Un répondant sur dix envisage de déménager
dans une maison plus petite ou dans une région plus abordable, ou
de louer une partie de sa maison pour compenser la hausse des coûts
d'emprunt
Faits saillants :
- 57 % des Canadiens dont l'hypothèque sera renouvelée en 2025
prévoient que leurs mensualités augmenteront, tandis que 40 %
s'attendent à ce qu'elle reste la même ou qu'elle diminue.
- Parmi ceux qui s'attendent à ce que leurs mensualités
augmentent au moment du renouvellement, 81 % indiquent que cela
entraînera des difficultés financières pour leur ménage.
- Les répondants de la province de Québec sont les moins
susceptibles de s'attendre à une augmentation de leurs mensualités
hypothécaires et à des difficultés financières au moment du
renouvellement.
- Davantage de Canadiens cherchent à signer des prêts
hypothécaires à taux variable lors du renouvellement, alors que les
taux d'intérêt continuent de baisser.
- Alors que le conflit commercial entre les États-Unis et le
Canada s'intensifie, des baisses
de taux plus agressives de la Banque du Canada sont susceptibles d'être mises en œuvre
pour éviter une récession potentielle.
TORONTO, le 20 févr. 2025 /CNW/ - Environ 1,2
million de prêts hypothécaires seront renouvelés en 2025, dont une
grande majorité (85 %)1 ont été garantis lorsque le taux
directeur de la Banque du Canada
était égal ou inférieur à 1 %. Depuis juin 2024, les taux d'intérêt
ont baissé par rapport à leur sommet de deux décennies, mais
restent supérieurs aux niveaux historiquement bas observés pendant
la pandémie. Par conséquent, des centaines de milliers de
propriétaires renouvelleront vraisemblablement leur prêt
hypothécaire cette année à un taux plus élevé.
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1 Rapport sur le secteur des prêts
hypothécaires résidentiels, Automne 2024, Société canadienne
d'hypothèques et de logements
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Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Hill
& Knowlton2, plus de la moitié (57 %) des Canadiens
qui renouvelleront l'hypothèque de leur résidence principale en
2025 s'attendent à ce que leur versement hypothécaire mensuel
augmente au moment du renouvellement (35 % s'attendent à ce qu'il
augmente légèrement et 22 % s'attendent à ce qu'il augmente de
façon significative). Par ailleurs, 25 % affirment que leur
versement mensuel restera à peu près le même, soit à 100 $ près, et
15 % s'attendent à ce qu'il diminue au moment du
renouvellement.
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2 Hill & Knowlton a utilisé le
panel en ligne Léger Opinion pour sonder 1 340 Canadiens âgés de 18
ans et plus qui renouvelleront leur hypothèque en 2025. Le sondage
a été réalisé entre le 24 janvier et le 5 février 2025. Voir la
méthodologie pour plus d'informations.
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« En ce qui concerne le renouvellement des hypothèques après la
pandémie, de nombreux Canadiens ont évité le pire scénario,
c'est-à-dire de devoir vendre leur maison parce qu'ils ne pouvaient
plus couvrir le coût de leur hypothèque, grâce un marché de
l'emploi robuste et à la baisse des taux d'intérêt », a déclaré
Phil Soper, président et chef de la
direction de Royal LePage. «
Néanmoins, certains devront faire face à une augmentation
substantielle du coût de leur hypothèque, ce qui exercera une
pression supplémentaire sur les finances de leur ménage. De
nombreux Canadiens dans cette situation explorent des options
permettant de réduire leurs frais mensuels, comme le prolongement
de leur période d'amortissement, une tactique qui s'est avérée
populaire. »
Parmi ceux qui s'attendent à une augmentation de leurs
mensualités lors du renouvellement de leur prêt hypothécaire, 81 %
déclarent que cette augmentation entraînera des difficultés
financières pour leur ménage; 47 % s'attendent à des difficultés
légères, tandis que 34 % s'attendent à des difficultés importantes.
Parmi eux, 60 % des répondants disent qu'ils réduiront ou
élimineront leurs dépenses discrétionnaires pour surmonter l'impact
de l'augmentation des mensualités hypothécaires; 43 % disent qu'ils
réduiront ou élimineront les voyages; 36 % disent qu'ils réduiront
ou élimineront leur épargne ou leurs investissements; 34 % disent
qu'ils réduiront leurs dépenses essentielles, telles que l'essence
et l'épicerie; et 23 % disent qu'ils obtiendront un deuxième emploi
ou trouveront une autre source de revenus. Les personnes
interrogées pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Même en période de difficultés financières, les Canadiens
continuent de privilégier l'accession à la propriété et le
remboursement de leur prêt hypothécaire, en réduisant leurs autres
dépenses, et même dans certains cas leur épargne, si cela s'avère
absolument nécessaire », a déclaré M. Soper. « Les taux de
défaut de paiement au Canada
restent extrêmement bas, sans doute les plus bas parmi les
économies avancées du monde, malgré la hausse du coût de la vie et
de l'endettement des ménages. Par exemple, le taux d'hypothèques en
souffrance aux États-Unis plus de quinze fois plus élevé. »
« Étant donné que de nombreux propriétaires doivent renouveler
leur prêt hypothécaire à des taux plus élevés en 2025, beaucoup
d'entre eux se préparent déjà à resserrer leur budget, en
réorientant leurs économies, leurs loisirs ou leurs projets de
vacances pour s'assurer qu'ils pourront honorer leurs obligations
en matière d'hypothèque. »
Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL),
le taux de prêts hypothécaires en souffrance a atteint 0,20 % au
troisième trimestre 2024, mais reste bien inférieur aux niveaux
prépandémiques et aux moyennes historiques.3
Même si de nombreux Canadiens verront leurs mensualités
hypothécaires augmenter cette année, la plupart d'entre eux ne
voient aucune raison de modifier leur mode de vie pour faire face à
l'augmentation de leurs dépenses de logement. Une majorité (62 %)
des personnes interrogées déclarent qu'elles ne modifieront pas
leur conditions de logement pour éviter une éventuelle augmentation
de leurs frais hypothécaires mensuels. Les répondants du Québec
sont les plus nombreux à déclarer qu'ils ne modifieraient pas leurs
conditions de logement (78 %), tandis que ceux de l'Alberta sont les moins nombreux à le déclarer
(53 %). À l'échelle du pays, 11 % d'entre eux envisagent de
déménager dans une région plus abordable, 10 % envisagent de
réduire la taille de leur propriété et 10 % envisagent de louer une
partie de leur logement pour subventionner leurs dépenses. Les
personnes interrogées pouvaient choisir plus d'une réponse.
_____________________________
|
3 Taux de prêts hypothécaires en
souffrance, Canada, provinces et RMR, 23 décembre
2024
|
La popularité des prêts à taux variable augmente avec la
baisse des coûts d'emprunt
Avec la baisse des taux
d'intérêt, les prêts hypothécaires à taux variable gagnent en
popularité. Selon l'enquête, 66 % des Canadiens dont le prêt
hypothécaire doit être renouvelé cette année disent qu'ils
prévoient d'obtenir un prêt à taux fixe au moment du renouvellement
(en baisse par rapport aux 75 % qui détiennent actuellement des
prêts hypothécaires à taux fixe), et 29 % disent qu'ils choisiront
un prêt à taux variable (en hausse par rapport aux 24 % qui
détiennent actuellement des prêts hypothécaires à taux
variable).
Bien que la plupart des Canadiens dont le prêt hypothécaire doit
être renouvelé en 2025 prévoient de conserver le même type de
produit hypothécaire que celui qu'ils détiennent actuellement, un
changement important s'est opéré en faveur des prêts à taux
variable. Parmi ceux qui ont actuellement un prêt hypothécaire à
taux fixe renouvelé cette année - le produit hypothécaire le plus
populaire au Canada - 20 % disent
qu'ils passeront à un prêt à taux variable. Soixante-seize pour
cent déclarent qu'ils ont l'intention de renouveler leur prêt avec
un autre prêt à taux fixe. Par ailleurs, 61 % des titulaires d'un
prêt hypothécaire à taux variable ont l'intention de renouveler
leur prêt avec un autre prêt à taux variable, et 37 % disent qu'ils
passeront à un prêt à taux fixe.
Plus d'un tiers (37 %) de tous les répondants disent qu'ils
planifient d'obtenir un prêt hypothécaire de cinq ans au moment du
renouvellement, suivis par 19 % qui prévoient d'obtenir un prêt de
trois ans. Quatre-vingt-six pour cent des répondants qui
renouvelleront leur prêt hypothécaire en 2025 font actuellement
appel à un prêteur principal.
« Depuis l'été dernier, la Banque du Canada a réduit à plusieurs reprises son taux
de financement à un jour, ce qui représente une baisse de 200
points de base jusqu'à présent, entraînant une baisse parallèle des
taux hypothécaires variables. Pour les propriétaires qui cherchent
à réduire leurs paiements mensuels ou à rembourser leur capital
plus rapidement, les hypothèques à taux variable sont devenues une
option de plus en plus attrayante à la lumière du contexte actuel
de baisse des taux et de la probabilité de nouvelles réductions
cette année », a ajouté M. Soper. « Au final, les Canadiens
devraient choisir le produit hypothécaire qui correspond le mieux à
leurs objectifs financiers et à leur tolérance au risque. »
En novembre 2024, le Bureau du surintendant des institutions
financières (BSIF) a décidé d'éliminer le test de résistance des
prêts hypothécaires pour les emprunteurs non assurés qui prévoient
de changer de prêteur au moment du renouvellement, tant que le
calendrier d'amortissement et le montant du prêt restent
inchangés.4 Les emprunteurs hypothécaires ont ainsi la
possibilité d'explorer les options de financement lors du
renouvellement de leur prêt.
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4Abandon
des tests de résistance hypothécaire pour les emprunteurs non
assurés qui changent de prêteur au renouvellement de leur
hypothèque, 3 octobre 2024
|
Les propriétaires des Prairies sont les plus préoccupés
par la pression financière exercée par des paiements plus
élevés
Les répondants à travers le Canada montrent des différences notables dans
les impacts anticipés d'un renouvellement d'hypothèque sur leur
ménage.
Les répondants de la province de Québec sont les moins
susceptibles de s'attendre à une augmentation de leurs paiements
hypothécaires mensuels (51 %), et les moins susceptibles
d'anticiper des difficultés financières (73 %) qui en
résulteraient. À l'inverse, les répondants de la Saskatchewan et du Manitoba sont parmi les plus susceptibles de
s'attendre à une augmentation des paiements (63 %) - tout comme
ceux du Canada atlantique (64 %) -
et les plus susceptibles d'anticiper des difficultés financières
(89 %), probablement en raison de l'instabilité des revenus dans
les industries basées sur les ressources naturelles. Bien que les
répondants de l'Alberta fassent
également état d'une forte probabilité de contraintes financières
dues à l'augmentation des paiements (86 %), certains propriétaires
prévoient d'atténuer l'impact financier en réduisant la taille de
leur maison ou en déménageant dans une autre région.
Une trajectoire incertaine pour le taux directeur sur fond
de conflit tarifaire
L'escalade des troubles politiques aux mains du président
américain nouvellement élu, Donald
Trump, tient le monde en haleine, y compris le Canada. Les différends tarifaires entre les
deux pays menacent de perturber l'économie de notre pays, en
ajoutant des pressions inflationnistes, en faisant grimper le coût
des biens importés et en provoquant l'affaiblissement du dollar
canadien. En outre, les tarifs douaniers récemment annoncés sur
l'acier et l'aluminium auront un impact sévère sur l'industrie de
la construction de logements.
« L'augmentation du coût des matériaux de construction fait
courir un risque à l'ensemble du secteur de la construction, ainsi
qu'aux nouveaux projets de logements dont on a désespérément
besoin. Moins de projets verront le jour, qu'ils soient retardés ou
carrément annulés. Et les coûts plus élevés finiront par se
répercuter sur le consommateur final ».
Dans sa première annonce de taux directeur de 2025, la Banque du
Canada a signalé un changement,
indiquant qu'elle donnerait la priorité à la croissance économique
plutôt qu'au contrôle de l'inflation en réponse à la montée des
tensions commerciales. À court terme, cela pourrait conduire à des
réductions plus importantes du taux de financement à un jour si la
banque centrale le juge nécessaire pour protéger l'économie
canadienne des retombées d'un conflit commercial sans
précédent.
« Bien qu'une guerre commerciale avec notre voisin du sud
n'offre que peu d'avantages économiques, les nouveaux acheteurs de
maison et ceux qui renouvellent leur hypothèque cette année
pourraient trouver un côté positif : des taux d'emprunt plus bas.
Si la Banque du Canada est
contrainte de prendre des mesures pour soutenir une économie qui
s'affaiblit, nous pourrions assister à des réductions de taux plus
rapides et plus importantes, du moins à court terme », a déclaré M.
Soper.
Tableau: Sondage 2025 de Royal
LePage sur les renouvellements
hypothécaires
rlp.ca/tableau_renouvellements-hypothecaires-2025
SOMMAIRES RÉGIONAUX
ONTARIO
Dans la province de l'Ontario,
58 % des propriétaires dont le prêt hypothécaire sera renouvelé en
2025 s'attendent à ce que leurs mensualités augmentent au moment du
renouvellement (35 % s'attendent à une légère augmentation et 23 %
à une augmentation importante).
Parmi ceux qui s'attendent à ce que leurs mensualités
hypothécaires augmentent au moment du renouvellement, 81 %
déclarent que cette augmentation entraînera des difficultés
financières pour leur ménage. Parmi eux, 55 % des répondants disent
qu'ils réduiront ou supprimeront leurs dépenses discrétionnaires
pour mieux composer avec l'impact de l'augmentation des
mensualités; 46 % disent qu'ils réduiront ou supprimeront les
dépenses liées aux voyages; et 39 % disent qu'ils réduiront ou
supprimeront leur épargne ou leurs investissements. Les personnes
interrogées pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Lorsqu'ils sont confrontés à des paiements hypothécaires plus
élevés au moment du renouvellement, les propriétaires se
répartissent généralement en deux catégories : ceux qui possèdent
une résidence principale, qui ajustent leur budget et font des
sacrifices financiers pour absorber l'augmentation des coûts, et
les investisseurs, qui adoptent une approche commerciale et sont
prêts à vendre un bien immobilier si l'augmentation des dépenses
mensuelles réduit trop leur rendement », a déclaré Tom Storey, courtier immobilier et chef de
l'équipe Storey, Royal LePage Signature Realty, à Toronto. « Certains détenteurs de prêts
hypothécaires dont les taux de renouvellement sont plus élevés
devront adapter leur mode de vie, par exemple en réduisant leurs
voyages ou leurs sorties au restaurant, tandis que d'autres devront
prendre des mesures plus radicales, comme prolonger leur période
d'amortissement jusqu'à sa durée initiale, pour réduire leurs
paiements mensuels et gérer l'augmentation des coûts. »
M. Storey a fait remarquer que de nombreux acheteurs de
logements neufs planifient stratégiquement l'achat de leur prochain
logement en fonction du renouvellement de leur prêt hypothécaire,
en se demandant s'ils feraient mieux d'attendre la fin de leur
contrat avant d'acheter un logement plus grand ou de renouveler
leur prêt avant la fin.
Selon l'enquête, 71 % des Ontariens dont l'hypothèque se
renouvelle cette année détiennent actuellement un prêt hypothécaire
à taux fixe, tandis que 27 % ont un taux variable. Lorsqu'on leur
demande quel type d'hypothèque ils prévoient d'obtenir au moment du
renouvellement, 64 % d'entre eux disent qu'ils opteront pour un
prêt à taux fixe, tandis que 31 % disent qu'ils choisiront une
hypothèque à taux variable. Les personnes interrogées dans cette
région étaient parmi les plus susceptibles de déclarer qu'elles
prévoyaient d'obtenir un prêt hypothécaire à taux variable lors du
renouvellement. Trente-six pour cent de tous les répondants de la
province disent qu'ils prévoient d'obtenir un prêt hypothécaire de
cinq ans au moment du renouvellement, suivi de 19 % qui prévoient
un prêt de trois ans.
« Les hypothèques à taux fixe ont toujours été l'option la plus
populaire parmi les Canadiens, et je m'attends à ce que beaucoup
d'entre eux fassent le même choix au moment du renouvellement de
leur prêt. Ce produit a apporté une stabilité financière pendant
les montagnes russes des taux d'intérêt de ces dernières années.
Toutefois, les premiers acheteurs ont tendance à opter pour des
prêts à taux variable aujourd'hui, privilégiant l'accessibilité
financière à la prévisibilité », a déclaré M. Storey. « Lorsque
vous recevez un avis de renouvellement de prêt hypothécaire de la
part de votre prêteur, il est préférable de ne pas accepter
d'emblée la première offre. Il convient plutôt d'étudier d'autres
plans de paiement et de comparer les options proposées par
différentes institutions financières pour obtenir la meilleure
offre. Les tests de résistance n'étant plus nécessaires pour les
emprunteurs non assurés qui changent de prêteur au moment du
renouvellement, les Canadiens disposent désormais d'une plus grande
marge de manœuvre. »
Des données supplémentaires pour la province de l'Ontario, la ville de Toronto et la région d'Ottawa/Gatineau sont disponibles dans le tableau
ci-dessous.
Tableau: Sondage 2025 de Royal
LePage sur les renouvellements
hypothécaires
rlp.ca/tableau_renouvellements-hypothecaires-2025
QUÉBEC
Au Québec, 51 % des propriétaires dont l'hypothèque est
renouvelée en 2025 s'attendent à ce que leurs mensualités
augmentent lors du renouvellement (31 % s'attendent à une légère
augmentation et 20 % à une augmentation importante). Il s'agit du
taux le plus bas parmi les provinces du Canada.
Parmi ceux qui s'attendent à ce que leurs mensualités
hypothécaires augmentent lors du renouvellement, 73 % déclarent que
cette augmentation entraînera des difficultés financières pour leur
ménage, ce qui représente également la proportion la plus faible
parmi les provinces (81% au Canada). Parmi eux, 70 % des répondants
déclarent qu'ils réduiront ou élimineront leurs dépenses
discrétionnaires pour atténuer l'impact de l'augmentation de leurs
mensualités hypothécaires; 31 % déclarent qu'ils réduiront ou
renonceront à épargner ou à investir; et 29 % déclarent qu'ils
réduiront ou renonceront à voyager. Les répondants pouvaient
sélectionner plus d'une réponse.
« L'économie du Québec est parmi les plus diversifiées au
Canada, et par conséquent, les
emplois aussi, ce qui contribue à soutenir la stabilité financière
des ménages, surtout dans des périodes d'incertitude mondiale.
Combiné à des valeurs de propriétés encore relativement abordables
par rapport à d'autres provinces, cela explique pourquoi les
Québécois sont moins anxieux par rapport à une hausse de leurs
mensualités hypothécaires lors de leur renouvellement cette année
par rapport à leurs homologues canadiens », a déclaré Marc
Lefrançois, courtier immobilier, Royal LePage Tendance à
Montréal.
Par ailleurs, le sondage révèle que près de quatre répondants
sur cinq (78 %) dans la province disent qu'ils n'envisagent pas de
changer leurs conditions de logement pour éviter des coûts
hypothécaires mensuels potentiellement plus élevés.
« Au cours des derniers mois, plusieurs économistes ont mis en
garde contre un risque élevé de défaut de paiement hypothécaire,
laissant entrevoir un choc important sur le marché immobilier
canadien. Cependant, les données actuelles suggèrent que la
proportion de propriétaires réellement vulnérables à une
augmentation de leurs paiements mensuels pourrait être moins
importante que prévu. De plus, dans un contexte économique mondial
incertain, la Banque du Canada se
montre plus encline à soutenir l'économie canadienne qu'à lutter
contre l'inflation qui pourrait résulter d'une guerre commerciale
avec nos voisins du sud. Nous pouvons donc nous attendre à ce que
les acheteurs de propriétés et les propriétaires actuels aient
encore plus de répit dans les mois à venir, si la tendance à la
baisse des taux d'emprunt se poursuit. À ce jour, malgré
l'instabilité politique et économique, les renouvellements
hypothécaires ne suscitent pas d'inquiétude majeure sur le marché
et les Québécois restent résilients quant à leurs conditions de
logement. On sent même un empressement chez les acheteurs avec les
offres multiples qui redeviennent d'actualité en ce début d'année
», souligne M. Lefrançois.
Selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL),
le taux de défaillance hypothécaire dans la province de Québec
s'est maintenu à 0,17 % au troisième trimestre de 2024, un taux qui
n'a pas fluctué pendant trois trimestres consécutifs et qui demeure
bien en deçà des moyennes historiques.5
Selon l'enquête, 78 % des Québécois dont l'hypothèque est
renouvelée cette année détiennent actuellement une hypothèque à
taux fixe, tandis que 21 % ont un taux variable. Lorsqu'on leur
demande quel type d'hypothèque ils prévoient obtenir lors du
renouvellement, 63 % disent qu'ils opteront pour un prêt à taux
fixe, tandis que 31 % disent qu'ils choisiront une hypothèque à
taux variable. Les personnes interrogées dans cette région étaient
parmi les plus susceptibles de déclarer qu'elles prévoyaient
d'obtenir un prêt hypothécaire à taux variable lors du
renouvellement. Trente-deux pour cent de tous les répondants de la
province disent qu'ils prévoient obtenir une hypothèque d'une durée
de cinq ans lors du renouvellement, suivis par 23 % qui prévoient
signer pour une durée de deux ans.
Pendant ce temps, à Québec, le marché immobilier résidentiel qui
a connu la plus forte augmentation du prix de l'agrégat d'une
propriété tout au long de 2024 dans la province de Québec et parmi
les grandes régions du Canada6, les renouvellements
hypothécaires ne sont pas un sujet de conversation.
« Les renouvellements d'hypothèques ne semblent pas être une
préoccupation majeure pour les propriétaires de la région de Québec
», déclare Louis Belzile, courtier
immobilier chez Royal LePage Blanc
& Noir. « Le plus grand objet d'inquiétude sur le marché
concerne davantage les acheteurs qui craignent de ne pas trouver de
propriété en raison de la faible offre, ou de voir les prix
continuer d'augmenter. En 2024, la région de Québec a connu l'un
des taux d'appréciation des prix les plus élevés au Canada, et le début de l'année 2025 signale
une demande immobilière plus forte que l'année dernière, amplifiée
par la baisse du taux directeur le 29 janvier. La hausse continue
des prix et de la demande sécurise quelque peu les vendeurs qui
devront faire face à des augmentations de leurs mensualités lors du
renouvellement de leur prêt hypothécaire. Alors que le marché de la
revente est confronté à une grave pénurie d'offre de logements à
Québec, le marché locatif peut encore absorber une partie de la
demande, même si le taux d'inoccupation reste historiquement bas »,
ajoute-t-il. « Pour les acheteurs, cette dynamique signifie qu'ils
devront être encore plus réactifs et bien préparés financièrement
pour saisir les opportunités lorsqu'elles se présenteront. »
Des données supplémentaires pour la province de Québec, ainsi
que pour Montréal, Québec et la région d'Ottawa/Gatineau sont disponibles dans le tableau
ci-dessous.
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5 Taux de prêts hypothécaires en
souffrance, Canada, provinces et RMR, 23 décembre 2024,
December 23, 2024
|
6 Étude sur le prix des maisons du
4e trimestre 2024, Royal LePage, January 14, 2025
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Tableau: Sondage 2025 de Royal LePage sur les
renouvellements
hypothécaires
rlp.ca/tableau_renouvellements-hypothecaires-2025
COLOMBIE-BRITANNIQUE
Dans la province de la Colombie-Britannique, 53 % des
propriétaires dont le prêt hypothécaire sera renouvelé en 2025
s'attendent à ce que leur mensualité augmente au moment du
renouvellement (33 % s'attendent à une légère augmentation et 20 %
à une augmentation significative).
Parmi ceux qui s'attendent à ce que leurs mensualités
hypothécaires augmentent au moment du renouvellement, 82 %
déclarent que cette augmentation entraînera des difficultés
financières pour leur ménage. Parmi eux, 60 % des répondants disent
qu'ils réduiront ou supprimeront leurs dépenses discrétionnaires
pour mieux assumer l'impact de l'augmentation des mensualités; 42 %
disent qu'ils réduiront ou supprimeront les dépenses liées aux
voyages; et 37 % disent qu'ils réduiront ou supprimeront leur
épargne ou leurs investissements. Les personnes interrogées
pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Avec la tendance à la baisse
des taux d'intérêt au cours des derniers mois, certains
propriétaires dont le prêt hypothécaire sera bientôt renouvelé
poussent un soupir de soulagement. Comme le taux préférentiel
offert par les principaux prêteurs canadiens a diminué, l'impact
des versements plus élevés au moment du renouvellement a été moins
grave », a déclaré Adil Dinani,
courtier immobilier et chef d'équipe du Dinani Group, Royal LePage
West Real Estate Services, dans le Grand Vancouver. « Bien que cela
ait pris du temps, la plupart des consommateurs ont accepté la
réalité de coûts d'emprunt plus élevés d'aujourd'hui et se
préparent à toute augmentation qui pourrait survenir. Les clients
explorent toutes les options qui s'offrent à eux, d'autant plus que
les nouvelles règles de prêt éliminent les tests de résistance pour
les emprunteurs non assurés qui changent de prêteur. »
M. Dinani note que certains acheteurs qui avaient été mis à
l'écart par la hausse des coûts d'emprunt - en particulier les
acquéreurs d'une première maison bénéficiant de taux avantageux -
reviennent progressivement sur le marché à mesure que les taux
continuent de baisser.
Selon l'enquête, 74 % des Britanno-Colombiens dont l'hypothèque
doit être renouvelée cette année détiennent actuellement un prêt
hypothécaire à taux fixe, tandis que 25 % ont un taux variable.
Lorsqu'on leur demande quel type de prêt hypothécaire ils prévoient
d'obtenir au moment du renouvellement, 67 % d'entre eux disent
qu'ils opteront pour un prêt à taux fixe, tandis que 29 % disent
qu'ils choisiront un prêt à taux variable. Quarante-et-un pour cent
de tous les répondants de la province disent qu'ils prévoient
d'obtenir un prêt hypothécaire de cinq ans au moment du
renouvellement, suivis par 18 % qui prévoient un prêt de trois
ans.
« La confiance des consommateurs s'est améliorée avec la baisse
des taux d'intérêt, mais elle reste fragile. L'incertitude
économique, due principalement aux conflits commerciaux
internationaux, inquiète aussi bien les acheteurs que les vendeurs.
Par conséquent, de nombreux propriétaires continuent de choisir la
stabilité d'un prêt hypothécaire à taux fixe, tandis que d'autres
cherchent à profiter des économies mensuelles offertes actuellement
par les taux variables », a déclaré M. Dinani. « Bien qu'il soit
tentant d'essayer de prédire l'évolution des taux, cela n'est pas
conseillé. La meilleure approche consiste à choisir un produit
hypothécaire qui corresponde à votre tolérance au risque et à votre
capacité financière. »
Des données supplémentaires pour la province de la
Colombie-Britannique et la ville de Vancouver sont disponibles dans le tableau
ci-dessous.
Tableau: Sondage 2025 de Royal
LePage sur les renouvellements
hypothécaires
rlp.ca/tableau_renouvellements-hypothecaires-2025
ALBERTA
Dans la province de l'Alberta,
60 % des propriétaires dont le prêt hypothécaire sera renouvelé en
2025 s'attendent à ce que leur mensualité augmente au moment du
renouvellement (35 % s'attendent à une légère augmentation et 25 %
à une augmentation significative).
Parmi ceux qui s'attendent à ce que leurs mensualités
hypothécaires augmentent au moment du renouvellement, 86 %
déclarent que cette augmentation entraînera des difficultés
financières pour leur ménage. Parmi eux, 62 % des répondants disent
qu'ils réduiront ou supprimeront leurs dépenses discrétionnaires
pour les aider à absorber l'impact de l'augmentation des paiements
hypothécaires mensuels; 42 % disent qu'ils réduiront ou
supprimeront les dépenses liées aux voyages; et 42 % disent qu'ils
réduiront leurs dépenses de première nécessité, comme l'épicerie ou
l'essence. Les personnes interrogées pouvaient choisir plus d'une
réponse.
« Alors que près de la moitié des Albertains dont l'hypothèque
arrive à échéance ne s'attendent pas à ce que leurs paiements
augmentent, de nombreux propriétaires explorent les possibilités de
réduire leurs coûts mensuels en ajustant la taille de leur maison
et en recherchant des propriétés dans des régions plus abordables
», a déclaré Natosha Wareham-Bakker,
courtier immobilier, Royal LePage Benchmark, à Calgary. « De nombreuses personnes interrogées
font état de l'anticipation de pressions financières au moment du
renouvellement. Les Albertains, en particulier, sont plus sensibles
aux cycles économiques d'expansion et de récession que la plupart
des autres Canadiens, étant donné leur dépendance à l'égard des
industries pétrolière et gazière. Bien que les revenus soient en
moyenne plus élevés, l'emploi peut également être imprévisible, ce
qui conduit à une sensibilité accrue aux changements financiers.
»
Mme Wareham-Bakker note que les
acheteurs ont commencé à se réengager sur le marché à mesure que
les taux d'intérêt baissaient. « L'activité du marché s'est
sensiblement intensifiée ces derniers mois, les acheteurs et les
vendeurs commençant à se sentir plus confiants dans la trajectoire
des taux d'intérêt. »
Selon l'enquête, 79 % des Albertains dont l'hypothèque doit être
renouvelée cette année détiennent actuellement un prêt hypothécaire
à taux fixe, tandis que 20 % ont un taux variable. Lorsqu'on leur
demande quel type de prêt hypothécaire ils prévoient d'obtenir au
moment du renouvellement, 66 % d'entre eux disent qu'ils opteront
pour un prêt à taux fixe, tandis que 27 % disent qu'ils choisiront
un prêt à taux variable. Trente-neuf pour cent de tous les
répondants de la province disent qu'ils prévoient d'obtenir un prêt
hypothécaire de cinq ans au moment du renouvellement, suivis par 18
% qui prévoient un prêt de trois ans.
« Avec les bonnes informations et une stratégie financière
claire, nos clients ont pu gérer la hausse des taux d'intérêt sans
paniquer. En réévaluant leur budget et leur liste de souhaits, et
en prenant le temps d'explorer les différentes options
hypothécaires, ils ont pu garder le contrôle », a-t-elle
ajouté.
Des données supplémentaires pour la province de l'Alberta et les villes de Calgary et d'Edmonton sont disponibles dans le tableau
ci-dessous.
Tableau: Sondage 2025 de Royal
LePage sur les renouvellements
hypothécaires
rlp.ca/tableau_renouvellements-hypothecaires-2025
SASKATCHEWAN ET MANITOBA
Dans les provinces de la Saskatchewan et du Manitoba, 63 % des propriétaires dont le prêt
hypothécaire doit être renouvelé en 2025 s'attendent à ce que leur
paiement mensuel augmente au moment du renouvellement (42 %
s'attendent à ce qu'il augmente légèrement et 21 % s'attendent à ce
qu'il augmente de manière significative).
Parmi ceux qui s'attendent à ce que leur mensualité augmente au
moment du renouvellement, 89 % déclarent que cette augmentation
entraînera des difficultés financières pour leur ménage, ce qui
représente le taux le plus élevé parmi les provinces. Parmi eux, 57
% des répondants disent qu'ils réduiront ou élimineront les
dépenses discrétionnaires pour les aider à affronter l'impact de
l'augmentation des paiements hypothécaires mensuels; 49 % disent
qu'ils réduiront ou élimineront les dépenses liées aux voyages; et
36 % disent qu'ils réduiront les dépenses essentielles, telles que
l'épicerie ou l'essence. Les personnes interrogées pouvaient
choisir plus d'une réponse.
« La confiance des consommateurs est plus élevée qu'au cours des
deux dernières années, lorsque les taux d'intérêt étaient à la
hausse. Toutefois, dans les Prairies - où les industries axées sur
les ressources naturelles peuvent entraîner une incertitude quant
aux revenus - les emprunteurs ont tendance à ressentir plus
fortement l'impact des changements financiers majeurs, comme le
renouvellement d'un prêt hypothécaire », a déclaré Elliot Didomenicantonio, courtier immobilier et
directeur associé, Royal LePage Prime Real Estate, à Winnipeg, au Manitoba. « De nombreux propriétaires
s'attendent à ressentir le poids de paiements mensuels plus élevés
et sont prêts à réduire les dépenses domestiques pour gérer les
coûts, si nécessaire ». Les ventes forcées par des vendeurs
surendettés restent rares sur notre marché. Les propriétaires sont
plus enclins à réduire leurs dépenses de loisirs et de vacances
avant de risquer un défaut de paiement. »
Selon l'enquête, 79 % des propriétaires de la Saskatchewan et du Manitoba dont l'hypothèque doit être
renouvelée cette année détiennent actuellement un prêt hypothécaire
à taux fixe, tandis que 20 % ont un prêt hypothécaire à taux
variable. Lorsqu'on leur demande quel type de prêt hypothécaire ils
prévoient d'obtenir au moment du renouvellement, 78 % d'entre eux
optent pour un prêt à taux fixe, tandis que 19 % choisissent un
prêt à taux variable. Les répondants dans cette région étaient les
moins enclins à dire qu'ils prévoyaient d'obtenir un prêt à taux
variable lors de leur renouvellement. Quarante-sept pour cent de
tous les répondants de la région ont déclaré qu'ils prévoient
d'obtenir un prêt hypothécaire d'une durée de cinq ans au moment du
renouvellement, suivis par 14 % qui prévoient de signer un prêt
d'une durée de trois ans.
M. Didomenicantonio précise que les acquéreurs de logements
neufs sont récemment entrés en plus grand nombre sur le marché,
cherchant à tirer parti de la baisse des taux d'emprunt pour
améliorer leur espace de vie. D'autres baisses attendues devraient
inciter davantage de premiers acheteurs à revenir sur le
marché.
« Mon conseil à tous ceux qui ont un prêt hypothécaire à
renouveler cette année est le suivant : si les paiements doivent
augmenter, la première chose à faire est d'explorer les taux
compétitifs et de consulter votre prêteur pour examiner les options
qui s'offrent à vous. Si des ajustements financiers s'avèrent
nécessaires, la réduction des dépenses discrétionnaires peut aider
à créer une plus grande flexibilité dans votre budget.
Des données supplémentaires pour la province de la Saskatchewan et le Manitoba sont disponibles dans le tableau
ci-dessous.
Tableau: Sondage 2025 de Royal
LePage sur les renouvellements
hypothécaires
rlp.ca/tableau_renouvellements-hypothecaires-2025
CANADA ATLANTIQUE
Dans le Canada atlantique, 64 %
des propriétaires dont le prêt hypothécaire sera renouvelé en 2025
s'attendent à ce que leurs mensualités augmentent au moment du
renouvellement (39 % s'attendent à ce qu'elles augmentent
légèrement et 25 % s'attendent à ce qu'elles augmentent
considérablement). Il s'agit de la plus forte proportion parmi les
provinces canadiennes.
« Malgré la hausse des taux d'emprunt et l'augmentation des
coûts de possession pour la plupart des propriétaires, la panique
ne s'empare pas d'eux. Les taux continuant à baisser,
l'augmentation est beaucoup plus gérable aujourd'hui qu'elle ne
l'aurait été il y a un an ou deux », a déclaré Tanya Colbo, courtier immobilier, Royal LePage
Atlantic, à Halifax, en
Nouvelle-Écosse. « En 2020 et 2021,
de nombreux ménages se seraient qualifiés à un taux de simulation
de crise plus élevé que leur taux de renouvellement aujourd'hui;
des tampons d'abordabilité ont été mis en place. Bien que le coût
de la vie ait augmenté, les propriétaires s'adaptent depuis un
certain temps déjà sans subir de changements financiers radicaux.
»
La majorité (61 %) des personnes interrogées déclarent qu'elles
ne modifieront pas leurs conditions de vie pour éviter des frais
hypothécaires mensuels potentiellement plus élevés. Cependant, 13 %
déclarent qu'ils envisagent de réduire la taille de leur logement;
12 % déclarent qu'ils envisagent de déménager dans une région plus
abordable; et 8 % déclarent qu'ils envisagent de louer une partie
de leur logement pour subventionner leurs dépenses. Les personnes
interrogées pouvaient choisir plus d'une réponse.
« Heureusement, nous n'avons pas vu beaucoup de cas de ventes
forcées sur notre marché, en grande partie parce que les habitants
des Maritimes ont accumulé un capital substantiel dans leurs
maisons au cours des dernières années. Nombre d'entre eux utilisent
ce capital pour consolider leurs dettes ou ajouter des unités
accessoires à leurs propriétés afin de compenser les coûts », a
fait remarquer Mme Colbo. « À
l'avenir, nous nous attendons à un regain d'activité de la part des
acheteurs. Avec des taux d'intérêt qui devraient continuer à
baisser et de nouvelles politiques qui amélioreront
l'accessibilité, en particulier pour les premiers acheteurs, de
plus en plus de personnes sortiront de leur réserve cette année
».
Selon l'enquête, 79 % des propriétaires du Canada atlantique dont l'hypothèque est
renouvelée cette année détiennent actuellement un prêt hypothécaire
à taux fixe, tandis que 19 % ont un taux variable. Lorsqu'on leur
demande quel type de prêt hypothécaire ils prévoient d'obtenir au
moment du renouvellement, 73 % d'entre eux disent qu'ils opteront
pour un prêt à taux fixe, tandis que 25 % disent qu'ils choisiront
un prêt à taux variable. Quarante-trois pour cent de tous les
répondants de la région disent qu'ils prévoient obtenir un prêt
hypothécaire de cinq ans au moment du renouvellement, suivi de 16 %
qui prévoient un prêt de trois ans.
Des données supplémentaires pour la région du Canada atlantique sont disponibles dans le
tableau ci-dessous.
Tableau: Sondage 2025 de Royal
LePage sur les renouvellements
hypothécaires
rlp.ca/tableau_renouvellements-hypothecaires-2025
Ressources de Royal LePage
pour les propriétaires qui renouvellent leur hypothèque :
Vous renouvelez votre hypothèque cette année ? Royal LePage a publié un certain nombre de
ressources en ligne disponibles sur les liens suivants :
- Abandon des tests de résistance hypothécaire pour les
emprunteurs non assurés qui changent de prêteur au renouvellement
de leur hypothèque
- Le gouvernement fédéral annonce des ajustements importants aux
règles hypothécaires pour les premiers acheteurs au Canada
- Les premiers acheteurs peuvent désormais bénéficier
d'amortissements de 30 ans sur les prêts hypothécaires assurés pour
les maisons neuves
- Taux fixe ou taux variable? Comment préparer votre
renouvellement hypothécaire?
Actifs médias de Royal
LePage
La salle des médias de Royal
LePage contient de nombreuses images libres de droits, de
même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.
À propos du sondage
Hill & Knowlton a utilisé le panel en ligne d'Opinion Léger
pour sonder 1 340 Canadiens âgés de 18 ans et plus qui
renouvelleront leur prêt hypothécaire en 2025. L'enquête a été
réalisée entre le 24 janvier et le 5 février 2025. Un
échantillonnage représentatif a été effectué dans toutes les
provinces (les provinces de l'Atlantique ont été regroupées et la
Saskatchewan a été intégrée au
Manitoba), avec un
suréchantillonnage en Saskatchewan/Manitoba, dans les RMR de Toronto, Ottawa/Gatineau, Montréal, Québec, Vancouver, Calgary et Edmonton. Une pondération des ménages
propriétaires a été appliquée pour assurer une représentation à
l'échelle des RMR/provinces/régions, selon les chiffres du
recensement de 2021. Aucune marge d'erreur ne peut être associée à
un échantillon non probabiliste (c'est-à-dire un panel web dans ce
cas). À des fins de comparaison, cependant, un échantillon
probabiliste de 1 340 répondants aurait une marge d'erreur de ±3 %,
19 fois sur 20.
À propos de Royal
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Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays
de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de
20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 670 bureaux
partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière
au Canada à posséder son propre
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