OTTAWA,
ON, le 24 juill.
2024 /CNW/ - L'honorable Arif Virani, ministre de la
Justice et procureur général du
Canada, a annoncé aujourd'hui les
nominations suivantes dans le cadre du processus de nomination à la
magistrature mis en place en 2016. Ce processus met l'accent sur la
transparence, le mérite et la diversité de la population
canadienne, et se traduira par la nomination de juristes qui
incarnent les plus hautes normes d'excellence et d'intégrité.
L'honorable Ivan
Robichaud, juge à la Cour du Banc du Roi du
Nouveau-Brunswick, Division de première instance, à Bathurst, est nommé juge de la Cour d'appel du
Nouveau-Brunswick. Le juge Robichaud remplace le juge R.T. French,
qui a choisi de devenir juge surnuméraire à compter du
10 avril 2024.
L'honorable Marco R.
Cloutier, juge en chef à la Cour provinciale du
Nouveau-Brunswick à Saint John,
est nommé juge de la Cour du Banc du Roi du Nouveau-Brunswick,
Division de première instance, à Edmundston. Le juge Cloutier remplace le juge
Z. Dionne (Edmundston), qui a
choisi de devenir juge surnuméraire à compter du 8 janvier
2023.
L'honorable Cameron H.
Gunn, juge à la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick à
Fredericton, est nommé juge de la
Cour du Banc du Roi du Nouveau-Brunswick, Division de première
instance, à Woodstock. Le juge
Gunn remplace le juge T.J. Morrison (Fredericton), qui a choisi de devenir juge
surnuméraire à compter du 11 décembre 2023. En raison de
transferts judiciaires internes par le juge en chef, le poste
vacant est situé à Woodstock.
Citation
« Je souhaite aux juges Robichaud, Cloutier et Gunn beaucoup de
succès dans l'exercice de leurs nouvelles fonctions. Je suis
convaincu qu'ils serviront bien la population du Nouveau-Brunswick
en tant que membres de la Cour d'appel du Nouveau-Brunswick et de
la Cour du Banc du Roi du Nouveau-Brunswick. »
-- L'honorable Arif
Virani, ministre de la Justice et procureur général du Canada
Biographies
Le juge Ivan
Robichaud a été nommé à la Cour du Banc du Roi du
Nouveau-Brunswick en 2018. Il a obtenu un baccalauréat en gestion
des pêches au campus de Shippagan
de l'Université de Moncton, suivi d'un baccalauréat en droit du
campus de Moncton de la même
université en 1986. Il a été admis au Barreau du Nouveau-Brunswick
l'année suivante.
Avant sa nomination à la Cour du Banc du Roi du
Nouveau-Brunswick, le juge Robichaud était associé du cabinet
Robichaud Guignard Gauvin, à
Shippagan, où il a exercé tout au
long de sa carrière juridique dans divers domaines du droit. Il a
plaidé devant la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick, la Cour du
Banc du Roi du Nouveau-Brunswick et la Cour d'appel du
Nouveau-Brunswick, en plus d'agir à titre d'adjudicateur de la Cour
des petites créances du Nouveau-Brunswick. Il a été nommé
conseiller du roi en 2005.
Le juge Marco R.
Cloutier est né et a grandi à Edmundston. Il est détenteur d'un baccalauréat
en Éducation secondaire avec une majeure en langue française de
l'Université de Moncton en 1994. En 1997, la même université lui a
décerné un baccalauréat en droit. Il a été admis au Barreau du
Nouveau-Brunswick en 1998.
Le juge Cloutier a été nommé juge à la Cour provinciale du
Nouveau-Brunswick à Saint John le
30 janvier 2013 et il est devenu juge
en chef associé le 11 mars 2021. Le 21 septembre 2021, il a été
nommé juge en chef de la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick.
Avant sa nomination à la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick en
2013, il était avocat au sein du cabinet Kenny & Murray (1998 à
1999) et Allen Dixon Bell (1999 à
2000). Il s'est joint ensuite au cabinet McInnes Cooper en mai 2020 où il est devenu
associé. Ses principaux domaines de pratique étaient le litige
civil et pénal.
Le juge Cloutier éprouve une fervente passion pour l'écriture
et, dès sa nomination à la magistrature provinciale, il a publié
plusieurs décisions dans les deux langues officielles.
Le juge Cloutier habite à Saint
John avec sa conjointe et, chaque jour, ils ont le bonheur
de se laisser inspirer par leurs trois merveilleux
enfants.
Le juge Cameron H.
Gunn est né à Miramichi, au Nouveau-Brunswick. Il a obtenu
son baccalauréat en éducation en 1989 et son baccalauréat en droit
en 1993, les deux étant décernés par l'Université du
Nouveau-Brunswick. Il a été admis aux barreaux de la
Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick en 1994.
Le juge Gunn a été nommé à la Cour provinciale du
Nouveau-Brunswick en 2019. Avant sa nomination à la Cour
provinciale, il a travaillé au Cabinet du procureur général du
Nouveau-Brunswick en tant que directeur général au sein de la
Direction des services des poursuites publiques. En tant que
procureur, il a comparu devant les tribunaux de toutes instances et
a beaucoup pratiqué devant la Cour d'appel du Nouveau-Brunswick. Il
a été nommé conseiller du roi en 2013.
Le juge Gunn est actif dans le domaine de l'éducation et du
mentorat, ayant été membre du corps professoral du Colloque
national sur le droit criminel de la Fédération des ordres
professionnels de juristes depuis 2008. Il donne fréquemment des
conférences pour l'Institut national de la magistrature et
l'Association canadienne des juges de cours provinciales, et fait
des présentations dans le cadre de divers programmes de formation
professionnelle continue. Il a enseigné des cours de droit pénal à
la Faculté de droit de l'Université du Nouveau-Brunswick, ayant
conçu et enseigné un cours sur la poursuite et la défense en
matière d'homicide.
Le juge Gunn est l'auteur de BEN & ME : From
Temperance to Humility - Stumbling Through Ben Franklin's Thirteen
Virtues, One Unvirtuous Day at a Time, publié par Penguin Books
en 2010. Il est également le coauteur, avec Patrick McGuinty et Mona
Duckett, K.C., de Witness Preparation, Presentation, and
Assessment, publié par Emond Publishing en 2022.
Faits en bref
- Le gouvernement du Canada a
nommé plus de 760 juges depuis novembre 2015, dont 137 depuis
que l'honorable Arif Virani est
devenu ministre de la Justice et
procureur général du Canada le
26 juillet 2023, soit un rythme de nominations sans précédent
dans l'histoire du Canada. Ces
juristes exceptionnels témoignent de la diversité qui renforce le
Canada. Plus de la moitié de ces
juges sont des femmes, et ces nominations font état d'une
représentation accrue des personnes racisées, des Autochtones, des
membres des communautés 2ELGBTQI+ et des personnes qui
s'identifient comme des personnes en situation de handicap.
- Afin de fournir un appui aux cours et d'améliorer l'accès à la
justice pour l'ensemble des Canadiens et des Canadiennes, le
gouvernement du Canada est
déterminé à augmenter la capacité des cours supérieures. Ainsi, le
budget de 2022 prévoit la création de 22 nouveaux postes de
juge, de même que de deux postes de juge adjoint à la Cour
canadienne de l'impôt. Si l'on tient compte des 13 postes
prévus dans le budget de 2021, cela donne un total de
37 nouveaux postes aux cours supérieures. Depuis le budget de
2017, le gouvernement a financé 116 nouveaux postes de
juge.
- Des changements au Questionnaire pour les nominations à la
magistrature fédérale ont été annoncés en septembre 2022. Le
questionnaire continue de prévoir une évaluation rigoureuse et
approfondie des candidats et candidates, mais il a été simplifié et
mis à jour dans le but d'intégrer, entre autres choses, des
formulations plus respectueuses et inclusives pour les personnes
qui se désignent comme faisant partie de la diversité.
- Les nominations à la magistrature fédérale sont faites par la
gouverneure générale, qui agit selon l'avis du Cabinet fédéral et
les recommandations du ministre de la Justice.
- À l'échelle du Canada, les
comités consultatifs à la magistrature jouent un rôle essentiel
dans le processus d'évaluation des candidatures à la magistrature.
Il existe 17 comités consultatifs à la magistrature, qui
représentent toutes les provinces et tous les territoires.
- Des réformes importantes du rôle et de la structure des comités
consultatifs à la magistrature ont été annoncées le
20 octobre 2016 afin d'accroître l'indépendance et la
transparence du processus.
- Le gouvernement du Canada est
déterminé à promouvoir un système de justice dans lequel les
affaires d'agression sexuelle sont tranchées équitablement, sans
l'influence de mythes et de stéréotypes, et qui traite les
survivants et les survivantes avec dignité et compassion. Les
modifications apportées à la Loi sur les juges et
au Code criminel qui sont entrées en
vigueur le 6 mai 2021 signifient que, pour être admissibles à
une nomination à une cour supérieure provinciale, les candidats et
candidates doivent accepter de participer à de la formation
continue sur les questions liées au droit relatif aux agressions
sexuelles et au contexte social, ce qui comprend le racisme et la
discrimination systémiques. L'adoption des
modifications améliore la transparence des décisions; le Code
criminel exige maintenant des juges qu'ils fournissent des motifs
écrits ou qu'ils en consignent au dossier lorsqu'ils sont saisis
d'affaires d'agression sexuelle.
SOURCE Department of Justice
Canada