SAINTE-CATHERINE,
QC, le 24 juill.
2024 /CNW/ - Les travailleurs de Terrapure à Sainte-Catherine ont adopté à 62 %
l'entente de principe intervenue le 18 juillet dernier. Cette
entente met fin à un lock-out qui aura duré plus de quatre
mois.
Réunis en assemblée générale, les travailleurs
ont voté en faveur de l'entente de principe contenant de nombreux
gains. La détermination des travailleurs aura fait la différence
devant l'entreprise spécialisée dans le recyclage des batteries de
plomb. Rappelons que Terrapure avait placé ses travailleurs en
lock-out le 11 mars dernier et a tenu la ligne dure pendant de
nombreuses semaines. Parmi les gains, notons par exemple :
- Des augmentations salariales de 8,75 $ de l'heure sur cinq ans,
ce qui représente 21,16 % à 28,8 % d'augmentations en fonction de
la classification respective ;
- L'obtention d'une clause de protection du pouvoir
d'achat ;
- Une contribution accrue de l'employeur à l'assurance
collective ;
- L'attribution des postes permanents par affichage ;
- La garantie de pouvoir compter sur la semaine complète et
régulière de travail ;
- Une journée de congé mobile supplémentaire.
« Nous avons de quoi être fiers du travail
accompli. Depuis le début du lock-out, nous nous sommes tenus
ensemble. On en ressort plus unis que jamais. Le conflit a été
difficile, mais à la fin, nous avons réussi à obtenir de bons gains
pour la suite », explique Steve
Nault, président du Syndicat des travailleurs du plomb de
Ville Sainte-Catherine-CSN.
« La ténacité des travailleurs leur permet de
ressortir du conflit avec une bonne convention collective. C'est
maintenant à l'employeur de rebâtir les ponts et de regagner la
confiance des travailleurs qu'il a laissés au bord de la rue
pendant des mois », poursuit Kevin
Gagnon, président de la Fédération de l'industrie
manufacturière (FIM-CSN).
« Les travailleurs du ST Plomb nous donnent une
belle leçon de solidarité. Ils ont tenu la minute de plus pour
forcer leur employeur à les respecter », poursuit Annette Herbeuval, présidente du Conseil central
de la Montérégie-CSN.
« Le syndicat est parvenu à faire des avancées
relativement aux priorités des travailleurs. C'était loin d'être
facile, face à cet employeur qui a recours au lock-out au lieu de
négocier de bonne foi. Ce qui est clair, c'est que quand les
travailleurs se tiennent debout, ils peuvent gagner », de conclure
David Bergeron-Cyr, vice-président
de la CSN.
À propos
Le Syndicat des
travailleurs du plomb de Ville Sainte-Catherine-CSN, qui compte
150 membres, recycle le plomb et le plastique contenu
essentiellement dans les batteries. Il est affilié à la Fédération
de l'industrie manufacturière (FIM-CSN), au Conseil central de la
Montérégie (CCM-CSN) et à la CSN.
Fondée en 1921, la CSN est la première grande
centrale syndicale québécoise. Composée de plus de
1 600 syndicats, elle défend près de
330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit
fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux,
principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une
organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire,
démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle
s'engage dans plusieurs débats qui intéressent la société
québécoise.
SOURCE CSN