niveau depuis 2021, portée
par les actifs moyen long terme53 (+17,9 milliards
d’euros), en gestion active ainsi que comme les trimestres
précédents en ETFs. Le segment Retail enregistre
une collecte nette record en 2024 auprès des distributeurs tiers,
bien diversifiée sur toutes les classes d’actifs, et une collecte
positive des réseaux partenaires en France. Le segment des
institutionnels poursuit sa solide dynamique
commerciale, avec une collecte nette tirée par les actifs moyen
long terme des institutionnels et souverains, et par les produits
de trésorerie des corporates. Enfin, les JVs
continuent de bénéficier de la collecte dynamique de SBI MF en
Inde. Ainsi, l’augmentation des encours de +48,5 milliards d’euros
sur le trimestre est liée à un bon niveau d’activité (collecte
nette de +20,5 milliards d’euros) et un effet marché et change
positif de +28,1 milliards d’euros. Sur l’année 2024, la
progression des encours de +203 milliards d’euros est liée à la
collecte nette record de +55,4 milliards d’euros, multipliée par
deux par rapport à 2023, un effet marché favorable de +140,1
milliards d’euros et d’un effet périmètre de +7,9 milliards d’euros
en lien avec l’intégration d’Alpha Associate depuis le deuxième
trimestre 2024.
En Gestion de fortune, les
encours gérés s’établissent au total (CA Indosuez Wealth Management
et Banque privée de LCL) à 279 milliards d’euros à fin décembre
2024 et sont en augmentation de +1,9% par rapport à septembre 2024
et de +46,9% par rapport à décembre 2023.
Pour Indosuez Wealth
Management, les encours à fin décembre établissent à 215
milliards d’euros54 en hausse de +2,6% par rapport à fin
septembre 2024, grâce à un bon niveau d’activité avec une collecte
nette de +1,9 milliard d’euros et d’un effet marché favorable de
+3,7 milliards d’euros. Par rapport à fin décembre 2023, les
encours sont en augmentation de +87 milliards d’euros, soit
+68,2%, compte tenu d’un effet périmètre de 69 milliards d’euros
(intégration de Degroof Petercam en juin 2024). A noter également
sur le trimestre la poursuite de l’intégration de Degroof Petercam
avec plusieurs réorganisations capitalistiques en France et au
Luxembourg et les fusions effectives des entités légales
prévues au troisième trimestre 2025. Par ailleurs, en 2025,
Indosuez Wealth Management prévoit environ 70 à 80 millions d’euros
de coûts d’intégration supplémentaires liés à Degroof Petercam.
Résultats du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Au quatrième trimestre 2024 le pôle GEA réalise
un produit net bancaire de 2 045 millions d’euros,
en hausse de +31,6% par rapport au quatrième trimestre 2023, porté
par toutes les activités du pôle. Les charges
augmentent de +28% à -930 millions d’euros et le résultat brut
d’exploitation s’établit ainsi à 1 116 millions d’euros, +34,7% par
rapport au quatrième trimestre 2023. Le coefficient
d’exploitation du quatrième trimestre 2024 s’élève à
45,5%, en baisse de -1,3 points de pourcentage par rapport à
la même période en 2023. L’impôt s’établit à -315 millions
d’euros en progression de +82,3%, notamment liée au périmètre des
assurances. Le résultat net part du Groupe du
pôle GEA s’élève à 695 millions d’euros au quatrième
trimestre 2024, en hausse de +27,4% par rapport à la même
période en 2023.
Sur l’année 2024, le pôle GEA réalise un
produit net bancaire de 7 648 millions d’euros, en
hausse de +14,4% par rapport à fin décembre 2023, porté par un très
haut niveau de revenus sur les trois métiers, en Assurances, en
Gestion d’actifs et en Gestion de fortune. Les charges hors FRU
augmentent de +17,1% à -3 365 millions d’euros et le résultat
brut d’exploitation s’établit ainsi à 4 284 millions d’euros
(soit +12,5% par rapport à fin décembre 2023). Le coefficient
d’exploitation hors FRU s’élève à 44%, en augmentation de
+1,0 point de pourcentage par rapport à fin décembre 2023. La
charge d’impôt 2024 s’établit à -973 millions d’euros, en
hausse de 11,7% par rapport à 2023. Ainsi, le résultat net
part du Groupe du pôle GEA s’établit à 2
875 millions d’euros, en hausse de +13,1% par rapport à
2023, en progression sur les trois activités du pôle GEA.
À fin décembre 2024, le pôle GEA contribue à
hauteur de 38% au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. et à hauteur de 28% aux
revenus sous-jacents (hors AHM).
Au 31 décembre 2024, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 12,6 milliards d’euros dont
10,4 milliards d’euros sur les Assurances, 1,3 milliard
d’euros sur la Gestion d’actifs et 0,9 milliard d’euros sur la
Gestion de fortune. Les emplois pondérés du pôle sont de
57,5 milliards d’euros dont 34,5 milliards d’euros sur
les Assurances, 13,7 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs
et 9,4 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à lui à 26,9% à fin
décembre 2024.
Résultats Assurances
Au quatrième trimestre 2024, le produit
net bancaire des assurances atteint
715 millions d’euros, en hausse marquée de +37,1% par
rapport au quatrième trimestre 2023, bénéficiant d’un effet de base
favorable (quatrième trimestre 2023 ayant été impacté par la forte
sinistralité liée aux tempêtes Ciaran et Domingos), de l’activité
dynamique et de la progression des encours. Les revenus du
trimestre se composent notamment de 540 millions d’euros sur
l’épargne retraite55, 93 millions d’euros sur la
protection des personnes56 et 141 millions d’euros sur
le dommage57.
La CSM (Contractual Service
Margin) s’établit à 25,2 milliards d’euros à fin décembre
2024, en hausse de +5,8% sur un an, bénéficiant de l’impact positif
de la réévaluation du stock et de la contribution des affaires
nouvelles supérieure à l’allocation de CSM. Le facteur d’allocation
de CSM s’élève à 7,7% en 2024.
Les charges non attribuables du trimestre
s’établissent à -77 millions d’euros, en hausse de +2,7% par
rapport au quatrième trimestre 2023. Ainsi, le résultat
brut d’exploitation atteint 638 millions d’euros, en
hausse de +42,9% par rapport à la même période en 2023. Les impôts
s’établissent à -218 millions d’euros, alors qu’ils étaient de -79
millions d’euros au quatrième trimestre 2023, en lien avec
l’augmentation du taux d’imposition à 34,5% (+16,7 points de
pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2023). Cette
évolution est notamment liée à une réestimation à la hausse du taux
d’imposition intégrant une baisse de valorisations d’actifs à taux
réduit. Les intérêts minoritaires s’établissement à 3 millions
d’euros par rapport à -32 millions d’euros au quatrième trimestre
2023, impactés par la prise en compte d’éléments comptables liés
aux remboursements d’instruments RT1. Le résultat net part
du Groupe s’établit à 418 millions d’euros, en hausse de
+24,5% par rapport au quatrième trimestre 2023.
Le produit net bancaire de
l’assurance sur l’année 2024 atteint 2 845 millions d’euros, en
hausse de +11,9% par rapport à 2023, en lien avec l’activité
dynamique, la progression des encours, ainsi que la moindre
sinistralité en 2024 par rapport à 2023. Les charges non
attribuables s’établissent à -341 millions d’euros, en
hausse de +9,3%. Le coefficient d’exploitation s’établit ainsi à
12%, en deçà du plafond cible fixé par le Plan Moyen Terme de 15%.
Le résultat brut d’exploitation est de 2 504
millions d’euros (+12,2% par rapport à 2023). La charge d’impôts
s’établit à -572 millions d’euros, en hausse de +16,6% par rapport
au 2023, en lien avec la moindre contribution d’opérations à taux
réduit au taux d’imposition global. Ainsi, le résultat net
part du Groupe atteint 1 884 millions d’euros, en
progression de +14% par rapport à 2023.
Les Assurances contribuent à hauteur de 25% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin décembre 2024 et de 10 % à
leurs revenus sous-jacents.
Crédit Agricole Assurances affiche sa solidité
avec un ratio prudentiel Solvabilité 2 supérieur à 200% au 31
décembre 2024.
Résultats Gestion d’actifs
Au quatrième trimestre 2024, le produit
net bancaire atteint 901 millions d’euros et
affiche une croissance hausse de +14,5% par rapport au quatrième
trimestre 2023, principalement tirée par les revenus de gestion et
de technologie. Les commissions nettes de gestion affichent une
croissance soutenue de +13,5% par rapport au quatrième trimestre
2023, liée au bon niveau d’activité et la progression des encours
moyens sous gestion. Les commissions de surperformance sont
également en progression de +67,6% par rapport au quatrième
trimestre 2023, bénéficiant de la bonne performance des
stratégies actives notamment taux et crédit. Les revenus d’Amundi
Technology poursuivent leur croissance soutenue et progressent de
+47,1% par rapport au quatrième trimestre 2023, amplifiée ce
trimestre par la première consolidation d’aixigo, un leader
européen de la Wealth Tech, dont l’acquisition a été finalisée en
novembre 2024. Les charges d’exploitation
s’élèvent à -506 millions d’euros, en hausse de +16,2% par rapport
au quatrième trimestre 2024, expliquée principalement par l’effet
de la première consolidation d’Alpha Associates et aixigo,
l’accélération des investissements stratégiques, la croissance des
revenus sur les rémunérations variables en lien avec la performance
opérationnelle et des couts d’intégration liés aux
acquisitions58. Retraitée des coûts d’intégration, la
hausse des charges reste inférieure à la progression des revenus,
dégageant ainsi un effet ciseaux positif. Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 395 millions d’euros, en hausse
de +12,5% par rapport au quatrième trimestre 2023, reflétant la
croissance à deux chiffres des revenus. La contribution des
sociétés mises en équivalence, reprenant la
contribution des joint-ventures asiatiques d’Amundi,
s’établit à 29 millions d’euros, en hausse de +1,8% par rapport au
quatrième trimestre 2023. La charge d’impôt s’élève à
-80 millions d’euros (soit -9,6%). Le résultat net avant
déduction des minoritaires s’élève à 341 millions d’euros, en
progression de +18% par rapport à la même période en 2023. Ainsi,
le résultat net part du Groupe s’établit à 226 millions d’euros,
+16,2% par rapport au quatrième trimestre 2023.
Sur l’année 2024, le produit net
bancaire atteint 3 406 millions d’euros, en hausse de
+9,1% en gestion d’actifs, reflet de la croissance des revenus de
gestion, en lien avec la croissance des encours moyens et la très
bonne performance des gestions active et passive. Les revenus
d’Amundi Technology sont également en forte croissance amplifiée
par l’acquisition au cours du quatrième trimestre 2024 d’aixigo.
Les charges d’exploitation hors FRU s’élèvent à
-1 890 millions d’euros, une hausse de +8,8%, expliquée par la
première consolidation d’Alpha Associates et l’aixigo, les
investissements dans les axes de croissance, la hausse des
provisions pour les rémunérations variables en lien avec la
performance opérationnelle ainsi que les coûts
d’intégration58. Le coefficient d’exploitation
hors FRU s’établit à 55,5%, stable par rapport à 2023
(-0,2 points de pourcentage). Ainsi, le résultat brut
d’exploitation augmente de +9,7% par rapport aux à l’année
2023, reflétant la progression des revenus. Le résultat des
sociétés mises en équivalence augmente de +20,9%,
principalement tiré par la JV en Inde qui contribue pour plus de
100 millions d’euros pour la première fois à ce résultat. Au final,
le résultat net part du Groupe s’établit à 849
millions d’euros en hausse de +11,7% par rapport à 2023.
Résultats Gestion de
fortune59
Au quatrième trimestre 2024, le produit
net bancaire de la gestion de fortune s’établit à 430
millions d’euros en hausse de +73,9% par rapport au quatrième
trimestre 2023, bénéficiant de l’impact de l’intégration de Degroof
Petercam en juin 202460. Hors cet effet, les revenus
sont soutenus par la bonne dynamique des commissions de gestion en
lien avec la hausse des encours, compensant la baisse anticipée de
la marge nette d’intérêt sur les dépôts. Les
charges du trimestre atteignent -347 millions
d’euros, en hausse de +60,4% par rapport au quatrième trimestre
2023, impactées par un effet périmètre Degroof
Petercam60 et -12,8 millions d’euros de coûts
d’intégration. Retraitée de ces impacts, l’évolution des charges
est en légère baisse par rapport au quatrième trimestre 2023. Le
coefficient d’exploitation du quatrième trimestre
2024 s’établit à 80,8%, en baisse de -6,8 point de pourcentage par
rapport à la même période en 2023. Retraité des coûts d’intégration
et d’acquisition, le coefficient d’exploitation est de 77,8%. Le
résultat brut d’exploitation atteint 82 millions
d’euros, en forte hausse (x 2,7) par rapport au quatrième trimestre
2023. Le coût du risque du trimestre reste modéré
à -3 millions d’euros, en ligne avec le quatrième trimestre 2023
(-5 millions d’euros). Le résultat net part du
Groupe atteint 51 millions d’euros, en forte progression
(x 3,3) par rapport au quatrième trimestre 2023. Retraité des coûts
d’intégration et d’acquisition61, le résultat net part
du Groupe du quatrième trimestre 2024 s’élève à 60 millions
d’euros.
Sur l’année 2024, le produit net
bancaire du métier gestion de fortune s’établit à
1 397 millions d’euros, en progression de +36,6% par rapport à
fin décembre 2023, bénéficiant notamment de l’intégration de
Degroof Petercam en juin 202462. Les charges hors FRU
sont en augmentation de +37,5% en raison d’un effet périmètre
Degroof Petercam62 et -26,4 millions d’euros de coûts
d’intégration. Retraitée de ces impacts, les charges 2024 sont en
légère hausse de +2,8% par rapport à 2023. Le résultat brut
d’exploitation augmente de +35,0% pour s’établir à 264
millions d’euros. Le coût du risque à fin 2024 est
de -15 millions en hausse de -11 millions d’euros par rapport à fin
décembre 2023, liée à la prise en considération de litiges et le
provisionnement de différents dossiers. Le résultat net sur
autres actifs s’établit à -23 millions d’euros
correspondant essentiellement à des frais d’acquisition de Degroof
Petercam63, retraités en éléments spécifiques. Le
résultat net part du Groupe de l’année 2024
s’établit à 142 millions d’euros, en hausse de 11,1% par rapport à
l’année 2023. Retraité des coûts d’intégration et
d’acquisition63, le résultat net part du Groupe 2024
s’élève à 177 millions d’euros.
La Gestion de fortune contribue à hauteur de 2%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de
Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin décembre 2024 et
5 % de leurs revenus sous-jacents.
Au 31 décembre 2024, les fonds propres alloués à
la Gestion de fortune s’élèvent à 0,9 milliard d’euro; les
emplois pondérés sont de 9,4 milliards d’euros.
Activité du pôle Grandes clientèles
L’ensemble de la Banque de Financement
et d’Investissement (BFI) affiche une fois encore une très
bonne performance au quatrième trimestre 2024 (meilleur niveau de
revenu pour un quatrième trimestre et pour une année). Les
Services financiers aux institutionnels ont
également connu une activité dynamique sur la période.
Au quatrième trimestre, les
revenus sous-jacents de la Banque de Financement et
d’Investissement sont en forte hausse à 1 596 millions
d’euros, soit +9,9% par rapport au quatrième trimestre 2023, portée
par la croissance de ses deux métiers. Les revenus de la
Banque de Financement sont en hausse de +4,4% par
rapport au quatrième trimestre 2023 à 898 millions d’euros. Ceci
s’explique notamment par la bonne performance de la Banque
Commerciale (+4,0% par rapport au quatrième trimestre 2023) portée
par bonne dynamique des activités Corporate notamment sur le
secteur Télécom, et par un bon niveau de revenus des financements
d’actifs et financements de projets, en particulier sur les
Énergies vertes et l’Aéronautique. L’activité de Banque de
Marché et d’Investissement affiche également une
progression de ses revenus de +18,0% par rapport au quatrième
trimestre 2023, à 699 millions d’euros. Elle est soutenue par le
maintien d’un haut niveau de revenus de la Banque de Marché (+17,0%
par rapport au quatrième trimestre 2023) tiré par les activités de
Repo et de Titrisation, et par le bon niveau d’activité de la
Banque d’Investissement (+23,0% par rapport au quatrième trimestre
2023) grâce à la bonne performance des Structurés Actions.
En cumulé, les revenus
sous-jacents de la Banque de Financement et
d’Investissement sont en forte hausse à 6 540
millions d’euros, soit +6,5% par rapport à fin décembre 2023,
portée par la croissance de ses deux métiers. Les revenus de la
Banque de Financement sont en hausse de +5,7% par
rapport au cumulé 2023 et s’établissent à 3 355 millions
d’euros. L’activité de Banque de Marché et
d’Investissement affiche également une progression de ses
revenus de +7,3% par rapport à fin décembre 2023, et atteint 3185
millions d’euros.
La Banque de Financement confirme son
positionnement de leader sur les crédits syndiqués (#1 en
France64 et #2 en EMEA64). CACIB réaffirme sa
bonne position sur les émissions obligataires (#4 All bonds in EUR
Worldwide64) et affiche la position de #2 sur les Green,
Social & Sustainable bonds en EUR65. La VaR
réglementaire moyenne s’établit à 9,5 millions d’euros sur le
quatrième trimestre 2024, en baisse par rapport au troisième
trimestre 2024 à 10,1 millions d’euros, en lien avec l’évolution
des positions et celle des marchés financiers. Elle demeure à un
niveau reflétant la gestion prudente des risques.
Pour les Services financiers aux
institutionnels, le dynamisme commercial et les effets
marchés favorables soutiennent la croissance des encours sur
l’année et compensent la sortie planifiée de clients ISB. Le
quatrième trimestre 2024 marque en effet la poursuite de la
migration des portefeuilles de clients d’ISB (ex RBC Investor
Services en Europe) vers les plateformes de CACEIS, suite à la
fusion effective des entités légales avec celles de CACEIS,
intervenue le 31 mai 2024. La migration des clients est désormais
quasi achevée. Credit Agricole S.A. a annoncé le 19 décembre 2024
la signature d’un accord en vue de l’acquisition de la
participation minoritaire de 30,5% de Santander dans CACEIS, qui
vise à porter la participation de Crédit Agricole S.A. dans CACEIS
à 100%.
Les encours conservés affichent
ainsi une hausse de +4,5% à fin décembre 2024 par rapport à fin
septembre 2024 et une hausse de +12,1% par rapport à fin décembre
2023, pour atteindre 5 291 milliards d’euros. Les
encours administrés sont également en hausse de
+0,3% sur le trimestre et en hausse de +3,0% sur un an, atteignant
3 397 milliards d’euros à fin décembre 2024.
Résultats pôle Grandes clientèles
Au quatrième trimestre 2024, le
produit net bancaire publié du pôle
Grandes clientèles atteint encore une fois un haut
niveau à 2 108 millions d’euros, en hausse de +8,9% par
rapport au quatrième trimestre 2023, soutenu par une excellente
performance des métiers de la Banque de Financement et
d’Investissement, ainsi que des services financiers aux
institutionnels.
Les charges d’exploitation sont
en hausse par rapport au quatrième trimestre 2023 (+7,4%),
augmentation expliquée par les investissements IT et par le
développement de l’activité des métiers. Ainsi le
résultat brut d’exploitation du pôle est
en croissance de +11,6% par rapport au quatrième trimestre 2023 à
810 millions d’euros. Le pôle enregistre une dotation nette globale
du coût du risque de -93 millions d’euros au quatrième trimestre
2024, à comparer à une dotation de -39 millions d’euros au
quatrième trimestre 2023. Le résultat avant impôts publié s’élève à
723 millions d’euros, en croissance sur la période (+4,7%). La
charge d’impôt s’élève à -166 millions d’euros. Enfin, le
résultat net part du Groupe publié atteint 512
millions d’euros au quatrième trimestre 2024, à comparer avec un
résultat publié de 525 millions d’euros au quatrième trimestre
2023.
Sur l’année 2024, le
produit net bancaire publié du pôle Grandes
Clientèles s’établit au plus haut niveau historique à 8 651
millions d’euros, soit +11,2% d’euros par rapport au cumulé 2023.
Les charges d’exploitation hors FRU augmentent de
+11,8% par rapport à la même période à -5 039 millions d’euros, en
raison essentiellement des investissements IT et du développement
de l’activité des métiers. Les charges de l’année incluent des
coûts d’intégration d’ISB pour -97 millions d’euros. Le résultat
brut d’exploitation du cumulé à fin 2024 s’élève à 3 612
millions d’euros, en hausse de +22,0% par rapport au cumulé à fin
2023. Sur la période, le coût du risque est en
dotation nette de -117 millions d’euros, par rapport à une dotation
de -120 millions d’euros à la même période en 2023. Ainsi, la
contribution du pôle au résultat net part du
Groupe publié s’établit à 2 448 millions d’euros, en
forte hausse de +21,7% par rapport au cumulé à fin 2023.
Le pôle contribue à hauteur de 32% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin décembre 2024
et de 31% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2024, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 14
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 147,8 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent s’établit à 17,7% à fin
décembre 2024.
Résultats Banque de financement et
d’investissement
Au quatrième trimestre 2024, le
produit net bancaire publié de la Banque
de Financement et d’Investissement affiche une performance record à
1 573 millions d’euros en hausse de +7,7% par rapport au
quatrième trimestre 2023. Il s’agit d’un quatrième trimestre record
pour la Banque de Financement et d’Investissement. Les
éléments spécifiques ont un impact de -23,7
millions d’euros au quatrième trimestre 2024 (à comparer à +7,8
millions d’euros au quatrième trimestre 2023) et se composent de la
DVA, la partie spread émetteur de la FVA et le secured
lending pour -25,6 millions d’euros (à comparer à +6,0
millions d’euros au quatrième trimestre 2023), ainsi que de la
couverture des portefeuilles de prêts pour +1,9 million d’euros (à
comparer à +1,8 million d’euros au quatrième trimestre 2023).
Les charges d’exploitation
enregistrent une hausse de +6,3% pour s’établir à
-902 millions d’euros, expliquée principalement par les
investissements IT et par le développement de l’activité des
métiers. Le résultat brut d’exploitation
augmente fortement de +9,7% par rapport au quatrième trimestre 2023
et s’établit ainsi à un haut niveau à +671 millions d’euros. Le
coefficient d’exploitation atteint 57,4%, en légère variation de
-0,8 point de pourcentage sur la période. Le coût du
risque enregistre une dotation nette de -86 millions
d’euros, en augmentation par rapport au quatrième trimestre 2023
(-32 millions d’euros). Ce niveau de dotations provient
essentiellement de dotations sur encours sains et est tiré par des
effets modèles. Le niveau global reste toujours bas avec un coût du
risque sur encours de 7 points de base66. Enfin,
le résultat avant impôt du quatrième trimestre
2024 s’élève à 586 millions d’euros, à comparer à 580 millions
d’euros au quatrième trimestre 2023 (en augmentation de +1,0%). La
charge d’impôt atteint -139 millions d’euros. Finalement,
le résultat net part du Groupe
enregistre une baisse de -7,1% pour s’établir à
437 millions d’euros au quatrième trimestre 2024.
Sur l’année 2024, le
produit net bancaire publié
progresse de +7,6% par rapport à un très bon niveau enregistré en
cumulé 2023 pour s’établir à un niveau record sur l’année de 6
568 millions d’euros, avec une croissance équilibrée
entre la Banque de Financement et la Banque d’Investissement. Les
éléments spécifiques sur la période ont un impact
de +28,5 millions d’euros (à comparer à -38,9 millions d’euros en
2023) et se composent de la DVA, la partie spread émetteur de la
FVA et le secured lending pour +20,2 millions d’euros (à comparer à
-14,6 millions d’euros en 2023), ainsi que de la couverture des
portefeuilles de prêts pour +8,2 millions d’euros (à comparer à
-24,3 millions d’euros en 2023).
Les charges hors FRU augmentent
de +5,4%, principalement en lien avec les rémunérations variables,
les investissements IT et la croissance des effectifs, pour
accompagner le développement des métiers. Le coefficient
d’exploitation s’établit à 53,7%, il reste contenu et
inférieur à la cible PMT. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation à 3 040 millions d’euros est en
nette hausse (+22,3% par rapport au cumulé 2023). Le coût
du risque enregistre une dotation nette de -93 millions
d’euros sur l’année 2024, contre une dotation nette de -111
millions d’euros sur l’année 2023. La charge d’impôt s’élève à -748
millions d’euros, en hausse de +29,4%. Au final, le
résultat net part du Groupe s’établit
à 2 152 millions d’euros sur le cumulé 2024, progressant
de +22,7% sur la période.
Les emplois pondérés à fin décembre
2024 s’établissent à 136,9 milliards d’euros, en hausse de
+8,3 milliards d’euros par rapport à fin septembre 2024,
notamment en raison d’un impact change et rating défavorable.
Résultats Services financiers aux
institutionnels
Au quatrième trimestre 2024, le
produit net bancaire des Services
financiers aux institutionnels enregistre une hausse de +12,7% par
rapport au quatrième trimestre 2023 et s’établit à 535 millions
d’euros. Cette progression est portée par la bonne performance des
commissions bénéficiant de la hausse des encours et par l’évolution
favorable de la marge nette d’intérêt. Les charges
d’exploitation sont en hausse de +9,8% à
-396 millions d’euros, et intègrent -2,7 millions d’euros
d’effets périmètre liés à la consolidation des dernières entités
d’ISB ainsi que -26,6 millions d’euros de coûts d’intégration d’ISB
retraité en éléments spécifiques (-24,9 millions de coûts
d’intégration au quatrième trimestre 2023). Hors ces effets, la
hausse des charges est de +9,3% par rapport au quatrième trimestre
2023, liée aux dépenses informatiques et au développement de
l’activité. Le résultat brut d’exploitation
affiche ainsi une progression de +21,7% et s’établit à 139 millions
d’euros au quatrième trimestre 2024. Ainsi, le coefficient
d’exploitation s’élève à 74%, en baisse de -1,9 point de
pourcentage. Hors coûts d’intégration d’ISB, il s’élève à 69,0%. Le
résultat net atteint
110 millions d’euros, en hausse de +36,9% par rapport au
quatrième trimestre 2023. Après partage avec les minoritaires pour
35 millions d’euros, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
s’élève à 75 millions d’euros au quatrième trimestre
2024, en hausse de +36,4% par rapport au quatrième trimestre
2023.
Le produit net bancaire cumulé sur
l’année 2024 atteint 2 083 millions d’euros, en
hausse de +24,2% par rapport à la même période en 2023, porté par
l’intégration d’ISB, la bonne dynamique commerciale et une marge
d’intérêt en évolution favorable sur la période. Les charges
hors FRU sont en hausse de +30,1% et s’établissent
à 1 511 millions d’euros. Ils intègrent un effet périmètre de
-207 millions d’euros sur les six premiers mois 2024 et -97millions
de coûts d’intégrations ISB. Le résultat brut
d’exploitation est en hausse de +20,4% par rapport au
cumulé 2023. Le coefficient d’exploitation,
s’élève à 72,6%, en hausse de 3,3 points par rapport à 2023. Hors
coûts d’intégration ISB, le coefficient d’exploitation s’établit
67,9%. Le résultat net est ainsi en hausse de
+15,8%. Au final, la contribution du métier au résultat net
part du Groupe à fin décembre 2024 s’établit à 296
millions d’euros, en progression de +15,1% par rapport au cumulé
2023.
Activité Services financiers spécialisés
La production commerciale de
Crédit Agricole Personal Finance & Mobility
(CAPFM) atteint 11,7 milliards d’euros au quatrième
trimestre 2024. Elle est en baisse, notamment liée au marché
chinois, de -2,9% par rapport au quatrième trimestre 2023. La part
des financements automobile67 dans la production
trimestrielle s’élève à 50,2% ce trimestre. Le taux client moyen à
la production est en hausse de +5 points de base par rapport au
troisième trimestre 2024. Les encours gérés de
CAPFM s’établissent ainsi à 119,3 milliards d’euros à fin
décembre 2024 en hausse de +5,6% par rapport à fin décembre 2023,
portés par tous les périmètres (Automobile +8,2%68 avec
Crédit Agricole Auto Bank et Leasys, LCL et Caisses Régionales
+5,3%, Autres entités +3,2%). Enfin, les encours
consolidés s’élèvent à 69,1 milliards d’euros à fin
décembre 2024, en hausse de +3,3% par rapport au quatrième
trimestre 2023.
CAPFM a annoncé en janvier 2025 la finalisation
de l’acquisition de 50% de GAC Leasing.
La production commerciale Crédit
Agricole Leasing & Factoring (CAL&F) progresse de
+15,7% par rapport au quatrième trimestre 2023. Elle est portée par
le crédit-bail immobilier et le
financement des énergies renouvelables. Les
encours de crédit-bail sont en hausse de +7,2% sur
un an, à la fois en France (+5,9%) et à l’international (+12,3%) et
atteignent 20,3 milliards d’euros à fin décembre 2024 (dont 16,0
milliards d’euros en France et 4,3 milliards d’euros à
l’international). La production commerciale en
affacturage est en forte hausse, multipliée par deux par
rapport au quatrième trimestre 2023. Elle est portée par la
signature de contrats significatifs à la fois en
France, dont la production progresse de +32.5% au
quatrième trimestre 2024 par rapport au quatrième trimestre 2023,
et à l’international, dont la production est
multipliée par trois et demie au quatrième trimestre 2024 par
rapport au quatrième trimestre 2023. Les encours
d’affacturage à fin décembre 2024 sont en progression de
+3,7% par rapport à fin décembre 2023, et le chiffre d’affaires
factoré est en progression de +6,9% par rapport à la même période
en 2023.
Résultat services financiers spécialisés
Le produit net bancaire du pôle
Services financiers spécialisés s’élève à 915 millions d’euros au
quatrième trimestre 2024, en hausse de +4,0% par rapport au
quatrième trimestre 2023. Les charges s’élèvent à
-447 millions d’euros, en baisse de -0,5% par rapport au quatrième
trimestre 2023 et en baisse de -1,4% hors effet de
base69 lié à la réorganisation des activités mobilité
chez CAPFM du quatrième trimestre 2023. Le coefficient
d’exploitation s’établit à 48,8% soit
-2,2 points de pourcentage par rapport à la même période
en 2023. Le résultat brut d’exploitation
s’établit ainsi à 468 millions d’euros, en hausse de +8,6% par
rapport au quatrième trimestre 2023. Le coût du
risque s’élève à -306 millions d’euros, il est en hausse
de +66,2% par rapport au quatrième trimestre 2023, intégrant ce
trimestre chez CAPFM une révision des modèles entrainant
essentiellement une dégradation du risque non avéré à hauteur de
-50 millions d’euros, ainsi qu’une dotation pour risque juridique,
dont crédit automobile au UK, pour un montant de -30 millions
d’euros. Le résultat des sociétés mises en
équivalence est en hausse de +8,4% par rapport au
quatrième trimestre 2023 et s’élève à 43 millions d’euros intégrant
environ 14 millions d’euros d’éléments non-récurrents ce trimestre.
La variation de valeur des écarts d’acquisition
s’élève à 0 millions d’euros, contre 12 millions d’euros au
quatrième trimestre 2023, et hors effet de base69 lié à
la réorganisation des activités Mobilité chez CAPFM, la variation
est nulle. Le résultat net part du groupe du pôle
atteint 124 millions d’euros, en baisse de -43,1% par rapport
à la même période en 2023, et en baisse de -8,4% hors effet de
base69 lié à la réorganisation des activités Mobilité
chez CAPFM et hors provisions juridique et révision des modèles au
T4-24 chez CAPFM.
Sur l’année 2024, le
produit net bancaire du pôle Services financiers
spécialisés diminue de -2,2%, toutefois il augmente de +6,8% hors
effet de base70 lié à la réorganisation des activités
Mobilités chez CAPFM, comparé à l’année 2023. Cette évolution
favorable est portée par une bonne performance de CAL&F (+6,8%)
ainsi que par des revenus en hausse pour CAPFM hors effet de
base70 (+6,8%), bénéficiant des effets périmètre liés au
pivot stratégique autour de la Mobilité chez CAPFM, ayant conduit à
la consolidation à 100% de Crédit Agricole Auto Bank à partir du
deuxième trimestre 2023 et des activités d’ALD et LeasePlan dans
six pays Européens ainsi qu’à la prise de participation majoritaire
au capital d’Hiflow au troisième trimestre 2023. Les
charges hors FRU augmentent de +6,4% comparé à l’année
2023. Les charges hors FRU, hors effet de base70 et
effets périmètre sont en hausse de +2,3%. Le coefficient
d’exploitation s’élève à 50,6%, soit +4,1 points de
pourcentage par rapport à la même période en 2023 ; hors effet
de base70, la variation est de +0,3 point de
pourcentage. Le coût du risque augmente de +10,1%
par rapport à l’année 2023, à -958 millions d’euros, et augmente de
+21,9% hors effet de base70, cette hausse intègre
notamment l’impact des effets périmètre ainsi qu’une révision des
modèles à hauteur de -50 millions d’euros et une dotation pour
risque juridique, dont crédit automobile au UK, d’un montant de -30
millions d’euros au quatrième trimestre 2024 chez CAPFM. La
contribution des sociétés mises en équivalence est
en baisse de -3,3% par rapport à la même période en 2023, et en
baisse de -25,5% hors effet de base70, en lien avec la
consolidation de Crédit Agricole Auto Bank en intégration globale à
compter du deuxième trimestre 2023 alors qu’elle était
comptabilisée en mise en équivalence auparavant. Le
résultat sur autres actifs s’élève à -12 millions
d’euros à fin décembre 2024, contre 71 millions d’euros à fin
décembre 2023 et -18 millions d’euros hors effet de
base70. La variation de valeur des écarts
d’acquisition s’élève à 0 millions d’euros sur l’année
2024, contre 12 millions d’euros sur l’année 2023, et hors effet de
base70 lié à la réorganisation des activités Mobilité
chez CAPFM, la variation est nulle. Le
résultat net part du Groupe s’établit ainsi à 625
millions d’euros, en baisse de -26,6% par rapport à l’année 2023,
et en baisse de -7,5% hors effet de base70 lié à la
réorganisation des activités Mobilités chez CAPFM.
Le pôle contribue à hauteur de 8% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin
décembre 2024 et de 13% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2024, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 7,2 milliards d’euros et les
emplois pondérés du pôle sont de 76,2 milliards
d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 8,1% sur les douze mois 2024.
Résultats Financement Personnel et
Mobilité
Le produit net bancaire de
CAPFM atteint 722 millions d’euros au quatrième trimestre 2024, en
hausse de +4,5% par rapport au quatrième trimestre 2023 avec un
effet prix positif notamment grâce à un taux de marge à la
production qui s’améliore de +75 points de base au quatrième
trimestre 2024 par rapport au quatrième trimestre 2023 (et en
hausse de +31 points de base par rapport au troisième trimestre
2024), et avec des éléments non récurrents pour environ 30 millions
d’euros au quatrième trimestre 2024. Les charges
sont en baisse de -0,7% et s’établissent à -347 millions d’euros,
et elles sont en baisse de -1,9% hors effet de base71
lié à la réorganisation des activités Mobilité par rapport à la
même période en 2023. Le résultat brut
d’exploitation s’établit ainsi à 375 millions d’euros, en
hausse de +9,9%. Le coefficient d’exploitation
s’élève à 48,1%, soit -2,5 points de pourcentage par rapport à la
même période en 2023 et -3,2 points de pourcentage hors effet de
base71 lié à la réorganisation des activités Mobilité.
Le coût du risque augmente de +68,4% à
-286 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2023,
intégrant ce trimestre, une révision des modèles entrainant
essentiellement une dégradation du risque non avéré à hauteur de
-50 millions d’euros, ainsi qu’une dotation pour risque juridique,
dont crédit automobile au UK, pour un montant de -30 millions
d’euros. Le coût du risque sur encours s’établit
ainsi à 127 points de base72, en dégradation de +6
points de base par rapport au quatrième trimestre 2023. Le taux de
créances douteuses atteint 4,7% à fin décembre 2024, en
augmentation de +0,2 point de pourcentage par rapport à fin
septembre 2024, et le taux de couverture atteint 73,2%, en
diminution de -1,0 point de pourcentage par rapport à fin septembre
2024. La contribution des sociétés mises en
équivalence est en hausse de +9,7% par rapport à la même
période en 2023. Hors effet de base71 lié à la
réorganisation des activités Mobilité, la variation la
variation de valeur des écarts d’acquisition est
nulle, elle s’élevait à 12 millions d’euros au quatrième trimestre
2023. Ainsi, le résultat net part du Groupe
atteint 74 millions d’euros au quatrième trimestre 2024, soit
-56,2% par rapport à la même période l’année dernière. Hors effet
de base71 et hors provisions juridique et révision des
modèles, le résultat net part du Groupe est en baisse de
-11,7%.
Sur l’année 2024, le
produit net bancaire de CAPFM atteint 2 764
millions d’euros, en diminution de -4,3% par rapport à l’année
2023, mais en progression de +6,8% hors effet de base lié à la
réorganisation des activités Mobilité73, bénéficiant des
effets périmètre liés au pivot stratégique autour de la Mobilité
ayant conduit à la consolidation à 100% de Crédit Agricole Auto
Bank à partir du deuxième trimestre 2023, à l’acquisition de
l’activité d’ALD et LeasePlan dans six pays Européens et enfin à la
prise de participation majoritaire au capital d’Hiflow au troisième
trimestre 2023. Les charges hors FRU s’établissent
à -1 382 millions d’euros, en hausse de +7,0% par rapport à 2023.
Les charges hors FRU, hors effet de base73 et hors
effets périmètre sont en hausse de +1,7%. Le résultat brut
d’exploitation s’établit ainsi à 1 382 millions d’euros,
en baisse de -12,8%, et en hausse de +6,4% hors effet de
base73. Le coefficient d’exploitation
s’élève à 50,0%, soit +5,3 points de pourcentage par rapport à la
même période en 2023 ; retraitée de l’effet de
base73, la variation est de +0,7 point de pourcentage.
Le coût du risque augmente de +8,6% par rapport à
l’année 2023, à -877 millions d’euros, et augmente de +21,3%
hors effet de base73. Cette hausse intègre notamment
l’impact des effets périmètre, ainsi qu’une révision des modèles
entrainant essentiellement une dégradation du risque non avéré à
hauteur de -50 millions d’euros, et une dotation pour risque
juridique, dont crédit automobile au UK, pour un montant de -30
millions d’euros. La contribution des sociétés mises en
équivalence est en légère baisse de -0,8% par rapport à la
même période en 2023, et en baisse de -22,9% hors effet de
base73 en lien avec les effets périmètres de Crédit
Agricole Auto Bank consolidée en intégration globale au deuxième
trimestre 2023 alors qu’elle était comptabilisée en mise en
équivalence auparavant. Le résultat sur autres
actifs est en baisse de -82,1 millions d’euros entre
l’année 2024 et l’année 2023, toutefois, hors effet de
base73, il est en hausse de +7 millions d’euros. La
variation de valeur des écarts d’acquisition
s’élève à 0 millions d’euros sur l’année 2024, contre 12 millions
d’euros sur l’année 2023, et hors effet de base73 lié à
la réorganisation des activités Mobilité, la variation est nulle.
Ainsi, le résultat net part du Groupe atteint
422 millions d’euros sur l’année 2024, soit -37,5% par rapport
à la même période l’année dernière, et hors effet de
base73, le résultat net part du Groupe est en baisse de
-15,4% par rapport à la même période en 2023.
Résultats Leasing &
Affacturage
Le produit net bancaire de
CAL&F atteint 193 millions d’euros, en hausse de
+1,9% par rapport au quatrième trimestre 2023. Cette hausse est
portée par l’affacturage qui bénéficie d’effets volume favorables,
(hausse du chiffre d’affaires factoré). Les
charges sont stables à +0,4%, et le
coefficient d’exploitation s’établit à 51,7%, en
amélioration de -0,8 point de pourcentage par rapport au quatrième
trimestre 2023. Le résultat brut d’exploitation
atteint 93 millions d’euros, en hausse de +3,5%, avec un effet
ciseaux positif de +1,5 point de pourcentage. Le coût du
risque s’élève à -20 millions d’euros, en hausse de +40,1%
par rapport à la même période en 2023. Cette hausse provient
notamment des marchés professionnels et des PME. Le coût du
risque sur encours s’élève à 24 points de
base72, en hausse de +4 points de base par rapport au
quatrième trimestre 2023. Ainsi, le
résultat net part du Groupe
s’établit à 50 millions d’euros, en hausse de +1,7% par
rapport au quatrième trimestre 2023.
Sur l’année 2024, le
produit net bancaire est en hausse de +6,8% par
rapport à l’année 2023 à 756 millions d’euros. Les charges
hors FRU sont en hausse de +4,3% à 398 millions d’euros.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation affiche une
bonne progression à +15,1% par rapport à l’année 2023, pour
atteindre 358 millions d’euros. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit à 52,6%, en
amélioration de -1,2 point de pourcentage par rapport à l’année
2023. Le coût du risque est en hausse de +29,7%
par rapport à la même période de 2023, pour s’établir à -81
millions d’euros. Enfin, le
résultat net part du Groupe
s’élève à 203 millions d’euros, en hausse de +15,0% par rapport à
l’année 2023.
Activité de la Banque de proximité Crédit Agricole
S.A.
En Banque de proximité chez
Crédit Agricole S.A. ce trimestre, l’activité est solide,
l’équipement des clients en assurances progresse. La production de
crédits habitat en France est en reprise progressive et reste en
hausse pour les entreprises. À l’international, l’activité de
crédits est dynamique.
Activité Banque de proximité en
France
Au quatrième trimestre 2024,
l’activité reste soutenue avec le rebond du crédit immobilier et
des dépôts à vue non rémunérés qui progressent sur le trimestre. La
conquête brute est dynamique, avec 60 000 nouveaux clients ce
trimestre.
Le taux d’équipement en assurances automobile,
MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV progresse de
+0,4 point de pourcentage pour s’établir à 27,9% à fin décembre
2024.
La production de crédits s’élève à 8,5 milliards
d’euros, en hausse de +34,2% sur un an. Le quatrième trimestre 2024
confirme une bonne dynamique de la production de crédits
immobiliers (+59,3% par rapport au quatrième trimestre 2023 et
+10,6% par rapport au troisième trimestre 2023) soutenue par la
politique tarifaire volontariste. Le taux moyen à la production des
prêts habitats s’établit à 3,24%, en baisse de -14 points de base
par rapport au troisième trimestre 2024 et -92 points de base sur
un an. Le taux du stock des crédits habitat s’améliore de +5 points
de base sur le trimestre et de +18 points de base sur un an. La
bonne dynamique de production de crédits se poursuit sur le marché
des entreprises (+28,9% sur un an) et des professionnels (+19,3%
sur un an) mais ralentit sur la consommation
(-8,2%), dans un contexte économique contraint.
Les encours de crédits s’établissent à 171
milliards d’euros à fin décembre 2024, en progression de +1,1% sur
le trimestre et sur un an (dont sur un an +1,3% sur les crédits
habitats, +0,8% sur les crédits aux professionnels, +0,7% sur les
crédits entreprises). Les encours de collecte s’établissent à 255,0
milliards d’euros à fin décembre 2024, en hausse de +3,0% sur un
an, tirés par la collecte rémunérée et les ressources hors-bilan.
Sur le trimestre, les encours de collecte sont également en hausse
de +0,7%, grâce à la progression des encours de dépôts à vue (+1,1%
par rapport à fin septembre 2024) dans un environnement qui reste
incertain, ainsi que des dépôts à terme (+1,2% par rapport à fin
septembre 2024). La collecte hors-bilan bénéficie d’un effet marché
positif sur un an pour l’ensemble des segments et d’une collecte
nette positive en assurance-vie.
Activité Banque de proximité en
Italie
Au quatrième trimestre 2024, la
conquête brute de CA Italia atteint 45 000 nouveaux
clients.
Les encours de crédit de CA Italia à fin
décembre 2024 s’établissent à 62,1 milliards
d’euros74, en hausse de +1,7% par rapport à fin décembre
2023, dans un marché italien en baisse75, portés par le
marché des particuliers dont les encours augmentent de +3,2% et
celui des entreprises avec une hausse des encours de 3,6%. La
production de crédits, portée par une bonne dynamique sur
l’ensemble des marchés, est en hausse de +4,5% par rapport au
quatrième trimestre 2023. La production de crédits habitat est de
bon niveau mais affiche toutefois une baisse par rapport au
quatrième trimestre 2023 (-6,3%) qui était déjà très élevé. Le taux
du stock sur les crédits diminue de -20bp par rapport au troisième
trimestre 2024, mais affiche une baisse moins forte que les taux du
marché.
Les encours de collecte à fin décembre 2024
s’élèvent à 120 milliards d’euros, en hausse de +3,6% par rapport à
fin décembre 2023 ; la collecte bilan est stable à +0,5% par
rapport à l’année dernière et le coût de la collecte diminue.
Enfin, la collecte hors bilan augmente de +7,7% et bénéfice d’un
effet de marché et d’une collecte nette positive.
Le taux d’équipement en assurances automobile,
MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse
chez CA Italia à 20,0%, en hausse de 1,2 point de pourcentage
par rapport au quatrième trimestre 2023.
Activité Groupe Crédit Agricole en
Italie76
Les métiers du Groupe présents en Italie ont
poursuivi leur développement sur l’ensemble de l’année 2024. Ils
servent 6,1 millions de clients à fin décembre 2024 et la part de
marché du Groupe s’élève à 5%77 en Italie à fin
2024.
Crédit Agricole Italie a le meilleur IRC parmi
les banques commerciales78. Les métiers du Groupe se
classent 2ème en crédit à la consommation79,
3ème en gestion d’actifs80, et
4ème en bancassurance vie81.
Les encours de crédits s’élèvent à 102 milliards
d’euros à fin décembre 2024 (+2% par rapport fin décembre 2023).
Les encours de collecte globaux atteignent 340 milliards d’euros à
fin décembre 2024 (+2,7% par rapport à fin décembre 2023).
Activité Banque de proximité à
l’international hors Italie
Pour les Banques de proximité à
l’international hors Italie, les encours de crédit sont
stables à -0,2% à cours courant à fin décembre 2024 par rapport à
fin décembre 2023 (+5,2% à change constant). Les encours de
collecte sont en hausse à +1,2% à change courant (+8,9% à change
constant) sur la même période.
En particulier en Pologne, les encours de crédit
augmentent de +3,8% par rapport à décembre 2023 (+2,1% à change
constant) et la collecte de +7,5% (+9,3% à change constant), dans
un contexte de concurrence élevée sur les dépôts. Par ailleurs, la
production de crédit en Pologne reste dynamique et augmente de +9%
par rapport au quatrième trimestre 2023 à change courant (+6,3% à
change constant).
En Egypte, les encours de crédit varient de
-16,4% entre fin décembre 2024 et fin décembre 2023 (+29,3% à
change constant). Sur la même période, la collecte varie de -26,8%
mais reste en hausse de +13,2% à change constant.
L’excédent net de collecte sur les crédits de la
Pologne et de l’Egypte s’élève à 2,4 milliards d’euros au 31
décembre 2024, et atteint 4,1 milliards d’euros en incluant
l’Ukraine.
Résultats Banque de proximité en France
Au quatrième trimestre 2024 le
produit net bancaire de LCL atteint 960 millions d’euros,
stable (+0,1%) par rapport au quatrième trimestre 2023 (+0,8% hors
reprise de la provision pour épargne logement au quatrième
trimestre 202382). La hausse des commissions (+8,4%
T4/T4) est portée par l’ensemble des activités (hors gestion
mobilière), et plus particulièrement par une bonne dynamique sur
les flux monétiques et les cotisations carte. La MNI est en baisse
de -7,7% T4/T4 (-6,6% hors reprise de la provision pour épargne
logement au quatrième trimestre 202382). Ce trimestre,
la marge nette d’intérêt est soutenue par la progression du
rendement des crédits (repricing du stock + 18 pb T4/T4 et +5pb
T4/T3) permettant de compenser la hausse du coût des ressources et
une moindre contribution de la macrocouverture.
Les charges sont en baisse de -1,1% et
s’établissent à -647 millions d’euros et bénéficient notamment d’un
effet de base favorable (éléments non récurrents enregistrés au
quatrième 2023 incluant des provisions sur les volets RH,
immobiliers et IT) permettant de compenser la poursuite des
investissements liés aux dépenses informatiques et externes
(marketing, communication). Le coefficient d’exploitation s’établit
à 67,4%, en baisse de 0,8 point de pourcentage par rapport au
quatrième trimestre 2023. Le résultat brut d’exploitation est en
hausse de +2,7%, à 313 millions d’euros.
Le coût du risque est en baisse de -19,3% par
rapport au quatrième trimestre 2023 et s’établit à -78 millions
d’euros (dont -42 millions d’euros sur le coût du risque sur
encours sains, -36 millions d’euros sur le risque avéré), le coût
du risque sur encours demeure stable à 22 points de base, dans un
contexte de détérioration sur les PME et les professionnels. Le
taux de couverture s’établit à 62,6% à fin décembre 2024 (+2,8
points de pourcentage par rapport à fin septembre 2024). Le taux de
créances douteuses atteint 2,0% à fin décembre 2024, -0,1 point de
pourcentage par rapport à fin septembre 2024. Au final, le résultat
net part du Groupe augmente de +13,1% par rapport au quatrième
trimestre 2024 (+16,3% hors effet de base EL82).
Sur l’année 2024, les revenus
de LCL sont en hausse de +0,6% par rapport à 2023 et atteignent
3 872 millions d’euros (+2,6% hors effet de base
EL83). La marge nette d’intérêt est en baisse de -1,6%
(+1,3% hors effet de base EL83), bénéficiant du
repricing progressif des crédits permettant de compenser la hausse
du coût des ressources. Les commissions sont en hausse de +2,7% par
rapport à 2024 (+3,9% hors effet de base image cheque84
en 2023), en particulier sur les segments de l’assurance-vie
soutenue par la hausse des encours dans un contexte de marché
favorable, sur l’assurance non-vie et sur les moyens de paiement et
la gestion de comptes. Les charges hors FRU sont en hausse de +2,2%
en raison de la poursuite des investissements liés aux dépenses
informatiques et externes (marketing, communication). Le
coefficient d’exploitation hors FRU s’établit à 63,2% (+1,0 point
de pourcentage par rapport à 2023). Le résultat brut d’exploitation
progresse de +1,0% sur un an. Le coût du risque augmente de +24,0%,
impacté par la hausse du risque avéré sur le marché des entreprises
incluant des dossiers spécifiques de place et sur le marché retail
(professionnels et crédit à la consommation). Au final, la
contribution du métier au résultat net part du groupe atteint 790
millions d’euros et diminue de -5,4% (+1,8% hors effet de base EL
et reprise amende image chèque).
Au final, le métier contribue à hauteur de 10%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) en 2024
et de 14% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2024, les fonds propres
alloués au métier s’élèvent à 5,4 milliards d’euros et les
emplois pondérés du pôle sont de 56,8 milliards
d’euros. Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 13,7% en 2024.
Résultats Banque de proximité à
l’international85
Au quatrième trimestre 2024,
les revenus de la Banque de proximité à
l’international s’établissent à
969 millions d’euros, stables par rapport au quatrième trimestre
2023 (-0,5% à change courant ; +2,8% à change constant). Les
charges d’exploitation sont maitrisées s’élèvent à
568 millions d’euros, en baisse de -9,5% (-8,3% à cours
constant). Par conséquent, le résultat brut
d’exploitation s’établit à 401 millions d’euros, en hausse
de +15,7% (+24,6% à change constant) sur la période. Le
coût du risque atteint -100 millions d’euros, en
baisse de -2,5% par rapport au quatrième trimestre 2023 (-0,5% à
change constant).
Finalement, le résultat net part du
Groupe pour CA Italia, CA Egypte et CA Pologne et CA
Ukraine s’élève à 158 millions d’euros au quatrième
trimestre 2024, en hausse de +54% (+68,6% à cours constant).
Sur l’ensemble de l’année 2024,
les revenus de de la Banque de proximité à
l’international augmentent de +2,8% pour s’établir à
4 059 millions d’euros (+1,0% à change constant). Les
charges hors FRU sont maitrisées à -2 148 millions
d’euros, en augmentation de +1,4% par rapport à 2023. Le
résultat brut d’exploitation s’établit à
1 911 millions d’euros, en hausse de +6,7% (+5,3% à change
constant). Le coût du risque est en baisse de
-32,5% (-21,2% à change constant) à -313 millions d’euros par
rapport à 2023. Au final, le résultat net part du
Groupe de la Banque de proximité à
l’international s’établit à 836 millions d’euros, par
rapport à 703 millions d’euros réalisés en 2023.
Sur l’ensemble de l’année 2024, la Banque de
Proximité à l’International contribue à hauteur de 11% au résultat
net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors AHM) et de 15% à leurs revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2024, le capital alloué au pôle
Banque de Proximité à l’International s’élève à 4,5 milliards
d’euros et les emplois pondérés sont de 46,9 milliards
d’euros.
Résultats Italie
Au quatrième trimestre 2024,
les revenus de Crédit Agricole Italia
s’établissent à 733 millions d’euros, en hausse de +2,7% par
rapport au quatrième trimestre 2023. La marge d’intermédiation
reste relativement stable depuis le quatrième trimestre 2023 (-0,2%
par rapport au quatrième trimestre 2023) et les commissions (-0,1%)
bénéficient du dynamisme des commissions sur encours gérés (+18,8%
par rapport au quatrième trimestre 2023). Les charges
d’exploitation hors DGS sont stables à +0,8% par rapport au
quatrième trimestre 2023.
Le coût du risque s’élève à -76 millions au
quatrième trimestre 2024, en baisse de -21,2% par rapport au
quatrième trimestre 2023 et correspond pour la quasi-totalité à des
provisions au titre du risque avéré. Le coût du risque sur
encours86 est à 40 points de base, en amélioration de 4
points de base par rapport au troisième trimestre 2024. Le taux de
créances douteuses s’améliore par rapport au troisième trimestre
2024 et s’établit à 2,9% et le taux de couverture s’établit à 75,1%
(+1,5 point de pourcentage par rapport au troisième trimestre
2024). Le résultat net part du Groupe de CA Italia s’établit ainsi
à 112 millions d’euros en hausse de +74,3% par rapport au quatrième
trimestre 2023.
Sur l’ensemble de l’année 2024,
les revenus de Crédit Agricole
Italia sont en hausse de +1,3% pour s’établir à 3 056
millions d’euros. Les charges hors FRU et hors DGS
(fonds de garantie des dépôts en Italie) sont maitrisées à 1 602
millions d’euros, +0,1% par rapport à l’ensemble de l’année 2023.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation s’établit à
1 396 millions d’euros, en légère hausse de +6,1% par rapport à
2023. Le coût du risque s’établit à -246 millions
d’euros, il est en baisse de -25,5% par rapport à 2023. Au final,
le résultat net part du Groupe de CA Italia
s’établit à 608 millions d’euros, en hausse de +12,7% par rapport à
2023.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de CA Italia s’établit à 20,8% au 31
décembre 2024.
Résultat Groupe Crédit Agricole en
Italie87
Sur l’ensemble de l’année 2024,
le résultat net part du Groupe sous-jacent des
entités en Italie atteint 1 254 millions d’euros en progression de
20% par rapport à l’année 2023. Il reflète la poursuite de la
dynamique des différentes lignes métiers présentes, en particulier
sur la banque de détail, les métiers de la gestion de l’épargne et
Assurances et sur la grande clientèle. En termes de répartition par
métiers, ce résultat se ventile de la façon suivante : 49%
pour la Banque de proximité, 18% pour les Services financiers
spécialisés, 21% pour la Gestion de l’épargne et l’Assurance, et
12% pour la Grandes Clientèles. Enfin, la contribution de l'Italie
représente 16% du résultat net part du Groupe de Crédit Agricole
S.A de l’ensemble de l’année 2024.
Résultats Banque de proximité à
l’international - hors Italie
Au quatrième trimestre 2024,
les revenus de la Banque de proximité à
l’international hors Italie s’établissent à 236 millions
d’euros, en progression de -9,3% (+3,3% à change constant) par
rapport au quatrième trimestre 2023. Les revenus en Pologne
augmentent de +2,5% par rapport au quatrième trimestre 2023 (+0,1%
à change constant) portés par une marge nette d’intérêts en hausse.
Les revenus en Egypte baissent (-21,5% par rapport au quatrième
trimestre 2023) compte tenu de l’évolution des cours de change
(dans un contexte de dévaluation de la devise EGP) mais restent
très bien orientés à cours constants (+25%), bénéficiant en effet
d’une forte augmentation de la marge d’intérêt. Les charges
d’exploitation de la Banque de proximité à
l’international hors Italie s’élèvent à 126 millions
d’euros, en baisse de -1,3% par rapport au quatrième trimestre 2023
(+5,1% à change constant). Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 110 millions d’euros, en baisse
de -17,1% (+1,9% à change constant) par rapport au quatrième
trimestre 2023. Le coût du risque reste maitrisé
et atteint -24 millions d’euros, contre -6 millions d’euros au
quatrième trimestre 2023. Par ailleurs, à fin décembre 2024, le
taux de couverture des encours de crédit reste élevé en Pologne et
en Egypte à 124% et à 151% respectivement. En Ukraine, le taux de
couverture reste prudent (409%). Au final, la contribution de la
Banque de proximité à l’international hors Italie
au résultat net part du Groupe est de 46 millions d’euros, en
hausse de 20,2% par rapport au quatrième trimestre 2023 à change
courant (+56,4% à change constant).
Sur l’ensemble de l’année 2024,
les revenus de la Banque de proximité à
l’international hors Italie s’établissent à 1 003 millions
d’euros, en hausse de +7,7% (+19,0% à change constant) par rapport
à 2023, tirés par la hausse de la marge net d’intérêt. Les revenus
en Pologne augmentent de manière dynamique de +21% par à 2023 (+15%
à change constant) portés par la marge nette d’intérêts et les
commissions. Les revenus en Egypte baissent légèrement de -3% à
change courant par rapport à 2023, compte tenu de l’évolution des
cours de change (dans un contexte de dévaluation de la devise EGP)
mais restent très bien orientés à cours constants (+43% par rapport
à 2023), bénéficiant en effet d’une forte augmentation de la marge
d’intérêt. Les charges d’exploitation augmentent
de +6,9% par rapport à 2023 (+10,6% à change constant) et s’élèvent
à -488 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation est de 48,6%
à fin décembre 2024 (en amélioration de 0,4 point par rapport au
coefficient d’exploitation à fin décembre 2023). Grâce à la forte
progression des revenus, le résultat brut
d’exploitation s’établit à 515 millions d’euros, en hausse
de 8,5% (+28,1% à change constant) par rapport à 2023. Le
coût du risque s’établit à -67 millions d’euros,
en baisse de -50,0% (-49,1% à change constant) par rapport à 2023.
Au final, la contribution de la Banque de proximité à
l’international hors Italie au résultat net part du
Groupe est de 228 millions d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI (hors CA Italia) s’établit à
29,5% au 30 septembre 2024.
Au 31 décembre 2024, le pôle Banque de
proximité dans son ensemble contribue à
hauteur de 21% au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) et de 29% aux
revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2024, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 9,9 milliards d’euros. Les emplois pondérés du
pôle sont de 103,7 milliards.
Résultat Activités hors métiers
Le résultat net part du Groupe
des activités hors métiers s’établit à +18 millions d’euros au
quatrième trimestre 2024 en hausse de
+236 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre
2023. La contribution positive du pôle
Activités hors métiers s’analyse en distinguant la
contribution « structurelle » (-26 millions d’euros) des
autres éléments (+44 millions d’euros).
La contribution de la composante « structurelle » (-26
millions d’euros) est en hausse de +193 millions d’euros par
rapport au quatrième trimestre 2023 et se décompose en trois types
d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -354 millions d’euros
au quatrième trimestre 2024, en baisse de -116 millions d’euros,
notamment à cause d’un effet rattrapage défavorable sur l’impôt sur
les sociétés pour -91 millions d’euros.
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier, CATE et BforBank intégrés en mise en
équivalence. Leur contribution, à +315 millions d’euros au
quatrième trimestre 2024, est en hausse de +297 millions d’euros
par rapport au quatrième trimestre 2023, intégrant l’impact
favorable de la revalorisation des titres Banco BPM pour +234
millions d’euros en Produit Net Bancaire (+271 m€ au quatrième
trimestre 2024 contre +37 m€ au quatrième trimestre 2023), ainsi
qu’un acompte sur dividende pour un montant de +60 millions en
Produit Net Bancaire.
- Les activités
support du Groupe. Leur contribution s’élève à +12 millions d’euros
ce trimestre (+12 millions d’euros par rapport au quatrième
trimestre 2023).
La contribution des
« autres éléments » est en hausse de +43 millions
d’euros par rapport au quatrième trimestre 2023.
L’effet lié aux « marges internes » au moment de la
consolidation de l’activité assurances au niveau de Crédit Agricole
est comptabilisé dans le pôle Activités Hors Métiers. Sur le
trimestre, l’impact des marges internes est de -198 millions
d’euros en revenus et de +198 millions d’euros en charges.
Sur l’année 2024, le
résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle AHM s’élève à -488
millions d’euros, en hausse de +105 millions d’euros par
rapport à l’année 2023. La composante structurelle contribue à
hauteur de -539 millions d’euros et les autres éléments du pôle
enregistrent une contribution de +51 millions d’euros sur
l’année.
La contribution de la composante « structurelle » est en
hausse de +160 millions d’euros comparé à l’année 2023 et se
décompose en trois types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -1
120 millions d’euros sur l’année 2024, en baisse de -202
millions d’euros par rapport à l’année 2023, intégrant notamment un
effet de base s’élevant à -171 millions d’euros lié à la reprise de
provision épargne logement comptabilisée au troisième trimestre
2023 ainsi que -42 millions d’euros liés à la reprise sur le
dossier Exchange Image Chèque au deuxième trimestre 2023 ;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier et BforBank: leur contribution, à
+549 millions d’euros sur l’année 2024, est en hausse par
rapport à l’année 2023 de +343 millions d’euros. Cette
hausse intègre notamment la fin de la période de constitution du
FRU (+77 millions d’euros) et l’impact de la valorisation et du
dividende des titres Banco BPM pour +387 millions d’euros ;
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est de +32 millions
d’euros sur l’année 2024 en hausse de +19 millions d’euros comparé
à l’année 2023.
La contribution des
« autres éléments » est en baisse de -55
millions d’euros comparé à l’année.
L’effet lié aux « marges internes » au moment de la
consolidation de l’activité assurances au niveau de Crédit Agricole
est comptabilisé dans le pôle Activités Hors Métiers. Sur l’année,
l’impact des marges internes est de -832 millions d’euros en
revenus et de +832 millions d’euros en charges.
Au 31 décembre 2024, les emplois pondérés sont
de 30 milliards d’euros.
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 31 décembre 2024, le ratio
Common Equity Tier 1 (CET1)
phasé du Groupe Crédit Agricole s’établit à 17,2%,
en baisse de -0,2 point de pourcentage par rapport à fin septembre
2024. Ainsi, le Groupe Crédit Agricole affiche un coussin
substantiel de 7,4 points de pourcentage entre le
niveau de son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 9,8%. Le ratio
CET1 non phasé atteint 17,1%.
Au cours du quatrième trimestre 2024 :
- Le ratio CET1
bénéficie d’un impact de +25 points de base lié au résultat
conservé.
- L’évolution des
emplois pondérés liée à la croissance organique
des métiers impacte le ratio CET1 du Groupe à
hauteur de -28 points de base (cf. détail ci-dessous), compte tenu
notamment d’un effet rating de -15 points de base.
- Les effets
méthodologiques, M&A et autres ont un impact défavorable de -14
points de base et intègrent en particulier l’impact Bâle 4 de -12
points de base lié à la consolidation des activités de leasing.
Le ratio Tier
1 phasé ressort à 18,3% et le ratio global phasé est
à 20,9% à fin décembre 2024.
Le ratio de levier phasé ressort à 5,5%, stable
par rapport à fin septembre 2024, bien au-dessus de l’exigence
réglementaire de 3,5%.
Les emplois pondérés du Groupe Crédit Agricole
s’élèvent à 653 milliards euros, en hausse de +17,5 milliards
d’euros par rapport au 30 septembre 2024. La variation se décompose
par métier de la façon suivante : Banques de proximité +6,9
milliards d’euros (dont +4,1 milliards d’effets ratings
défavorables sur LCL et les Caisses régionales), Gestion de
l’épargne et assurances -1,3 milliard d’euros, Services financiers
spécialisés +4,3 milliards d’euros, Grande clientèle +7,3 milliards
d’euros (impactée par des effets change et rating défavorables) et
Activités hors métiers +0,3 milliard d’euros.
Seuils de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD et L-MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 décembre 2024, dispose d’une marge de sécurité de 666
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 44
milliards d’euros de capital CET1.
Le non-respect de l’exigence de coussin de ratio
de levier entraînerait une restriction de distributions et le
calcul d’un montant maximal distribuable (L-MMD).
Au 31 décembre 2024, le Groupe Crédit
Agricole dispose d’une marge de sécurité de 197
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du L-MMD, soit
43 milliards d’euros de capital Tier 1. Au niveau du
Groupe Crédit Agricole, c’est la distance au seuil de déclenchement
du L-MMD qui détermine la distance jusqu'à la restriction de
distribution.
Crédit Agricole S.A., au 31
décembre 2024, dispose d’une marge de sécurité de 296
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 12
milliards d’euros de capital CET1. Crédit Agricole S.A.
n'est pas soumis à l’exigence de L-MMD.
TLAC
Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences de ratio TLAC suivantes
:
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1%, le coussin contracyclique fixé à
0,77%, ainsi que le coussin pour le risque systémique de 0,05% pour
le Groupe CA au 31 décembre 2024). En tenant compte de l’exigence
globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole
doit respecter un ratio TLAC supérieur à 22,3% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
L’objectif 2025 du Groupe Crédit
Agricole est de conserver un ratio TLAC supérieur ou égal à 26% des
RWA hors dette senior préférée éligible.
Au 31 décembre 2024, le ratio TLAC du
Groupe Crédit Agricole s’élève à 26,9% des RWA et
8,0% de l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible88, soit bien au-delà
des exigences. Le ratio TLAC exprimé en pourcentage des actifs
pondérés des risques s’inscrit en baisse de 40 points de base sur
le trimestre, en raison d’une progression des risques pondérés sur
la période plus forte que celle des fonds propres et éléments
éligibles. Exprimé en pourcentage de l’exposition en levier (LRE),
le ratio TLAC est en baisse de 20 points de base par rapport à
septembre 2024.
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 460 points de base,
soit 30 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 22,3%
des RWA.
À fin décembre 2024, 10,4 milliards d’euros
équivalent ont été émis sur le marché (dette senior non préférée et
Tier 2), ainsi que 2,5 milliards d’euros d’AT1. Le montant de
titres senior non préférés du Groupe Crédit Agricole pris en compte
dans le calcul du ratio TLAC s’élève à 34,5 milliards d’euros.
MREL
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Au
31 décembre 2024, le Groupe Crédit Agricole doit respecter une
exigence minimale de MREL total de :
- 22,01% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,77%,
ainsi que le coussin pour le risque systémique de 0,05% pour le
Groupe CA au 31 décembre 2024). En tenant compte de l’exigence
globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole
doit respecter un ratio MREL total supérieur à 26,3% ;
- 6,25% de la
LRE.
Au 31 décembre 2024, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL total à 32,4% des RWA et 9,7% de
l’exposition en levier, bien au-delà de l’exigence.
Une exigence de subordination additionnelle («
MREL subordonné ») est également déterminée par les autorités de
résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la LRE. Au 31
décembre 2024, cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe
Crédit Agricole s’élève à :
- 18,25% des RWA,
niveau auquel s’ajoute l’exigence globale de coussins de fonds
propres. En tenant compte de l’exigence globale de coussins de
fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit respecter un ratio
MREL subordonné supérieur à 22,6% ;
- 6,25% de
l’exposition en levier.
Au 31 décembre 2024, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL subordonné à 26,9% des RWA et 8,0%
de l’exposition en levier, bien au-delà de l’exigence.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M-MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Au 31 décembre 2024, le Groupe Crédit
Agricole dispose ainsi d’une marge de sécurité de
430 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du
M-MMD, soit 28 milliards d’euros de capital CET1 ; la
distance au seuil de déclenchement du M-MMD correspond à la
distance entre le ratio MREL subordonné et l’exigence
correspondante.
Crédit Agricole S.A.
Au 31 décembre 2024, le ratio de
solvabilité de Crédit Agricole S.A. s’établit au-dessus de la cible
du Plan à Moyen Terme, avec un ratio
Common Equity Tier 1 (CET1)
de 11,7% en vision phasée, stable par rapport à
fin septembre 2024. Ainsi, Crédit Agricole S.A. affiche un coussin
confortable de 3,0 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 8,7%. Le ratio CET1
non phasé atteint 11,6%.
Au cours du quatrième trimestre 2024 :
- Le ratio CET1
bénéficie d’un impact positif de +19 points de base lié au
résultat conservé. Cet impact correspond au
résultat net part du Groupe net des coupons AT1 (impact de +38
points de base) et de la distribution de 50% du résultat, soit une
provision pour dividendes de 27 centimes d’euros par action au
troisième trimestre 2024 (-20 points de base).
- L’évolution des
emplois pondérés liée à la croissance organique
des métiers impacte le ratio CET1 à hauteur de -12 points de base,
dont - 10 points de base d’effet rating, sur la Banque de
Financement et d’investissement et sur la Banque de Proximité en
France.
- Les effets
méthodologiques, M&A et autres ont un impact défavorable de -13
points de base et intègrent en particulier l’impact Bâle 4 de -12
points de base lié à la consolidation des activités de
leasing.
- Le ratio
de levier phasé s’établit à 3,9% à fin décembre 2024, en
hausse de +0,1 point de pourcentage par rapport à fin septembre
2024, et au-dessus de l’exigence de 3%.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
13,4% et le ratio global phasé est à 17,4% ce trimestre.
Les emplois pondérés de Crédit Agricole S.A.
s’élèvent à 415 milliards euros à fin décembre 2024, en hausse de
+12,9 milliards d’euros par rapport au 30 septembre 2024. La
décomposition de la variation par pôle métier s’explique de la
façon suivante :
- Les pôles
Banques de proximité enregistrent une hausse de +2,1 milliards
d’euros, notamment en France, avec un effet rating chez LCL de 1,9
milliard d’euros.
- La Gestion de
l’épargne et les assurances enregistrent une baisse de -1,2
milliard d’euros essentiellement sur les Assurances en raison de
l’impact de l’acompte sur dividendes
- Les Services
financiers spécialisés augmentent de +4,3 milliards d’euros, en
raison de l’impact Bâle 4 de la consolidation des activités de
leasing
- La Grande
clientèle enregistre une hausse des emplois pondérés de +7,4
milliards d’euros sur le trimestre qui s’explique notamment par la
croissance des métiers de la Banque de Financement et
d’Investissement, et des effets défavorables sur le change (+2,7
milliards d’euros) et ratings (+1,5 milliard d’euros).
- Le pôle
Activités hors métiers enregistre une hausse des emplois pondérés
de +0,4 milliard d’euros
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Informations préliminaires de
présentation :
Au 31 décembre 2024, des modifications ont été
apportées au Bilan de Liquidité :
- A l’actif, le
compartiment « Caisse et dépôts Banques Centrales (yc.
Réserves obligatoires) », éligible au sens du LCR, a été
réduit aux « Dépôts Banques Centrales (hors Caisse et Réserves
obligatoires) », par cohérence avec la présentation des
Réserves de liquidité, qui excluent la Caisse et les Réserves
obligatoires. Ces dernières ont été reclassées parmi les emplois
stables dans le calcul de l’excédent des ressources stables sur
emplois stables, au sein du compartiment « Fonds de roulement
net » (Cf. Infra). Ce changement de méthode impacte
négativement l’indicateur à hauteur de 16 milliards
d’euros ;
- A l’actif les
compartiments « Actifs interbancaires » et « Reverse
repo nets et autres CT » du banking book ont été fusionnés
dans un unique compartiment « Actifs de
trésorerie » ;
- Au passif, le
compartiment « Ressources clientèle » ne contient plus
que les dépôts de clientèle éligibles à l’indicateur d’excédent de
ressources stables89, et désormais les émissions du
Groupe commercialisées par ses réseaux bancaires, ainsi que les
tirages de financement auprès d’agences nationales ou
supranationales sont classées dans le compartiment « Dette
LT » (anciennement nommé « Ressources de marché
MLT ») ;
- Les
compartiments « Actifs tangibles et intangibles »
précédemment à l’actif et « Capitaux propres et
assimilés » précédemment au passif sont compensés dans un
unique compartiment nommé « Fonds de roulement net » au
passif. De plus, ce compartiment intègre désormais la différence
entre les dettes rattachées et les créances rattachées, qui étaient
historiquement intégrée au compartiment « Reverse repos et
autres CT ». Ce changement d’affectation impacte positivement
l’excédent des ressources stables sur emplois stables à hauteur de
3 milliards d’euros.
Par ailleurs, les modifications suivantes sont
apportées à la décomposition de la dette long-terme (considérée au
sens des activités banking) à compter de l’arrêté du 31 décembre
2024 :
- Les émissions
Senior préférées d’entités du Groupe commercialisées par ses
réseaux bancaires sont classées avec les autres dettes de même rang
émises dans le marché ;
- Les tirages de
financement auprès d’agences nationales ou supranationales sont
classés en dettes Senior collatéralisées.
Commentaires sur la situation de
liquidité :
Les dépôts clientèle, diversifiés et
granulaires, ont augmenté de 2% versus septembre 2024 (1 152
milliards d’euros à fin décembre 2024). La stabilisation du mix de
dépôts en France se confirme ce trimestre.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après
décote90,, s’élèvent à 473
milliards d’euros au 31 décembre 2024, en hausse de 7
milliards d’euros par rapport au 30 septembre 2024.
Elles couvrent plus de deux fois la dette court
terme nette des actifs de trésorerie (hors Caisse et dépôts en
Banques Centrales)
Cette variation des réserves de liquidité
s’explique principalement par :
- La hausse du
portefeuille titres (HQLA et non-HQLA) pour 24 milliards d’euros,
en raison de l’acquisition de titres supplémentaires (en partie par
réduction des dépôts en Banques Centrales, Cf. Infra) et du
changement de taux de décote, plus proches de la véritable valeur
en Banques Centrales de ces actifs ;
- La baisse des
actifs mobilisés en Banques Centrales et non encombrés pour -12
milliards d’euros, en raison de l’arrêt du canal de refinancement
des créances privées additionnelles Corporate (ACC Corpo) par la
Banque Centrale Européenne au 4ème trimestre 2024.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en Banques Centrales après décote s’élèvent à 139
milliards d’euros.
Le Bilan de Liquidité du Groupe, à 1 685
milliards d’euros au 31 décembre 2024, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de 177
milliards d’euros, en baisse de 12 milliards d’euros par
rapport à fin septembre 2024. Cet excédent reste bien au-delà de la
cible Plan à Moyen Terme de 110-130 milliards d’euros.
La dette long terme s’élève à 305
milliards d’euros au 31 décembre 2024, en hausse par
rapport à fin septembre 2024 en vision proforma.
Elle comprend :
- Les dettes
senior collatéralisées à hauteur de 84 milliards
d’euros ;
- Les dettes
seniors préférées à hauteur de 159 milliards d’euros, en hausse de
+10 milliards d’euros dont +7,5 milliards d’euros provenant de la
consolidation dans le périmètre de liquidité des entités de
location automobile du groupe CAPFM conformément à réglementation
CRR3 ;
- Les dettes
seniors non préférées pour 37 milliards d’euros ;
- Et des titres
Tier 2 s’élevant à 25 milliards d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Au 31 décembre 2024, les ratios LCR de
fin de mois s’élèvent respectivement à 127% pour le Groupe Crédit
Agricole (soit un excédent de 66 milliards d’euros)
et 131% pour Crédit Agricole S.A. (soit un
excédent de 64 milliards d’euros). Ils sont supérieurs à l’objectif
du Plan à Moyen Terme (environ 110%). Le niveau de LCR est en
baisse au mois de décembre compte tenu d’outflows nets à un mois
plus élevés en fin d’année pesant sur le dénominateur du ratio.
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence règlementaire entrée en
application le 28 juin 2021 et supérieurs à l’objectif du Plan à
Moyen Terme (>100%).
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long
terme, avec un accès très diversifié aux marchés, en
termes de base investisseurs et de produits.
Au 31 décembre 2024, les principaux
émetteurs du Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de 32,7
milliards d’euros91 de dette à moyen
long terme, dont 81% émis par Crédit Agricole S.A.
On note notamment les montants suivants pour les
émetteurs du Groupe hors Crédit Agricole S.A. :
- Crédit Agricole Assurances a émis 750 millions d’euros en Tier
2 à 10 ans et une offre de rachat sur deux souches subordonnées
perpétuelles (FR0012444750 & FR0012222297) pour 788,5 millions
d’euros en septembre ;
-
Crédit Agricole Personal Finance & Mobility a émis :
-
2 milliards d’euros équivalent en émission EMTN et 0,9 milliard
d’euros de titrisations à travers l’entité Crédit Agricole Auto
Bank (CAAB) ;
-
0,7 milliard d’euros de titrisations à travers l’entité
Agos ;
- Crédit Agricole Italia a émis en format senior collatéralisé
deux émissions pour un total de 1,5 milliard d’euros dont 500
millions d’euros en format Green Bond ;
- Crédit Agricole next bank (Suisse) a émis trois tranches en
format senior collatéralisé pour un total de 300 millions de francs
suisses dont 100 millions de francs suisses en format Green
Bond.
Au 31 décembre 2024, Crédit Agricole
S.A. a levé sur le marché l’équivalent de 24,1 milliards
d’euros92,93.
La banque a levé l’équivalent de 24,1 milliards
d’euros, dont 7,3 milliards d’euros en dette senior non préférée et
3,1 milliards d’euros en dette Tier 2, ainsi que 7,2 milliards
d’euros de dette senior préférée et 6,5 milliards d’euros de dette
senior collatéralisée à fin décembre. Le financement est diversifié
en formats et en devises avec notamment :
-
6,3 milliards d’euros94,95 ;
-
6,35 milliards de dollars américains96 (5,8 milliards
d’euros équivalent) ;
-
1,1 milliard de livres sterling (1,3 milliard d’euros
équivalent) ;
-
230 milliards de yen japonais (1,4 milliard d’euros
équivalent) ;
-
0,8 milliard de francs suisses (0,8 milliard d’euros
équivalent) ;
-
1,75 milliard de dollars australiens (1,1 milliard d’euros
équivalent) ;
-
7 milliards de renminbi (0,9 milliard d’euros équivalent).
A noter que Crédit Agricole S.A. a réalisé
64%97,98 de son refinancement en
devises hors euros à fin décembre.
De plus, Crédit Agricole S.A. a émis le 2
janvier 2024 un AT1 Perpétuel NC6 ans pour 1,25 milliard d’euros au
taux initial de 6,5% et le 24 septembre 2024 un AT1 Perpétuel NC10
ans pour 1,25 milliard de dollars au taux initial de 6,7%.
Le plan de financement MLT de marché 2025 est
fixé à 20 milliards d’euros, avec une répartition équilibrée entre
dette senior préférées ou senior collatéralisées et dette senior
non préférée ou Tier 2.
Ce plan de refinancement a été réalisé à 30% au
31 janvier 2025 avec :
-
0,5 milliard d’euros de dette senior collatéralisée ;
-
0,3 milliard d'euros équivalent de dette senior préférée ;
-
4,6 milliards d'euros équivalent de dette senior non préférée
;
-
0,7 milliard d'euros équivalent de dette Tier 2.
Environnement économique et
financier
Rétrospective 2024
Poursuite de la désinflation et
assouplissement monétaire
Le contexte international est resté conflictuel
et éruptif, marqué par de fortes tensions géopolitiques et la
poursuite des conflits ouverts tels que les guerres en Ukraine ou
au Moyen-Orient, respectivement survenus en février 2022 et octobre
2023. Lors de leur apparition, ces événements avaient suscité des
tensions sur les prix en amont, notamment ceux des céréales, du gaz
et du transport maritime. Ces fortes hausses de prix s’étaient
ajoutées aux sources d’inflation issues de la reprise
post-Covid : pressions sur la demande (en forte reprise) et
l’offre (contrainte), difficultés voire ruptures
d’approvisionnement, retour seulement lent du taux de participation
sur le marché du travail à son niveau prépandémique (manque de
main-d’œuvre, tensions salariales).
Cette combinaison de chocs s’était traduite par
un redressement violent de l’inflation mondiale :
celle-ci a culminé à 10,3% en octobre 2022 (soit une moyenne
annuelle de 8,7% en 2022 après 3,8% en 2021). Cette inflation forte
et la nécessité d’ancrer rapidement les anticipations d’inflation,
pour éviter des boucles prix-salaires et l’installation durable
d’une inflation très élevée, se sont traduites par des
resserrements monétaires puissants. La Federal Reserve et
la BCE ont ainsi entamé, en mars et juillet 2022 respectivement, un
cycle puissant de remontée de leurs taux directeurs (de,
respectivement, 525 et 450 points de base, pb, en quelques 15
mois). A la faveur de la résorption des chocs en amont, de la
normalisation des marchés du travail et des effets des
resserrements monétaires, la désinflation s’est manifestée dès 2023
(inflation mondiale moyenne à 6,9%) ; la croissance mondiale a
globalement bien résisté.
L’année 2024 a été marquée par une poursuite
généralisée de la désinflation (inflation mondiale moyenne à 5%,
glissement annuel à 4,5% en décembre), en dépit de la résistance
également quasiment générale des prix des services. Après les avoir
durablement maintenus sur des plateaux élevés, les grandes banques
centrales ont entrepris des baisses de leurs taux directeurs à
partir de l’été. Alors que la BCE a réduit son taux de dépôt de 150
pb (à 3% pour un taux de refinancement à 3,15% en décembre 2024),
la Fed a diminué le taux objectif des Fed funds
de 100 pb (borne haute à 4,50% en décembre 2024). Largement
anticipés, ces assouplissements monétaires sont venus
conforter une croissance mondiale encore robuste (la récession a
été évitée malgré une inflation forte suivie de conditions
financières nettement tendues) mais dont la résistance globale
cache des performances toujours hétérogènes.
Croissance globalement résistante,
cachant des performances hétérogènes
Ainsi, aux Etats-Unis,
l'économie a encore démontré en 2024 sa robustesse, avec une
croissance qui a continué d’excéder les attentes pour se situer à
2,8% en moyenne annuelle (après 2,9% en 2023). Malgré quelques
îlots de faiblesse (ménages à faible revenu, à patrimoine net
négatif, petites entreprises, agents fragiles plus exposés à des
taux d’intérêt élevés), le durcissement monétaire et financier n’a
pas exercé un effet dépressif massif grâce à des bilans globalement
assainis après la grande crise financière (aussi bien ceux des
entreprises que des ménages). Si le marché de l’emploi a montré des
signes d’essoufflement, il s'est agi plus d'une normalisation après
une période de surchauffe qu'une profonde dégradation. Le taux de
chômage n’a que très modérément augmenté (4,1% fin décembre 2024
contre 3,8% un an auparavant). Enfin, confirmant que le dernier
kilomètre de la désinflation est le plus difficile, l’inflation sur
un an s’est très lentement redressée à partir de septembre pour
atteindre 2,9% en décembre.
En Chine, le marché immobilier
ne s’est toujours pas stabilisé et les mesures de soutien (baisse
des taux sur les crédits hypothécaires, baisse des taux de réserves
obligatoires pour libérer des liquidités, création de fonds de
soutien pour racheter certains biens vacants ou en construction)
n’ont pas engendré le choc de confiance attendu. Les ménages ont
ainsi préféré maintenir leur épargne de précaution au détriment de
la consommation et la faiblesse de la demande intérieure a continué
d’alimenter des pressions déflationnistes fortes. Grâce à une
croissance excédant les attentes au dernier trimestre (5,4% en
glissement annuel), la croissance annuelle moyenne est parvenue à
atteindre l'objectif du gouvernement « d'environ 5 % ». En
revanche, l’inflation (0,2% en 2024) est restée très inférieure à
la cible de 3% de la banque centrale.
En France, la croissance s'est
établie à 1,1% en 2024, comme en 2023. En revanche, l'inflation a
nettement diminué, atteignant 2% en moyenne annuelle, après 4,9% en
2023. Cette désinflation a permis une progression du pouvoir
d'achat des ménages, sans toutefois se traduire par une forte
hausse de la consommation. Le taux d'épargne des ménages aurait
donc augmenté vers 18% en moyenne annuelle, contre moins de 17% en
2023 et 14% avant la crise sanitaire (2015-2019). L'emploi s'est
révélé très résistant en 2024 et le taux de chômage n'a que très
légèrement augmenté (7,4%). Alors que le resserrement passé des
conditions financières a continué de fortement peser sur
l'investissement privé, la demande intérieure a décéléré et la
croissance a été portée par le commerce extérieur et le secteur
public. Si les dépenses de consommation publique ont tiré la
croissance, le déficit public, revers de la médaille, a
sensiblement augmenté et il devrait atteindre environ 6,2% du PIB
(après 5,5% en 2023).
En Italie, le ralentissement de
l'activité s'est poursuivi en 2024, avec une croissance limitée à
0,5%. Le processus de désinflation amorcé fin 2023 s’est prolongé
(inflation moyenne annuelle à 1,1%) mais n'a pas suffi à relancer
significativement l'économie. Marché de l'emploi porteur (avec un
taux de chômage à 6,7%, en baisse d'un point par rapport à 2023),
faible inflation et légère progression des salaires permettant un
rebond du pouvoir d'achat après deux années de baisse : malgré
ces soutiens, la croissance de la consommation des ménages est
restée modérée et le taux d'épargne s'est stabilisé après son repli
en 2023. La croissance des investissements a stagné, portée
uniquement par les projets liés au plan de relance, tandis que
l'investissement productif a enregistré un net recul,
particulièrement prononcé au troisième trimestre. Des conditions de
financement encore restrictives et une demande insuffisante, tant
domestique qu'internationale, ont pesé sur l'offre, notamment dans
l'industrie, qui a connu un repli marqué. Le secteur de la
construction, soutenu au premier semestre par l'effet retard du
Super Bonus, a ensuite ralenti.
Marchés financiers
La désinflation n’a pas conduit les taux
d’inflation au niveau des cibles des grandes banques centrales mais
à l’intérieur de leurs « zones de confort » et leur a
permis, au cours de l'été, d’assouplir leur politique monétaire.
Cependant, d’une part, le « dernier kilomètre » de la
désinflation s'est révélé plus difficile qu’anticipé par les
marchés et, d’autre part, l’élection américaine a ranimé les
espoirs de croissance plus soutenue mais les craintes d’inflation
plus élevée aux Etats-Unis. En conséquence, les investisseurs ont
dû revoir à la baisse leurs espoirs d’assouplissement monétaires et
de baisses de taux obligataires, notamment aux États-Unis.
Ainsi, outre-Atlantique, si les taux souverains
à deux ans (US Treasuries) se sont très légèrement repliés
au cours de l’année (vers 4,25% en décembre 2024), les taux plus
longs (US Treasuries 10 ans) se sont redressés de près de
65 pb (à près de 4,60%). Dans la zone euro, avec des perspectives
de croissance assez déprimée et d’inflation modeste, les taux de
swap à 2 ans et 10 ans ont respectivement baissé d’environ 65 et 15
pb au cours de l’année (à 2,20% et 2,35%). L’évolution des
spreads souverains a reflété les performances, économiques
mais aussi politiques, relatives des économies : alors que les
difficultés se sont accumulées en Allemagne, la périphérie
européenne a profité de sa stabilité politique et/ou d’une
croissance économique plus satisfaisante. Alors que le taux du Bund
(taux allemand à 10 ans) a gagné 30 pb au cours de l’année (à 2,35%
soit le niveau du taux de swap 10 ans auquel il était inférieur de
près de 50 bp fin décembre 2023), les spreads
périphériques sont resserrés. En France, l’instabilité politique et
les inquiétudes quant à la trajectoire de la dette française ont
suscité un écartement du spread. Ainsi, fin 2024, les
écarts de rendement des taux à 10 ans espagnol, italien et français
par rapport au Bund se situaient, respectivement, à environ 120, 70
et 80 pb (soit des variations de -25, -50 et +30 pb au cours de
l’année). Le spread français est désormais plus élevé que
celui de l’Espagne.
En 2024, les résultats économiques américaines
ont largement dépassé ceux des autres grandes régions, notamment
l’Europe. Alors que les marchés actions américains ont encore été
portés par les performances des « Magnificent Seven »
et les bienfaits attendus de l’élection américaine, l’Europe a
souffert pour de multiples raisons (secteur manufacturier déprimé,
coûts élevés de l'énergie, excès de réglementations, concurrence
chinoise, retard technologique, inquiétudes politiques en France et
l'Allemagne, etc.). Alors qu’entre la fin et le début de l’année
2024, l’indice S&P a progressé de 24%, l’Eurostoxx 50 a
augmenté de 8% et le CAC a perdu 2%. Enfin, bien que stable en
moyenne sur l’année (à 1,08 dollar), l’euro contre s’est déprécié
contre dollar de 5,5% entre janvier et décembre 2024.
Perspectives 2025
Un scénario hautement
conditionnel
Plus que jamais, les perspectives sont
conditionnées par la tournure que prendront la géopolitique et la
politique économique américaines. Les hypothèses émises sur
l’ampleur et le calendrier des mesures qui seront prises par la
nouvelle administration conduisent à tabler, aux États-Unis, sur la
résistance de l’économie, mais aussi sur un regain d’inflation, un
assouplissement monétaire modeste et des pressions haussières sur
les taux d’intérêt longs. Ces mesures ne sont, en outre, qu’une des
explications de la reprise poussive, à un rythme inférieur au
potentiel, que connaîtrait la zone euro.
Dessiner les contours du scénario américain (et,
partant, mondial) suppose évidemment d’émettre des hypothèses tant
sur l’ampleur des mesures susceptibles d’être mises en œuvre que
sur leur calendrier, selon qu’elles relèvent des prérogatives
présidentielles ou nécessitent l’approbation du Congrès. Du côté
des droits de douane, les menaces du président américain semblent
s’apparenter à des moyens de pression extrême. Elles invitent à
retenir un scénario intermédiaire consistant en des hausses
substantielles, sans pour autant atteindre les propositions de
campagne. Les droits de douane passeraient ainsi à 40% en moyenne
pour la Chine, à partir du deuxième trimestre 2025, et à 6% en
moyenne pour le reste du monde, introduits progressivement au
second semestre 2025. Une politique budgétaire agressive,
privilégiant les baisses d'impôts et maintenant des déficits
extrêmement élevés, serait mise en œuvre plus tardivement : ses
effets pourraient être manifestes à partir de 2026. En termes
d’immigration, des restrictions pourraient être appliquées dès le
début du mandat présidentiel. Elles seraient suivies d’un très net
ralentissement des flux d'immigration et, si des expulsions sont à
prévoir, elles seraient sélectives par opposition à un renvoi
massif et indiscriminé de millions de personnes. Enfin, la
déréglementation, dont les secteurs de l'énergie et de la finance
seraient vraisemblablement les principaux bénéficiaires, viendrait
plutôt diffuser ses effets favorables tout au long du mandat.
Aux Etats-Unis, ces
orientations politiques devraient être, dans leur ensemble,
favorables à la croissance. Mais, si l’effet positif attendu d’une
politique budgétaire agressive et de la déréglementation excède
l'impact négatif des droits de douane et des restrictions en
matière d'immigration, il lui sera postérieur. Compte tenu de la
résistance de l’économie américaine dont la croissance devrait
encore déjouer les prévisions pour s’établir vers 2,8% en 2024,
cela laisse présager une croissance toujours soutenue, quoique
légèrement plus faible. En raison de quelques vulnérabilités
(ménages à faible revenu, petites entreprises, plus exposés à des
taux d’intérêt élevés), notre scénario table donc sur un
ralentissement en 2025 vers 1,9%, avant un redressement à 2,2% en
2026 : une évolution qui devrait s’accompagner d’un regain
d'inflation. La fin du parcours désinflationniste pour atteindre la
cible de 2% est, en effet, la plus ardue et les droits de douane
pourraient se traduire par des pressions sur les prix comprises
dans une fourchette de 25 à 30 points de base. L'inflation totale
pourrait ainsi se replier vers 2% au printemps prochain, avant de
se redresser à environ 2,5% d'ici fin 2025 et s’y maintenir en 2026
: le potentiel d’assouplissement politique monétaire sera très
limité.
Dans la zone euro, la
croissance serait seulement poussive, l’économie évoluant à un
rythme toujours inférieur au potentiel et à celui dont profiteront
les États-Unis. Si le redressement de la consommation des ménages
augure d’une croissance un peu plus soutenue, les dernières
informations sur l’investissement ne présagent pas d’une
accélération marquée. Baisse de l’inflation permettant une hausse
du pouvoir d’achat, mais aussi une reconstitution de la richesse
réelle impliquant un moindre effort d’épargne et taux d'intérêt
plus bas aidant à restaurer le pouvoir d'achat immobilier : les
ingrédients sont bien présents pour une poursuite de la reprise des
dépenses des ménages. Mais à un rythme seulement très modéré car la
consolidation budgétaire et l’incertitude globale risquent
d’inciter à maintenir un taux d'épargne élevé. Notre scénario
retient donc une accélération modeste de la consommation à 1,1% en
2025 et 1,2% en 2026, après 0,7% en 2024. Après un net recul en
2024, l’investissement en 2025 continuerait d’être pénalisé par le
délai de transmission des réductions des taux d'intérêt mais,
surtout, par la faiblesse de la demande domestique et une
incertitude croissante sur la demande étrangère. L’investissement
ne croîtrait que de 1,5%, avant de se raffermir légèrement en 2026
(2%). Les politiques de l’administration Trump auraient un impact
modérément négatif sur la croissance de la zone euro, dont le canal
le plus important à court terme serait l’incertitude. Les
politiques de l’administration Trump auraient un impact modérément
négatif sur la croissance de la zone euro, dont le canal le plus
important à court terme serait l’incertitude. Par ailleurs, le
dosage des politiques monétaire et budgétaire reste défavorable à
la croissance avec, notamment, un taux directeur qui retrouve la
neutralité mi-2025, alors que la réduction du bilan de la BCE
continue d’imprimer une orientation restrictive. Nos prévisions
situent donc la croissance sur une tendance à l’accélération
seulement très molle, passant de 0,7% en 2024 à 1% en 2025, puis
1,2% en 2026 : la croissance potentielle serait atteinte, mais
l’écart de production, faiblement négatif, ne serait pas encore
comblé, alors que l’écart de croissance avec l’économie américaine
se creuserait.
En France, en 2025, sous
l'hypothèse d'une loi de finances pour 2025 adoptée en début
d'année (probablement à la fin du premier trimestre) et d'un
redressement moindre des finances publiques que prévu dans le
projet de loi de finances de l'ex-gouvernement Barnier, la
croissance diminuerait à 0,8%. L'activité serait en effet freinée,
surtout en début d'année, par l'incertitude sur le plan politique
national mais aussi sur le plan des politiques commerciales à
l'échelle internationale. Les ménages et les entreprises
adopteraient ainsi des comportements plus attentistes en matière de
consommation, d'investissement et d'embauche. La consommation des
ménages progresserait toutefois, sous l'effet de la poursuite du
processus de désinflation avec une inflation en reflux à 2,1% en
moyenne annuelle (IPC), mais seulement faiblement. Le taux
d'épargne des ménages ne refluerait qu'à partir du deuxième
semestre et resterait très élevé, et le taux de chômage
augmenterait modérément. L'investissement privé serait pour sa part
stable, et son rebond reporté à 2026. Le commerce extérieur ne
contribuerait plus à la croissance, car les importations et les
exportations évolueraient peu ou prou au même rythme. Un léger
phénomène de restockage soutiendrait la croissance, mais les
efforts budgétaires l'affaibliraient. Le déficit public ne
diminuerait pourtant que très peu, à 6% du PIB. En
Italie, une légère amélioration est attendue en
2025, avec une hausse du PIB prévue à 0,6 %. Bien qu'un
affaiblissement du marché du travail et une inflation légèrement
plus élevée soient envisagés, la consommation devrait devenir le
principal moteur de l'économie. L'investissement productif pourrait
bénéficier d'un environnement monétaire plus favorable. Cependant,
le secteur de la construction restera fragilisé par le contrecoup
du boom des années précédentes, malgré un soutien partiel des
projets issus du plan de relance.
Du côté des pays émergents,
s’il n’y avait pas les difficultés liées à « Trump 2.0 », le
contexte serait en voie d’amélioration : baisse des taux directeurs
américains propice à l’assouplissement monétaire global, à
l’allégement des pressions baissières sur les devises émergentes
et, plus généralement, aux financements extérieurs des pays
émergents ; croissance domestique portée par le recul de
l’inflation et les baisses de taux d’intérêt ; exportations à
destination des pays développés (en premier lieu, des États-Unis)
encore soutenues. Mais les effets des facteurs de soutien risquent
d’être contrariés par les répercussions probables des mesures de la
nouvelle administration américaine. Aux droits de douane
susceptibles de renchérir et limiter les exportations émergentes
s’ajoutent une moindre accommodation monétaire américaine et une
diminution probable du soutien militaire et financier des
États-Unis à l’Ukraine alimentant l’incertitude géopolitique en
Europe. Il sera donc préférable d’être un grand pays peu ouvert tel
l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, un pays exportateur de matières
premières ou une économie bien intégrée à la Chine qui se prépare à
la tempête Trump.
En Chine, la dernière réunion
du Politburo s’est, en effet, conclue en décembre par un engagement
des autorités à mettre en œuvre une politique budgétaire « plus
proactive » et une politique monétaire « suffisamment accommodante
», afin de relancer la demande intérieure et de stabiliser les
marchés immobiliers et actions. Une période de tensions
commerciales s’annonce et, hormis les restrictions aux exportations
de produits critiques (dont les terres rares), les moyens de
rétorsion sont limités : difficile de répondre en stimulant la
compétitivité des exportations (le yuan est déjà historiquement
bas) ou en procédant à une hausse réciproque des tarifs qui
risquerait de pénaliser une consommation domestique déjà très
fragile. Les intentions de soutien plus franc à la demande
domestique de la part des autorités sont louables, mais
l’efficacité de cette stratégie reste conditionnée par la confiance
des ménages : le rebond ne se décrète pas et notre scénario
continue de tabler sur un fléchissement de la croissance en
2025.
Les espoirs de « fol assouplissement monétaire »
de la part du marché ont été démentis et ne sont absolument plus à
l’ordre du jour, tout particulièrement aux
États-Unis.
Dans une économie supposée rester robuste avec
une inflation se maintenant au-dessus de 2%, puis susceptible de se
redresser, l’assouplissement serait, en effet, modeste. Après une
réduction totale de 100 points de base en 2024 (pb), la
Fed procéderait à un assouplissement
supplémentaire total de 50 pb, portant le taux des Fed funds
(limite supérieure de la fourchette cible) à 4,00% au premier
semestre 2025, avant de marquer une pause prolongée. Quant à la
BCE, avec une inflation conforme à l'objectif et sans récession en
vue, elle poursuivrait un assouplissement modéré via ses taux
directeurs, tout en prolongeant son resserrement quantitatif. Après
ses quatre réductions de 25 pdb en 2024, la BCE baisserait ses taux
de 25 pb aux réunions de janvier, mars et avril, puis maintiendrait
son taux de dépôt à 2,25%, soit très légèrement sous l’estimation
du taux neutre (2,50%).
Tout concourt à dessiner un scénario de remontée
des taux d’intérêt longs. Aux
Etats-Unis, compte tenu du scénario économique
(ralentissement limité de la croissance et modération de
l’inflation concentrés en début de période) et d’un assouplissement
monétaire modeste suivi d’une pause plus précoce, les taux
d’intérêt pourraient légèrement baisser au premier semestre 2025
avant de se redresser. Les nouvelles prévisions de taux envisagent
un taux des Treasuries à dix ans approchant 4,50% fin
2025, puis environ 5,00% fin 2026.
Dans la zone euro, plusieurs
facteurs conduisent à retenir un scénario de hausse des taux
d’intérêt souverains : des anticipations d’assouplissement
monétaire trop audacieux de la part des marchés dont la correction
pourrait susciter un redressement des taux de swap, une hausse du
volume de titres publics liée à la réduction par la BCE de la
taille de son bilan (Quantitative Tightening) ainsi qu’à
des émissions nettes nationales encore élevées, une diffusion de la
hausse des taux obligataires américains à leurs équivalents
européens. Alors que l’économie allemande (où des élections
anticipées se tiendront en février) continue à souffrir, que la
situation politique en France peine à s’éclaircir, les pays dits «
périphériques » ont vu leurs bons résultats économiques (notamment
l’Espagne) ainsi que leur stabilité politique (cela vaut pour
l'Italie et l'Espagne) récompensés par un resserrement notable de
leurs spreads à l’égard du taux allemand à dix ans en 2024 : ils
devraient bénéficier des mêmes soutiens en 2025. Notre scénario
retient donc des taux d’intérêt à dix ans allemand, français et
italien de, respectivement, 2,55%, 3,15% et 3,55% fin 2025.
Enfin, du côté du dollar de nombreux facteurs
positifs, dont le renforcement de son attrait en termes de
rendement, semblent déjà largement intégrés dans son cours. En
conséquence, notre scénario table sur un billet vert restant proche
de ses points hauts récents tout au long de l’année 2025, sans les
dépasser durablement.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A.
Groupe Crédit
Agricole– Eléments spécifiques
|
T4-24 |
T4-23 |
2024 |
2023 |
En m€ |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
(26) |
(19) |
6 |
4 |
20 |
15 |
(15) |
(11) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
2 |
1 |
2 |
1 |
8 |
6 |
(24) |
(18) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
- |
- |
6 |
5 |
1 |
1 |
58 |
43 |
Provisions Epargne logement (AHM) |
- |
- |
5 |
4 |
(0) |
(0) |
236 |
175 |
Provisions Epargne logement (CR) |
- |
- |
74 |
55 |
63 |
47 |
192 |
142 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
300 |
214 |
Amende Echange Images Chèques (AHM) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
42 |
42 |
Amende Echange Images Chèques (LCL) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
21 |
21 |
Amende Echange Images Chèques (CR) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
42 |
42 |
Total impact en PNB |
(24) |
(18) |
93 |
69 |
93 |
69 |
851 |
650 |
Coûts d'intégration Degroof Petercam (GEA) |
(13) |
(10) |
- |
- |
(26) |
(19) |
- |
- |
Coûts d'intégration ISB (GC) |
(27) |
(15) |
- |
- |
(97) |
(52) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
4 |
3 |
- |
- |
(14) |
(10) |
Total impact en Charges |
(39) |
(25) |
4 |
3 |
(123) |
(72) |
(14) |
(10) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(85) |
(61) |
Provision pour risque Ukraine (BPI) |
- |
- |
- |
- |
(20) |
(20) |
- |
- |
Total impact coût du risque de crédit |
- |
- |
- |
- |
(20) |
(20) |
(85) |
(61) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(39) |
(39) |
Total impact mise en équivalence |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(39) |
(39) |
Coûts d'intégration ISB (GC) |
(2) |
- |
- |
- |
(2) |
- |
- |
- |
Coûts d'acquisition Degroof Petercam (GEA) |
1 |
1 |
- |
- |
(22) |
(16) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
89 |
57 |
Total impact en Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(1) |
1 |
- |
- |
(24) |
(16) |
89 |
57 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
12 |
12 |
- |
- |
12 |
12 |
Total impact variation des écarts
d'acquisition |
- |
- |
12 |
12 |
- |
- |
12 |
12 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
- |
3 |
- |
- |
- |
3 |
Total impact en Impôts |
- |
- |
- |
3 |
- |
- |
- |
3 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Impact total des retraitements |
(64) |
(42) |
109 |
86 |
(74) |
(39) |
814 |
611 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
(12) |
(9) |
- |
- |
(49) |
(36) |
- |
- |
Banque de proximité-France |
- |
- |
80 |
59 |
65 |
48 |
312 |
248 |
Banque de proximité-International |
- |
- |
- |
- |
(20) |
(20) |
- |
- |
Services financiers spécialisés |
- |
- |
16 |
17 |
- |
- |
263 |
176 |
Grandes Clientèles |
(52) |
(33) |
8 |
6 |
(70) |
(31) |
(39) |
(29) |
Activités hors métiers |
- |
- |
5 |
4 |
(0) |
(0) |
277 |
216 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Crédit Agricole S.A. – Éléments spécifiques
|
T4-24 |
T4-23 |
2024 |
2023 |
En m€ |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
(26) |
(19) |
6 |
4 |
20 |
15 |
(15) |
(11) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
2 |
1 |
2 |
1 |
8 |
6 |
(24) |
(18) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
- |
- |
6 |
4 |
3 |
2 |
58 |
41 |
Provisions Epargne logement (AHM) |
- |
- |
5 |
4 |
(2) |
(1) |
236 |
175 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
300 |
214 |
Amende Echange Images Chèques (AHM) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
42 |
42 |
Amende Echange Images Chèques (LCL) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
21 |
20 |
Total impact en PNB |
(24) |
(17) |
19 |
14 |
30 |
21 |
617 |
464 |
Coûts d'intégration Degroof Petercam (GEA) |
(13) |
(9) |
- |
- |
(26) |
(19) |
- |
- |
Coûts d'intégration ISB (GC) |
(27) |
(15) |
- |
- |
(97) |
(52) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 2 |
- |
- |
4 |
3 |
- |
- |
(14) |
(10) |
Total impact en Charges |
(39) |
(24) |
4 |
3 |
(123) |
(71) |
(14) |
(10) |
Provision pour risque Ukraine (BPI) |
- |
- |
- |
- |
(20) |
(20) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 3 |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(85) |
(61) |
Total impact coût du risque de crédit |
- |
- |
- |
- |
(20) |
(20) |
(85) |
(61) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 4 |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(39) |
(39) |
Total impact Mise en équivalence |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(39) |
(39) |
Coûts d'intégration ISB (GC) |
(2) |
- |
- |
- |
(2) |
- |
- |
- |
Coûts d'acquisition Degroof Petercam (GEA) |
1 |
1 |
- |
- |
(22) |
(16) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
89 |
57 |
Total impact Gains ou pertes sur autres
actifs |
(1) |
1 |
- |
- |
(24) |
(16) |
89 |
57 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) |
- |
- |
12 |
12 |
- |
- |
12 |
12 |
Total impact variation des écarts
d'acquisition |
- |
- |
12 |
12 |
- |
- |
12 |
12 |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 7 |
- |
- |
- |
3 |
- |
- |
- |
3 |
Total impact en Impôts |
- |
- |
- |
3 |
- |
- |
- |
3 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Impact total des retraitements |
(64) |
(41) |
35 |
31 |
(138) |
(86) |
580 |
425 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
(12) |
(9) |
- |
- |
(49) |
(35) |
- |
- |
Banque de proximité-France |
- |
- |
6 |
4 |
3 |
2 |
79 |
61 |
Banque de proximité-International |
- |
- |
- |
- |
(20) |
(20) |
- |
- |
Services financiers spécialisés |
- |
- |
16 |
17 |
- |
- |
263 |
176 |
Grandes Clientèles |
(52) |
(32) |
8 |
6 |
(70) |
(32) |
(39) |
(28) |
Activités hors métiers |
- |
- |
5 |
4 |
(2) |
(1) |
277 |
216 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Annexe 2 – Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle T4-2024 et
T4-2023
|
T4-24 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 276 |
960 |
993 |
2 037 |
915 |
2 108 |
(472) |
9 817 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 503) |
(647) |
(588) |
(930) |
(447) |
(1 298) |
549 |
(5 863) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
773 |
313 |
405 |
1 107 |
468 |
810 |
77 |
3 954 |
Coût du risque |
(263) |
(78) |
(97) |
(11) |
(306) |
(93) |
(19) |
(867) |
Sociétés mises en équivalence |
1 |
- |
- |
29 |
43 |
7 |
- |
80 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(2) |
1 |
0 |
(0) |
(9) |
(1) |
(10) |
(20) |
Résultat avant impôt |
513 |
236 |
308 |
1 125 |
196 |
724 |
48 |
3 150 |
Impôts |
(110) |
(44) |
(100) |
(313) |
(49) |
(166) |
(2) |
(784) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat net |
404 |
192 |
207 |
813 |
147 |
557 |
46 |
2 366 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(31) |
(117) |
(24) |
(34) |
(11) |
(217) |
Résultat net part du Groupe |
403 |
192 |
177 |
696 |
124 |
523 |
35 |
2 149 |
|
T4-23 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 227 |
959 |
1 000 |
1 550 |
880 |
1 936 |
(782) |
8 769 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 485) |
(654) |
(646) |
(726) |
(449) |
(1 209) |
488 |
(5 682) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
742 |
305 |
353 |
824 |
431 |
727 |
(294) |
3 088 |
Coût du risque |
(321) |
(96) |
(98) |
(4) |
(184) |
(39) |
(20) |
(762) |
Sociétés mises en équivalence |
(0) |
- |
(0) |
29 |
40 |
5 |
- |
73 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(1) |
0 |
2 |
(5) |
(11) |
(1) |
(4) |
(19) |
Résultat avant impôt |
420 |
209 |
258 |
843 |
288 |
692 |
(328) |
2 382 |
Impôts |
(85) |
(39) |
(104) |
(172) |
(53) |
(130) |
128 |
(455) |
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
(10) |
- |
- |
- |
- |
(10) |
Résultat net |
336 |
170 |
144 |
671 |
235 |
562 |
(200) |
1 918 |
Intérêts minoritaires |
0 |
0 |
(24) |
(123) |
(18) |
(25) |
(4) |
(194) |
Résultat net part du Groupe |
336 |
170 |
120 |
548 |
217 |
537 |
(204) |
1 724 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle 2024 et
2023
|
2024 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
13 110 |
3 872 |
4 153 |
7 633 |
3 520 |
8 652 |
(2 879) |
38 060 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(9 956) |
(2 448) |
(2 225) |
(3 365) |
(1 780) |
(5 039) |
2 084 |
(22 729) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
3 155 |
1 424 |
1 928 |
4 268 |
1 740 |
3 613 |
(795) |
15 332 |
Coût du risque |
(1 319) |
(373) |
(316) |
(29) |
(958) |
(117) |
(79) |
(3 191) |
Sociétés mises en équivalence |
8 |
- |
- |
123 |
125 |
27 |
- |
283 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
5 |
0 |
(23) |
(12) |
1 |
(13) |
(39) |
Résultat avant impôt |
1 849 |
1 056 |
1 612 |
4 339 |
895 |
3 523 |
(887) |
12 388 |
Impôts |
(423) |
(229) |
(536) |
(970) |
(187) |
(883) |
341 |
(2 888) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat net |
1 425 |
827 |
1 076 |
3 369 |
708 |
2 641 |
(546) |
9 500 |
Intérêts minoritaires |
(2) |
(0) |
(160) |
(481) |
(82) |
(139) |
4 |
(860) |
Résultat net part du Groupe |
1 423 |
827 |
916 |
2 889 |
625 |
2 502 |
(542) |
8 640 |
|
2023 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
13 259 |
3 850 |
4 040 |
6 693 |
3 597 |
7 780 |
(2 728) |
36 492 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(9 702) |
(2 396) |
(2 189) |
(2 874) |
(1 673) |
(4 507) |
1 877 |
(21 464) |
FRU |
(111) |
(44) |
(40) |
(6) |
(29) |
(312) |
(77) |
(620) |
Résultat brut d'exploitation |
3 446 |
1 410 |
1 811 |
3 813 |
1 896 |
2 961 |
(928) |
14 408 |
Coût du risque |
(1 152) |
(301) |
(463) |
(5) |
(871) |
(120) |
(28) |
(2 941) |
Sociétés mises en équivalence |
9 |
- |
1 |
102 |
130 |
21 |
- |
263 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
5 |
21 |
3 |
(10) |
71 |
2 |
(5) |
88 |
Résultat avant impôt |
2 308 |
1 130 |
1 353 |
3 900 |
1 237 |
2 865 |
(971) |
11 821 |
Impôts |
(551) |
(256) |
(425) |
(868) |
(306) |
(691) |
350 |
(2 748) |
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
(3) |
1 |
(0) |
- |
- |
(3) |
Résultat net |
1 756 |
874 |
924 |
3 033 |
931 |
2 174 |
(621) |
9 071 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(145) |
(466) |
(79) |
(118) |
(4) |
(813) |
Résultat net part du Groupe |
1 756 |
874 |
780 |
2 566 |
851 |
2 056 |
(625) |
8 258 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T4-24 et T4-23
|
T4-24 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
2 045 |
2 108 |
915 |
960 |
969 |
95 |
7 092 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(930) |
(1 298) |
(447) |
(647) |
(568) |
(28) |
(3 917) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 116 |
810 |
468 |
313 |
401 |
67 |
3 175 |
Coût du risque |
(11) |
(93) |
(306) |
(78) |
(100) |
(6) |
(594) |
Sociétés mises en équivalence |
29 |
7 |
43 |
- |
- |
(17) |
62 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(0) |
(1) |
(9) |
1 |
0 |
(0) |
(9) |
Résultat avant impôt |
1 133 |
723 |
196 |
236 |
302 |
44 |
2 634 |
Impôts |
(315) |
(166) |
(49) |
(44) |
(101) |
(7) |
(681) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat net |
819 |
557 |
147 |
192 |
201 |
37 |
1 953 |
Intérêts minoritaires |
(124) |
(45) |
(24) |
(9) |
(43) |
(19) |
(264) |
Résultat net part du Groupe |
695 |
512 |
124 |
183 |
158 |
18 |
1 689 |
|
T4-23 (publié) |
|
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 555 |
1 935 |
880 |
959 |
974 |
(262) |
6 040 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(726) |
(1 209) |
(449) |
(654) |
(627) |
(44) |
(3 710) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
828 |
726 |
431 |
305 |
347 |
(306) |
2 330 |
Coût du risque |
(4) |
(39) |
(184) |
(96) |
(102) |
(14) |
(440) |
Sociétés mises en équivalence |
29 |
5 |
40 |
- |
(0) |
(12) |
61 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(5) |
(1) |
(11) |
0 |
2 |
(3) |
(17) |
Résultat avant impôt |
848 |
691 |
288 |
209 |
246 |
(345) |
1 937 |
Impôts |
(173) |
(129) |
(53) |
(39) |
(103) |
128 |
(369) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
(10) |
- |
(10) |
Résultat net |
675 |
562 |
235 |
170 |
134 |
(217) |
1 558 |
Intérêts minoritaires |
(130) |
(37) |
(18) |
(8) |
(31) |
(1) |
(224) |
Résultat net part du Groupe |
546 |
525 |
217 |
162 |
103 |
(218) |
1 334 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, 2024 et 2023
|
2024 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
7 648 |
8 651 |
3 520 |
3 872 |
4 059 |
(570) |
27 181 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(3 365) |
(5 039) |
(1 780) |
(2 448) |
(2 148) |
(116) |
(14 895) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
4 284 |
3 612 |
1 740 |
1 424 |
1 911 |
(685) |
12 286 |
Coût du risque |
(29) |
(117) |
(958) |
(373) |
(313) |
(59) |
(1 850) |
Sociétés mises en équivalence |
123 |
27 |
125 |
- |
- |
(82) |
194 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(23) |
1 |
(12) |
5 |
0 |
23 |
(4) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
4 355 |
3 523 |
895 |
1 056 |
1 599 |
(803) |
10 625 |
Impôts |
(973) |
(883) |
(187) |
(229) |
(535) |
336 |
(2 472) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat net |
3 381 |
2 640 |
708 |
827 |
1 063 |
(466) |
8 153 |
Intérêts minoritaires |
(506) |
(192) |
(82) |
(37) |
(227) |
(22) |
(1 067) |
Résultat net part du Groupe |
2 875 |
2 448 |
625 |
790 |
836 |
(488) |
7 087 |
|
2023 (publié) |
|
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 688 |
7 779 |
3 597 |
3 850 |
3 949 |
(683) |
25 180 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 874) |
(4 507) |
(1 673) |
(2 396) |
(2 118) |
(64) |
(13 632) |
FRU |
(6) |
(312) |
(29) |
(44) |
(40) |
(77) |
(509) |
Résultat brut d'exploitation |
3 808 |
2 960 |
1 896 |
1 410 |
1 791 |
(825) |
11 039 |
Coût du risque |
(5) |
(120) |
(870) |
(301) |
(464) |
(17) |
(1 777) |
Sociétés mises en équivalence |
102 |
21 |
130 |
- |
1 |
(58) |
197 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(10) |
2 |
71 |
21 |
3 |
(3) |
85 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
12 |
- |
- |
(9) |
2 |
Résultat avant impôt |
3 894 |
2 864 |
1 237 |
1 130 |
1 332 |
(911) |
9 546 |
Impôts |
(872) |
(690) |
(306) |
(256) |
(422) |
346 |
(2 201) |
Rés. net des activités abandonnées |
1 |
- |
(0) |
- |
(3) |
- |
(3) |
Résultat net |
3 024 |
2 174 |
931 |
874 |
906 |
(565) |
7 343 |
Intérêts minoritaires |
(483) |
(162) |
(79) |
(39) |
(204) |
(28) |
(995) |
Résultat net part du Groupe |
2 541 |
2 011 |
852 |
835 |
703 |
(593) |
6 348 |
Annexe 4 – Données par action
Crédit Agricole S.A. – Bénéfice par action, actif net par action et
RoTE |
(en m€)
T4-2024
T4-2023
2024
2023
Résultat net part du Groupe - publié
1 689
1 334
7 087
6 348
- Intérêts sur AT1 y compris frais d’émission, avant IS
(112)
(87)
(463)
(458)
- Impact change sur AT1 remboursé
-
-
(266)
-
RNPG attribuable aux actions ordinaires - publié
[A]
1 577
1 247
6 358
5 890
Nombre d'actions moyen, hors titres d'auto-détention (m)
[B]
3 025
3 032
3 015
3 031
Résultat net par action - publié
[A]/[B]
0,52 €
0,41 €
2,11 €
1,94 €
RNPG sous-jacent
1 730
1 303
7 172
5 923
RNPG sous-jacent attribuable aux actions ordinaires
[C]
1 618
1 216
6 443
5 465
Résultat net par action - sous-jacent (1)
[C]/[B]
0,54 €
0,40 €
2,14 €
1,80 €
(en m€)
31/12/2024
31/12/2023
Capitaux propres - part du Groupe
74 710
71 086
- Emissions AT1
(7 218)
(7 220)
- Réserves latentes OCI - part du Groupe
1 256
1 074
- Projet distribution de dividende sur résultat annuel*
(3 327)
(3 181)
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord.
[D]
65 421
61 760
- Écarts d’acquisition & incorporels** - part du Groupe
(17 851)
(17 347)
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord.
[E]
47 569
44 413
Nombre d'actions, hors titres d'auto-détention (fin de période,
m)
[F]
3 025
3 029
ANC par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
Dividende à
verser (€) |
ANT par
action, après déduction du dividende à verser (€)
ANT par action, avt déduct. du divid. à verser (€) |
21,6 € |
20,4 € |
1,10 € |
1,05 € |
15,7 € |
14,7 € |
16,8€ |
15,7 € |
20,4 € |
1,05 € |
14,7 € |
15,7 € |
* dividende proposé par le Conseil d'administration et en
attente de versement
** y compris les écarts d'acquisition dans les participations
ne donnant pas le contrôle
(en m€)
2024
2023
Résultat net part du Groupe - publié
[K]
7 087
6 348
Dépréciation d’immobilisation incorporelle
[L]
0
0
RNPG publié annualisé
[N] = ([K]-[L]-[M])*2+[M]
7 087
6 348
Intérêts sur AT1 y compris frais d’émission, avant IS, impact
change, annualisés
[O]
-729
-458
Résultat publié ajusté
[P] = [N]+[O]
6 358
5 890
AN tangible moyen non réévalué attrib. aux actions ordin. ***
(3)
[J]
46 125
43 281
ROTE publié ajusté (%)
= [P] / [J]
13,8%
13,6%
Résultat net part du Groupe sous-jacent
[Q]
7 172
5 923
RNPG sous-jacent annualisé
[R] = ([Q]-[M])*2+[M]
7 172
5 923
Résultat sous-jacent ajusté (2)
[S] = [R]+[O]
6 443
5 465
ROTE sous-jacent ajusté (%)
= [S] / [J]
14,0%
12,6%
*** y compris hypothèse de distribution du résultat en cours de
formation
0,0%
(1) Sous-jacent : cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes
(2) ROTE sous-jacent calculé sur la base d’un RNPG sous-jacent
annualisé et de charges IFRIC linéarisées sur l’année
(3) Moyenne de l’ANC tangible non réévalué attribuable aux
actions ordinaires calculée entre les bornes 31/12/2023 et
31/12/2024 (ligne [E]), retraitée d’une hypothèse de distribution
du résultat en cours de formation
Indicateurs Alternatifs de
Performance99
ANC Actif net comptable (non
réévalué)
L’actif net comptable non réévalué correspond aux capitaux propres
part du Groupe duquel ont été retraités le montant des émissions
AT1, des réserves latentes liées aux valorisations par capitaux
propres recyclables et du projet de distribution de dividende sur
résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par action
L’actif net par action est une des méthodes de calcul pour évaluer
une action. Il correspond à l’Actif net comptable rapporté au
nombre d’actions en circulation en fin de période hors titres
d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
Action
C’est le résultat net part du groupe de l’entreprise, net des
intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre moyen d’actions en
circulation hors titres d’autocontrôle. Il indique la part de
bénéfice qui revient à chaque action (et non pas la part du
bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le dividende). Il
peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le nombre d’actions
augmente.
Coefficient d’exploitation
Le coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encours
Le coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge
du coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuse
Une créance douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est
considéré en situation de défaut lorsqu’au moins une des deux
conditions suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciée
Une créance dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une
provision pour risque de non-remboursement.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds and Eligible
Liabilities) est défini dans la Directive européenne «
Redressement et Résolution des Banques » (Bank Recovery
and Resolution Directive - BRRD). Cette directive établit un
cadre pour la résolution des banques dans l’ensemble de l’Union
Européenne, visant à doter les autorités de résolution
d’instruments et de pouvoirs communs pour s’attaquer préventivement
aux crises bancaires, préserver la stabilité financière et réduire
l’exposition des contribuables aux pertes. La directive (UE)
2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD
et a été transposée en droit français par Ordonnance 2020-1636 du
21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux)
Ce taux rapporte les encours de provisions aux encours de créances
clientèles brutes dépréciées.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux)
Ce taux rapporte les encours de créances clientèle brutes
dépréciées sur base individuelle, avant provisions, aux encours de
créances clientèle brutes totales.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial Stability
Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à estimer
l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC)
fournit aux autorités de résolution le moyen d’évaluer si les
G- SIBs ont une capacité suffisante d’absorption de pertes et
de recapitalisation avant et pendant la résolution. Il s’applique
aux établissements d’importance systémique mondiale, donc au groupe
Crédit Agricole. Agricole. L’exigence de ratio TLAC a été
transposée en droit de l’Union européenne via CRR2 et
s’applique depuis le 27 juin 2019.
Sont éligibles au numérateur du ratio TLAC les
fonds propres prudentiels du Groupe, ainsi que les titres
subordonnés et les dettes senior non préférées éligibles d’échéance
résiduelle de plus d’un an émis par Crédit Agricole SA.
RNPG Résultat net part du
Groupe
Le résultat net correspond au bénéfice ou à la perte de l’exercice
(après impôt sur les sociétés). Le résultat net part du Groupe est
égal à ce résultat diminué de la quote-part revenant aux
actionnaires minoritaires des filiales consolidées globalement.
RNPG sous-jacent
Le résultat net part du Groupe sous-jacent correspond au résultat
net part du Groupe publié duquel a été retraité des éléments
spécifiques (i.e. non récurrents ou exceptionnels) afin de
faciliter la compréhension du résultat réel de la société.
RNPG attribuable aux actions
ordinaires
Le Résultat net part du Groupe attribuable aux actions ordinaires
correspond au résultat net part du Groupe duquel ont été déduits
les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais d’émissions avant
impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible Equity
Le RoTE (Return on Tangible Equity) est une mesure de la
rentabilité sur fonds propres tangibles en rapportant le RNPG
annualisé à l’ANC du groupe retraité des immobilisations
incorporelles et écarts d’acquisition. Le RNPG annualisé correspond
à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) hors dépréciation
d’immobilisations incorporelles et en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole
S.A. et du Groupe Crédit Agricole pour le quatrième trimestre et
l’année 2024 est constituée de ce communiqué de presse, des slides
de présentation et, des annexes à cette présentation, disponibles
sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/publications-financieres.
Ce communiqué de presse peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés
sur un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations
d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la
période de douze mois close au 31 décembre 2024 ont été établis en
conformité avec le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union
européenne et applicable à cette date, et avec la réglementation
prudentielle en vigueur à ce jour. Les procédures d’audit menées
par les commissaires aux comptes sur les états financiers
consolidés sont en cours.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2023 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2023
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les
tableaux et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Au 30 juin 2024, Indosuez Wealth Management
finalise l’acquisition de Degroof Petercam et détient 65% de Banque
Degroof Pertercam aux côtés de CLdN Cobelfret, son actionnaire
historique, qui restera au capital à hauteur de 20%. Au 30
septembre 2024, la participation de Indosuez Wealth Management dans
Degroof Petercam est portée à 76%.
Au 30 juin 2024, Amundi a finalisé
l’acquisition d’Alpha Associates un gestionnaire d'actifs
indépendant proposant des solutions d'investissement multi-gestion
en actifs privés.
Au 31 décembre 2024, Amundi finalisé
l’acquisition de aixigo, acteur européen de la Wealth Tech,
permettant de compléter l’offre de la plateforme ALTO.
Au 31 décembre 2024, Crédit Agricole S.A a
conclu des instruments financiers à hauteur de 5,2% du capital de
Banco BPM.
Agenda financier
30 avril
2025 Publication
des résultats du premier trimestre 2025
14 mai
2025 Assemblée
générale
31 juillet
2025 Publication
des résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 2025
30 octobre
2025 Publication
des résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2025
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Alexandre
Barat
Olivier Tassain |
+ 33 1 57 72 12
19
+ 33 1 43 23 25 41 |
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olivier.tassain@credit-agricole-sa.fr |
Mathilde
Durand |
+ 33 1 57 72 19
43 |
mathilde.durand@credit-agricole-sa.fr |
Bénédicte
Gouvert |
+ 33 1 49 53 43
64 |
benedicte.gouvert@ca-fnca.fr |
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A.
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Cécile
Mouton |
+ 33 1 57 72 86
79 |
cecile.mouton@credit-agricole-sa.fr |
Relations investisseurs actions : |
|
|
Jean-Yann
Asseraf
Fethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 23
81
+ 33 1 57 72 03 75 |
jean-yann.asseraf@credit-agricole-sa.fr
fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+ 33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
|
|
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|
|
Relations investisseurs crédit et agences de notation
: |
|
Gwenaëlle
Lereste |
+ 33 1 57 72 57
84 |
gwenaelle.lereste@credit-agricole-sa.fr |
Florence Quintin
de Kercadio |
+ 33 1 43 23 25
32 |
florence.quintindekercadio@credit-agricole-sa.fr |
|
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Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
1 Assurances automobile, MRH, santé, juridique,
tous mobiles/portables ou GAV
2 CA Auto Bank, JV automobiles et activité automobile
des autres entités
3 Parts de marché 2024 : crédit aux ménages CRCA et
LCL (sources BdF et interne) ; OPCVM de droits français (tous les
segments de clients) ; paiements (en nb de transactions, sources
BdF et interne)
4 Parts de marché 2023 : assurance (Argus de
l’assurance et France Assureurs) ; services immobiliers
5 En vision économique à horizon 2025
6 Prix d’acquisition des opérations réalisées depuis
2022. Intègre les prises de participation dans Banco BPM
et celle dans Worldline
7 Cession du Crédit du Maroc, La Médicale, Crédit
Agricole Serbie et autres
8 Indosuez Wealth Management acquiert 70 % de Wealth
Dynamics Ltd, fintech qui fournit des solutions de gestion du cycle
de vie des clients (Client Lifecycle Management) aux banques
privées, acteurs de la gestion de fortune et de la gestion d’actifs
à travers le monde.
9Création d’Uptevia, détenue à parts égales par CACEIS
et BNPP, qui regroupe les activités de services aux émetteurs des
deux banques
10 Gestionnaire d'actifs indépendant proposant des
solutions d'investissement multi-gestion en actifs privés
11 Société technologique de services modulaires pour
les distributeurs de produits d’épargne
12 Acquisition de Merca Leasing, société de leasing
indépendante en Allemagne
13 Partenariat commercial pour l’assurance automobile
entre Mobilize Financial Services, filiale de Renault Group
spécialisée dans les services facilitant l’accès à l’automobile, et
Pacifica, filiale assurances dommages de Crédit Agricole
Assurances.
14 Fusion de Amundi US et Victory Capital, acquisition
d’une participation de 26,1 % dans Victory Capital et signature
d’accords de distribution et de services d'une durée de 15
ans
15 Outil de gestion de flotte digital sur abonnement
mensuel
16 Extension de garanties
17 Livraison de véhicule à l’unité
18 Accord permettant à CA Autobank, Drivalia, Agilauto
et Leasys de proposer les services de fleet management de Fatec à
leurs clients en France
19 Outil de gestion des avantages salariés
20 Création d’une joint-venture pour développer des
offres commerçantes innovantes.
21 Leader en matière de conception, de construction et
d’accompagnement au quotidien de structures collectives
pluridisciplinaires de soins primaires.
22 Crédit Agricole Santé et Territoires ainsi que 10
Caisses régionales entrent au capital de CetteFamille, acteur
majeur de l’habitat inclusif pour les seniors en France
23 Omedys, spécialiste de la télémédecine assistée, et
Medicalib, expert en soins à domicile.
24 Encours liés aux énergies bas carbone constitués
des énergies renouvelables produites par les clients de l’ensemble
des entités du Groupe Crédit Agricole, incluant également les
encours liés à l’énergie nucléaire pour CACIB
25 Investissements cotés gérés en direct,
investissements cotés gérés sous mandat et investissements non
cotés gérés en direct
26 Portefeuille d’actifs verts au sein de CACIB
alignés aux critères d’éligibilité du Green Bond Framework Groupe
de novembre 2023
27 Périmètre secteur Electricité : CACIB et Unifergie
(Crédit Agricole Transitions & Energies)
28DVA (Debt Valuation Adjustment)
29Les éléments spécifiques (one-off) liés à la
réorganisation des activités Mobilité de CACF, avaient impacté le
quatrième trimestre 2023 du pôle SFS et de CACF de manière
suivante : +17 m€ en RNPG, dont +4 m€ sur les charges, -+12 m€
de badwill et +1 m€ sur l’impôt.
30 Cf. plus de détails sur les éléments spécifiques en
Annexes.
31 Le coût du risque sur encours (en points de base)
sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du coût du
risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté la
moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres
32 Le coût du risque sur encours (en point de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre
33 Taux de crédits moyen sur les réalisations
mensuelles d’octobre et novembre 2024
34 Taux d’équipement - Assurances automobile, MRH,
santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV
35 Dividende SAS Rue La Boétie versé au T2
annuellement
36 Effet de base EL (reprise de la provision pour
épargne logement) au T4-23 +73,6 M€ en PNB et de +54,6 M€ en
RNPG
37 Sous-jacent, hors éléments
spécifiques.
38 Effet périmètre en revenus de Degroof
Petercam : +158 millions d’euros au quatrième trimestre
2024
39 Effets périmètre en charge au quatrième trimestre
2024 : Degroof Petercam pour -120 millions d’euros et
divers autres
40 Taux de provisionnement calculé
avec au dénominateur les encours en « stage 3 », et au
numérateur la somme des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2
et 3
41 Le coût du risque sur encours (en points de base)
sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du coût du
risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté la
moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres
42 Le coût du risque sur encours (en points de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre.
43
Cf.
plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes.
44 La charge de FRU constatée sur l’ensemble de
l’année 2023 était de -509 millions d’euros.
45 Voir détails du calcul du RoTE
(retour sur fonds propres hors incorporels) en Annexes
46 Le RNPG sous-jacent annualisé correspond à
l’annualisation du RNPG sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année
47 En normes locales
48 Pouvant atteindre jusqu’à 3,85% sur le contrat Anaé
dont le taux UC > 50% et bénéficiant de frais de gestion de
0,5%
49 Périmètre Vie France
50 Le chiffre d’affaires Assurance dommages intègre un
effet périmètre lié à la première consolidation de CATU depuis
T2-24 (entité de dommages en Pologne) : hausse du chiffre
d’affaires de +9,4% T4/T4 à périmètre constant
51 Périmètre : dommages France et
international
52 Ratio combiné dommages en France (Pacifica) y.c
actualisation et hors désactualisation, net de réassurance :
(sinistralité + frais généraux + commissions) / primes brutes
acquises. Ratio non actualisé : 96,4% (-4,3 pp sur un an).
53 Hors JV
54 Ce chiffre est retraité des actifs en conservation
pour clients institutionnels
55 Montant de l’allocation de Contractual Service
Margin (CSM) et de Risk Adjustment (RA) y compris assurances
obsèques
56 Montant d’allocation de CSM et de RA
57 Net du coût de la réassurance, hors résultat
financier
58 Les coûts d’intégration relatifs à l’acquisition
d’aixigo et au partenariat avec Victory Capital, dont la
finalisation est attendue au vers la fin du T1-25, ont été
comptabilisés en charges d’exploitations au quatrième trimestre
2024 pour un total de -14 millions d’euros
59 Périmètre Indosuez Wealth Management
60 Données du trimestre Degroof Petercam intégrées aux
résultats du métier Gestion de Fortune : PNB de 158 m€ et charges
de -120 m€ (hors coûts d’intégration partiellement portés par
Degroof Petercam)
61 Au T4-24 : -12,8 m€ de coûts d’intégration
(impactant la ligne charges d’exploitation) ; et +0,8 m€ de coûts
d’acquisition (impactant la ligne gains et pertes sur autres
actifs)
62 Données 2024 Degroof Petercam intégrées aux
résultats du métier Gestion de Fortune : PNB de 347 m€ et charges
de -259 m€ (hors coûts d’intégration partiellement portés par
Degroof Petercam)
63 Sur 2024 : -26,4 m€ de coûts d’intégration
(impactant la ligne charges d’exploitation) ; et -22,2 m€ de coûts
d’acquisition (impactant la ligne gains et pertes sur autres
actifs)
64 Refinitiv LSEG
65 Bloomberg en EUR
66 CDR des 4 derniers trimestres / la moyenne des
encours de début de période des 4 derniers trimestres
67 CA Auto Bank, JV automobiles et activités auto des
autres entités
68 CA Auto Bank et JV automobiles
69 Effets de base du T4-23 liés à la réorganisation
des activités Mobilités (Charges +4 m€, Variations de valeur des
écarts d’acquisition +12 m€, IS +1 m€ et RNPG +17 m€)
70 Effet de base des 12M-23 lié à la réorganisation
des activités Mobilités (PNB 300m€, charges -14 m€, coût du risque
-85 m€, MEQ -39 m€, GPAI 89 m€, Variation de la valeur des écarts
d’acquisition +12m€, IS 87 m€, RNPG 176 m€)
71 Effets de base du T4-23 liés à la réorganisation
des activités Mobilités (Charges +4 m€, Variations de valeur des
écarts d’acquisition +12 m€, IS +1 m€ et RNPG +17 m€)
72 Coût du risque des quatre derniers trimestres
rapporté à la moyenne des encours de début de période des quatre
derniers trimestres
73Effet de base des 12M-23 lié à la réorganisation des
activités Mobilités (PNB 300m€, charges -14 m€, coût du risque -85
m€, MEQ -39 m€, GPAI 89 m€, Variation de la valeur des écarts
d’acquisition +12m€, IS 87 m€, RNPG 176 m€)
74 Net des encours POCI
75 Source Abi Monthly Outlook janvier 2024 : -1,0%
déc/déc sur l’ensemble des crédits
76 Au 31 décembre 2024, ce périmètre correspond à
l’agrégation de l’ensemble des entités du Groupe présents en
Italie : CA Italia, CAPFM (Agos, Leasys, CA Auto Bank), CAA
(CA Vita, CACI, CA Assicurazioni), Amundi, CACIB, CAIWM,
CACEIS, CALEF
77 En nombre d’agences
78 Indice de Recommandation Client, Source Etude Doxa
octobre 2023
79 Publication Assofin, 30/04/2024 (hors cartes de
crédit)
80 Actifs sous gestion Source: Assogestioni,
31/05/2024
81 Production. Source: IAMA, 30/04/2024
82 Effet de base EL (reprise de la provision pour
épargne logement) au T4-23 de +6,1 M€ en PNB et +4,5 M€ en RNPG
contre 0 au T4 2024
83 Effet de base EL (reprise de la provision pour
épargne logement) en 2023 de +57,9 M€ en PNB et +41,2 M€ en RNPG
contre 3,1 M€ en PNB et 2,2 M€ en RNPG en 2024
84 Reprise amende Image Chèque de +21m€ au T2-23, sur
le compartiment gestion de comptes & moyens de
paiement
85 Au 31 décembre 2024 ce périmètre inclut les entités
de CA Italia, CA Polska, CA Egypte et CA Ukraine
86 Sur quatre trimestres
glissants
87 Au 31 décembre 2024, ce périmètre correspond à
l’agrégation de l’ensemble des entités du Groupe présents en
Italie : CA Italia, CAPFM (Agos, Leasys, CA Auto Bank), CAA
(CA Vita, CACI, CA Assicurazioni), Amundi, CACIB, CAIWM,
CACEIS, CALEF
88 Dans le cadre de l’analyse annuelle de sa
résolvabilité, le Groupe Crédit Agricole a choisi en 2024 de
continuer à renoncer à la possibilité prévue par l’article 72ter(3)
de CRR d’utiliser de la dette senior préférée pour le respect du
TLAC sur la période de résolvabilité qui commencera courant
2025.
89 Ce qui exclut de l’indicateur d’excédent de
ressources stables une partie des dépôts des clients de l’activité
de conservation d’actifs, en cohérence avec le pilotage
interne.
90Les titres composant les réserves de liquidité sont
valorisés après décote d'un stress idiosyncratique à partir du mois
de décembre (stress systémique précédemment) afin de mieux refléter
la réalité économique de leur valeur banque centrale
91 Montant brut avant rachats et
amortissements
92 Montant brut avant rachats et
amortissements
93 Hors émission AT1
94 Montant brut avant rachats et
amortissements
95 Hors émissions senior collatéralisées
96 Montant brut avant rachats et
amortissements
97 Montant brut avant rachats et
amortissements
98 Hors émission AT1
99 Les IAP sont des indicateurs financiers non
présentés dans les comptes ou définis dans les normes comptables et
utilisés dans le cadre de la communication financière, comme le
RNPG sous-jacent ou le ROTE, à titre d’exemples. Ils sont utilisés
pour faciliter la compréhension de la performance réelle de la
société. Chaque IAP est rapproché dans sa définition à des données
comptables.
Credit Agricole (EU:ACA)
Historical Stock Chart
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