Nouvelle hausse du chiffre d’affaires, de la marge
opérationnelle et du résultat net
Regulatory News:
Air Liquide (Paris:AI):
Chiffres-clés 2014
- Chiffre d’affaires Groupe : +4,5 %*15 358 millions
d’euros
- Marge opérationnelle +20 pbsen hausse à 17,1
%
- Résultat net (part du Groupe) : +3,8 %**1 665
millions d’euros
- TSR (1 an) +12,7 %(taux de rentabilité pour
l’actionnaire)
- Dividende 2014 proposé de 2,55 euros par action +10,3
%
Faits marquants 2014
- Nouveaux contrats dans les marchés en croissance : gaz
de l’air dans les grands bassins industriels du Golfe du Mexique et
de la région Rhin-Ruhr, au Brésil et en Australie ; gaz vecteurs
ultra-purs pour l’électronique en Chine
- Poursuite des acquisitions en Santé à domicile :
SEPRODOM et ARAIR Assistance en France
- Innovation et technologies : fourniture d’équipements
cryogéniques pour le projet ITER ; nouveau centre de fabrication
Ingénierie & Construction aux Emirats arabes unis
- Nouvelles avancées pour la mobilité durable : Extension
du réseau de stations de recharge des véhicules électriques à
hydrogène aux Etats-Unis, en Europe et au Japon ; acquisition de
FordonsGas en Suède
* variation 2014/2013 à données comparables : hors effet de
change, de gaz naturel et de périmètre significatif (Anios)** hors
change et impact opérationnel de la cession d’Anios
Commentant les résultats 2014, Benoît Potier,
Président-Directeur Général du groupe Air Liquide, a déclaré
:
« Dans un environnement 2014 inégal, et marqué par une
évolution rapide des taux de change et du prix du pétrole brut, le
Groupe réalise une performance solide, en ventes, en marge
opérationnelle et en cash flow.
La croissance de l’activité est principalement portée par le
dynamisme des zones Amériques et Asie-Pacifique, les économies en
développement et une activité Electronique vigoureuse. L’Europe
reste contrastée mais enregistre une légère amélioration au dernier
trimestre. Au global et à données comparables, toutes les branches
d’activités Gaz & Services ainsi que l’Ingénierie &
Technologie sont en progression au quatrième trimestre, comme sur
l’année.
En 2014, le Groupe continue à améliorer sa compétitivité,
notamment grâce à une bonne adaptation de ses coûts et à des
efficacités substantielles, comme en témoigne la progression de la
marge opérationnelle.
La solidité du bilan, les investissements industriels en
cours d’exécution, qui représentent 2,8 milliards d’euros, et les
signatures de nouveaux contrats vont contribuer à la croissance des
prochaines années. Il en est de même des initiatives en cours pour
accélérer l’innovation.
Dans un environnement économique comparable, Air Liquide
est confiant dans sa capacité à réaliser une nouvelle année de
croissance du résultat net en 2015.»
Le chiffre d’affaires consolidé 2014 s’élève à
15 358 millions d’euros, soit +4,5 %
en croissance comparable par rapport à 2013. En données publiées,
il progresse de +0,9 %, compte tenu d’un effet de change
défavorable au cours des trois premiers trimestres. Le chiffre
d’affaires Gaz & Services, qui s’établit à
13 867 millions d’euros, est en progression de
+4,1 % en données comparables. Il traduit à la fois la
croissance organique de nos activités tout au long de l’année et la
contribution des démarrages, des montées en puissance des nouvelles
unités de production et des acquisitions.
En données comparables, toutes les activités Gaz &
Services sont en croissance en 2014 :
- La Grande Industrie, en hausse de +3,6 %,
bénéficie d’une demande soutenue en gaz de l’air et en hydrogène en
Asie, en particulier en Chine, de la progression des ventes de gaz
de l’air aux Etats-Unis et en Amérique latine et de la hausse des
volumes d’hydrogène pour le raffinage en Europe du Nord.
- La bonne tenue de l’Industriel Marchand, en progression
de +3,0 %, s’illustre notamment par des volumes élevés
sur tous les segments de produits en Chine et des ventes solides en
Amérique du Nord, en particulier au Canada. L’Europe, qui connaît
une situation contrastée entre l’Ouest et l’Est, enregistre une
légère amélioration au quatrième trimestre. La croissance des
ventes est robuste dans toutes les économies en développement
(+9,0 %).
- La Santé, en hausse de +3,7 %, progresse
dans toutes les zones géographiques avec une croissance à deux
chiffres en Amérique du Sud et dans les économies en développement
d’Asie. La croissance est tirée par la demande toujours soutenue en
santé à domicile (+5,5 %), malgré une pression sur les
prix élevée en Europe, et par des ventes solides dans l’hygiène
(+6,1 %).
- L’Electronique affiche une croissance robuste à
+12,0 %. Elle est portée par la hausse des ventes de gaz
vecteurs, notamment en Chine et aux Etats-Unis, de gaz de
spécialité et de précurseurs avancés (gamme ALOHA™) aux Etats-Unis,
au Japon et à Taïwan. La société américaine Voltaix, acquise en
2013, contribue aussi à la performance de l’activité en 2014.
Le chiffre d’affaires de l’Ingénierie & Technologie
est en hausse de +15,6 %, en données comparables,
reflétant le bon avancement des projets des clients tiers, tandis
que les prises de commande (1,4 milliard d’euros) sont à un
bon niveau.
La marge opérationnelle du Groupe, qui bénéficie d’un
niveau élevé de gains d’efficacité de 321 millions
d’euros, supérieur à l’objectif annuel, s’améliore à
17,1 % (soit +20 points de base). Cette
amélioration est encore plus importante au niveau des Gaz &
Services (+40 points de base). Le résultat net (part du
Groupe) s’établit à 1 665 millions d’euros, en
croissance de +3,8 %, hors effet de change et de
périmètre significatif, et de +1,5 % en variation
publiée. Le taux effectif d’impôt est en hausse, passant de
26,6 % en 2013 à 28,3 % en 2014.
Le modèle d’autofinancement du Groupe démontre une nouvelle fois
sa solidité avec une dette nette à
6 306 millions d’euros, quasi stable hors effet de
change, et un taux d’endettement sur capitaux propres en
légère amélioration à 53 %. La rentabilité des
capitaux employés après impôts s’établit à 11,1 %
hors effet de change (10,8 % en publié) et s’améliorera
avec la montée en puissance des projets de croissance en cours de
développement.
________
Le Conseil d’Administration d’Air Liquide, qui s’est
réuni le 16 février 2015, a arrêté les comptes audités de
l’exercice 2014. Un rapport avec une certification sans réserve est
en cours d’émission par les Commissaires aux comptes.
Le Conseil d’Administration proposera, à la prochaine Assemblée
Générale des Actionnaires, le versement d’un dividende de
2,55 euros par action, en progression de
+10,3 % compte tenu de l’attribution en 2014 d’une
action gratuite pour 10 détenues. Le dividende sera détaché le
18 mai 2015 et mis en paiement le 20 mai
2015.
Le Conseil a également approuvé les projets de résolutions qui
seront soumis à l’Assemblée Générale le 6 mai 2015, et notamment le
renouvellement, pour une durée de quatre ans, du mandat
d’administrateur de Madame Siân Herbert-Jones, membre du Conseil
d'Administration de la Société depuis 2011, ainsi que la
nomination, pour une durée de quatre ans, de Madame Geneviève
Berger.
Le Conseil d’Administration a pris acte de l’achèvement des
mandats de Messieurs Gérard de la Martinière et Cornelis Van Lede à
l’issue de la prochaine Assemblée Générale. Il les a vivement
remerciés pour leur forte contribution aux travaux du Conseil et
des Comités.
A l’issue de l’Assemblée Générale, le Conseil d'Administration
serait composé de 12 membres, incluant depuis l’année dernière un
administrateur salarié, nommé par le Comité de Groupe France le 18
juin 2014. Neuf des onze membres élus par l’Assemblée Générale
seraient indépendants au sens du règlement intérieur. Le Conseil
comprendrait notamment cinq femmes et six administrateurs de
nationalité étrangère.
En outre, le Conseil a arrêté la rémunération des dirigeants
pour 2014 et 2015 dont le détail sera publié sur le site internet
d’Air Liquide. Les éléments de rémunération 2014 des dirigeants
sont soumis, comme l’année dernière, à l’avis des actionnaires dans
le cadre de deux résolutions spécifiques (« Say on
Pay »).
Enfin, concernant le droit de vote double instauré par la loi du
29 mars 2014 dite « Loi Florange », le Conseil
d’Administration a décidé de proposer à l’Assemblée, par une
adaptation des statuts de la Société, de revenir au principe
« une action – une voix » conformément aux statuts
adoptés par Air Liquide depuis plus de vingt ans. Ce principe
d’égalité des actionnaires s’inscrit pour la Société dans une
logique de cohérence et de continuité dans la préservation des
intérêts des actionnaires, leur fidélité étant récompensée par des
dividendes majorés.
________
Benoît Potier commente également les résultats 2014 du
Groupe dans une interview-vidéo, disponible en français et
en anglais, sur www.airliquide.com.
Suivez l'annonce des résultats en direct sur
Twitter grâce au mot-dièse (hashtag) #ALresultsTout au long
de l'année, suivez l'actualité d'Air Liquide sur
https://twitter.com/airliquidegroup
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
Chiffre d’affaires du 1er trimestre
2015Vendredi 24 avril 2015
Assemblée Générale des ActionnairesMercredi 6 mai
2015
Résultats du 1er semestre 2015Jeudi 30
juillet 2015
Leader mondial des gaz, technologies et services pour
l’industrie et la santé, Air Liquide est présent dans 80 pays avec
plus de 50 000 collaborateurs et sert plus de 2 millions de clients
et de patients. Oxygène, azote et hydrogène sont au cœur du métier
du Groupe depuis sa création en 1902. L’ambition d’Air Liquide est
d’être le leader dans son industrie, en étant performant sur le
long terme et en agissant de façon responsable.
Pour Air Liquide, ce sont les idées qui créent de la valeur sur
le long terme. L'engagement et l'inventivité permanente des
collaborateurs du Groupe sont au cœur de son développement.
Air Liquide anticipe les enjeux majeurs de ses marchés, investit
à l’échelle locale et mondiale et propose des solutions de haute
qualité à ses clients, ses patients, et à la communauté
scientifique.
Le Groupe s’appuie sur sa compétitivité opérationnelle, ses
investissements ciblés dans les marchés en croissance et
l’innovation pour réaliser une croissance rentable dans la
durée.
Le chiffre d’affaires d'Air Liquide s’est élevé à 15,4 milliards
d’euros en 2014. Ses solutions pour protéger la vie et
l’environnement représentent environ 40 % de ses ventes. Air
Liquide est coté à la Bourse Euronext Paris (compartiment A) et est
membre des indices CAC 40 et Dow Jones Euro Stoxx 50.
Résultats 2014
Extraits du Rapport de gestion
PERFORMANCE 2014
2
Chiffres clés 2014
2
Faits marquants 2014
3
Compte de résultat 2014
5
Flux de trésorerie et Bilan 2014
12
CYCLE D’INVESTISSEMENT ET STRATEGIÉ DE
FINANCEMENT
15
Investissements
15
Stratégie de financement
16
PERSPECTIVES
20
ANNEXES
21
Chiffre d’affaires du 4ème trimestre
2014
21
Information géographique et
sectorielle
22
Compte de résultat consolidé
23
Bilan consolidé
24
Tableau des flux de trésorerie
consolidé
25
PERFORMANCE 2014
En 2014, dans un environnement encore instable, la solidité
de la performance a permis au Groupe d’atteindre, à nouveau, ses
objectifs et de générer une nouvelle croissance du résultat net. Le
chiffre d’affaires du Groupe s'établit à 15 358 millions d'euros,
en hausse de + 4,5 % par rapport à 2013 en données
comparables. La croissance publiée est de + 0,9 %,
pénalisée notamment par un fort effet de change en début d'année.
La progression de l’activité Gaz et Services s’est poursuivie dans
toutes les branches d'activités, et notamment dans les zones
Amériques et Asie. Les économies en développement ont continué à
faire preuve d'un dynamisme soutenu, en croissance comparable de
+ 14 %. Dans les économies avancées, la hausse est plus
modeste à + 1 %, pénalisée par le ralentissement
économique en Europe de l’Ouest.
Les efforts accrus sur les coûts et les efficacités, qui
atteignent le niveau élevé de 321 millions d’euros,
contribuent à la hausse de la marge opérationnelle de près de
+ 20 points de base, à 17,1 %. Le résultat net (part du
Groupe) s'établit à 1 665 millions d'euros en croissance
publiée de + 1,5 %. A titre indicatif, le résultat net
(part du Groupe) serait en croissance de + 3,8 % hors effet de
change et impact opérationnel de la cession de la société Anios fin
2013.
Les décisions d'investissement s'établissent à 2,1 milliards
d'euros reflétant une plus grande sélectivité dans le processus
d'investissement du Groupe. Le flux net de trésorerie généré par
les activités opérationnelles est en hausse de + 1,0 %,
soit à titre indicatif + 2,3 % hors change, permettant de financer
les investissements tout en renforçant la structure financière du
Groupe.
Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale
du 6 mai 2015 un dividende d'un montant nominal de
2,55 euros par action. Ce dividende correspond à une hausse de
+ 10,3 % pour l’actionnaire compte tenu de la distribution
d'action gratuite réalisée le 2 juin 2014 et un taux de
distribution de 54,0 %.
Chiffres clés 2014
(en
millions d’euros)
2013 2014
Variation 2014/2013 publiée Variation(a)
2014/2013 comparable Chiffre d’affaires total 15 225
15 358 + 0,9 % + 4,5 % dont Gaz et Services 13
837 13 867 + 0,2 % + 4,1 % Résultat opérationnel courant 2 581 2
634 + 2,1 % - Résultat opérationnel courant (en % du chiffre
d’affaires) 16,9 % 17,1 % + 20 pbs -
Résultat net - part du Groupe 1 640 1 665 +
1,5 % - Bénéfice net par action ajusté (en euros) (b)
4,79 4,85 + 1,3 % - Dividende par action
ajusté (en euros) (b) 2,31 2,55 (c) + 10,3 %
- Flux net de trésorerie généré par les activités
opérationnelles (d) 2 803 2 830 + 1,0 %
- Paiements nets sur investissements (e) 2 240 1 931 - Endettement
net 6 062 6 306 - Ratio d’endettement net sur fonds propres 55,7 %
53,3 % - Rentabilité des capitaux employés après impôts - ROCE (f)
11,1 % 10,8 % - -
(a) Hors effets de gaz naturel, de taux de change et de
périmètre significatif. Le gaz naturel est une matière première
essentielle dans la production de l’hydrogène et pour le
fonctionnement des unités de cogénération. Tous les contrats Grande
Industrie d’hydrogène et de cogénération ont des clauses
d’indexation des ventes liées au prix du gaz naturel. Ainsi,
lorsque le prix du gaz naturel varie, le prix de l’hydrogène ou de
la vapeur pour le client varie en proportion, en fonction de ces
clauses d’indexation.(b) Ajusté de l'attribution des actions
gratuites du 2 juin 2014(c) Sous réserve de l’approbation par
l’Assemblée Générale du 6 mai 2015.(d) Capacité
d’autofinancement après variation du besoin en fonds de roulement
et autres éléments.(e) Incluant les transactions avec les
actionnaires minoritaires.(f) Rentabilité des capitaux employés
après impôts : (résultat net après impôts et avant déduction
des intérêts minoritaires – coûts de l’endettement financier net
après impôts) / ((capitaux propres + intérêts
minoritaires + endettement net) moyens sur l’exercice).
Faits marquants 2014
Au cours de l’année 2014, Air Liquide poursuit son développement
dans les marchés en croissance et les bassins industriels majeurs,
tant dans les économies en développement que dans les économies
avancées. Cette année est aussi, pour le Groupe, synonyme de
développements majeurs en terme d’innovation, notamment dans le
domaine de la mobilité hydrogène.
DÉVELOPPEMENT DE L’ACTIVITÉ INDUSTRIELLE
En 2014, grâce sa compétitivité industrielle et à sa
différenciation technologique, Air Liquide renforce ses positions
dans les bassins industriels majeurs du Golfe du Mexique et de la
région Rhin-Ruhr.
- Aux Etats-Unis, Air Liquide signe, pour
deux unités de production de méthanol, deux contrats long-terme de
fourniture de 2 400 tonnes par jour d’oxygène chacun. La première
unité sera construite par Natgasoline (une filiale détenue à 100%
par OCI NV) à Beaumont (Texas), et la deuxième par Yuhuang Chemical
Inc., une entreprise pétrochimique chinoise majeure, à St. James
Parish (Louisiane). Les deux unités seront connectées aux réseaux
de canalisations et représenteront un investissement de 230
millions d’euros. Via son activité Ingénierie et Construction, Air
Liquide fournit sa technologie de pointe MegaMethanol® aux deux
entreprises et démontre ainsi sa capacité à proposer une offre
intégrée créatrice de valeur pour la production à grande échelle de
méthanol.
- Dans la région Rhin-Ruhr, Air Liquide
renforce sa position avec la signature d'un contrat majeur
d'approvisionnement à long terme avec ThyssenKrupp Steel Europe AG.
Les besoins en gaz industriels, oxygène (4 600 tonnes par jour),
azote et argon, seront fournis via le réseau local de canalisations
d'Air Liquide. Ce réseau de 500 km est alimenté par les unités de
séparation des gaz de l'air du Groupe, dont la plus grande unité de
production d'oxygène d'Allemagne, d'une capacité de 2 400
tonnes par jour, mise en service en 2012.
- Dans le sud du Brésil, Air Liquide
investit 40 millions d'euros dans une nouvelle unité de séparation
des gaz de l’air. Cette unité permettra simultanément la fourniture
de gaz à Klabin, le premier producteur de pâte et papier du pays,
et le développement des activités Industriel Marchand et Santé dans
la région.
- En Australie, Air Liquide annonce un
nouveau contrat à long terme avec Nyrstar, société minière et de
métaux intégrée. Le Groupe investira 60 millions d’euros dans une
unité de séparation des gaz de l’air (ASU) de dernière génération à
Port Pirie. Ce projet vise à réduire l’empreinte environementale du
site, à améliorer son efficacité, et à accroître ses capacités de
production.
- En Corée du Sud, Air Liquide cède sa
participation de 40 % dans Daesung Industrial Gases afin de se
recentrer sur le développement stratégique de sa filiale détenue à
100 %, Air Liquide Korea.
En Chine, Air Liquide connaît d’importants développements au
cours de l’année 2014. Le Groupe renforce ses positions dans le
secteur en croissance de l’Electronique.
- Air Liquide signe un contrat majeur de
long terme avec CEC Panda Flat Panel Display Technology
(co-entreprise entre CEC Panda et Sharp LCD) pour la fourniture de
gaz vecteurs ultra-purs à leur première fab dédiée à la fabrication
d'écrans utilisant la technologie Oxide-TFT, implantée dans le Parc
Nanjing Crystal (Jiangsu). Ces nouveaux écrans sont destinés aux
appareils mobiles et aux écrans de télévision, sur des substrats de
verre de Génération 8.5. Air Liquide investira environ 25 millions
d'euros.
- Air Liquide signe également un contrat
majeur avec le groupe BOE Technology pour l’approvisionnement de sa
nouvelle fab d’écrans plats basée à Chongqing, en Chine. Le Groupe
investit 30 millions d’euros dans un générateur sur site de haute
efficacité qui produira 30 000 Nm3/h d’azote ultra pur. Air Liquide
approvisionnera désormais la majorité des fabs de BOE en Chine avec
un total de 100 000 Nm3/h d’azote pour cinq sites.
POURSUITE DES ACQUISITIONS COMPLÉMENTAIRES DANS LA
SANTE
L’allongement de la durée de vie et l’augmentation du nombre de
patients affectés par les maladies chroniques sont des enjeux
majeurs de santé publique. Air Liquide poursuit sa stratégie de
densification du nombre de patients sur les zones géographiques
couvertes avec des acquisitions complémentaires dans le domaine de
la santé à domicile.
- Au mois de juillet 2014, Air Liquide
acquiert la société SEPRODOM, auteur clé de la prise en charge et
du suivi à domicile de patients atteints de maladies chroniques
dans les départements et territoires français d’outre-mer.
- En décembre 2014, Air Liquide acquiert
l’activité de prestation de santé à domicile ARAIR Assistance (34
millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013), ainsi que les
services supports et l’activité de formation. ARAIR est un acteur
de référence en santé à domicile dans la Région Centre.
POURSUITE DES INVESTISSEMENTS POUR L’INNOVATION
- En France, le Groupe entreprend des
investissements majeurs d’un montant global de près de 100 millions
d’euros pour la modernisation du Centre de Recherche de
Paris-Saclay, la création d’un centre de développement des
packagings des gaz pour l’industrie et la santé sur le même site,
et le lancement d’un centre technique d’excellence pour les
technologies de production cryogénique à Vitry-sur-Seine.
- Au 3ème trimestre 2014, Air Liquide
commence la construction d’un centre de Recherche et Technologies à
Shanghai. Le centre, qui sera opérationnel fin 2015, représente un
investissement de 25 millions d’euros et couvrira plusieurs
domaines de recherche et de développement. Il rassemblera à terme
200 collaborateurs hautement qualifiés.
- Le projet international ITER, au
travers de son organisation européenne Fusion for Energy (F4E),
confie à Air Liquide la fourniture d'un lot d'équipements
cryogéniques complémentaires pour un montant d'environ 65 millions
d'euros. Ceci fait suite à la signature en 2012 d'un contrat majeur
pour la fourniture de trois réfrigérateurs hélium d'une puissance
froide cumulée record.
IMPORTANTS DEVELOPPEMENTS DANS LE DOMAINE DE LA MOBILITE
HYDROGENE
Des avancées majeures concernant le déploiement de l’hydrogène
énergie dans le monde marquent tout particulièrement l’année 2014
:
- En France, la première station de
distribution d’hydrogène pour chariots élévateurs démarre sur la
plateforme logistique IKEA, près de Lyon. Elle permet une hausse de
la productivité grâce à un remplissage rapide des chariots
élévateurs par rapport au temps de rechargement des batteries. A
Saint-Lô, dans la Manche, le département installe une station de
distribution d’hydrogène pour sa flotte de véhicules électriques à
hydrogène.
- Au Danemark, Air Liquide installe
quatre nouvelles stations de distribution d’hydrogène dans le cadre
du « Copenhagen Hydrogen Network », soutenu par la Commission
européenne. Ces stations marquent une étape significative dans la
mise en œuvre d’un réseau de distribution à l’échelle d’un
pays.
- Aux Pays-Bas, Air Liquide inaugure en
septembre 2014 à Rotterdam sa première station de distribution
d’hydrogène destinée au grand public, dans le cadre du « Hydrogen
Infrastructure for Transport », un projet de déploiement de
l’infrastructure hydrogène en Europe soutenu par l’Union
européenne.
- Au Japon, à Nagoya et Toyota, le Groupe
construit avec Toyota Tsusho Corporation deux stations à hydrogène
ouvertes au public.
- Aux Etats-Unis, Air Liquide annonce un
partenariat avec Toyota, pour l’installation de 12 stations de
distribution d’hydrogène dans le Nord-est du pays. Cette
infrastructure accompagnera le lancement en avril 2015 de la
voiture à hydrogène « Mirai » commercialisée par Toyota.
Par ailleurs, Air Liquide annonce l’acquisition de FordonsGas,
une société de distribution de Bio-Gaz Naturel pour Véhicules
(Bio-GNV) pour le marché du transport en Suède. Air Liquide
profitera de l’expérience de FordonsGas dans la distribution d’un
nouveau carburant, une expérience utile vis-à-vis de la stratégie
de déploiement d’infrastructures dans le domaine de la mobilité
hydrogène.
REFINANCEMENT À DES TAUX ATTRACTIFS
Pour refinancer les émissions venant à échéance et poursuivre
son développement tout en profitant de conditions de marché très
attractives, Air Liquide a émis des obligations pour un montant
total de 858 millions d’euros avec des échéances allant de 8 à 15
ans. L'opération principale a été réalisée dans le cadre du
programme EMTN pour un montant de 500 millions d'euros sur une
durée de 10 ans et avec un coupon record de 1,875 % p.a.
Compte de résultat 2014
Chiffre d’affaires
Chiffre d’affaires
(en millions d’euros)
2013 2014 Variation
2014/2013 Variation 2014/2013 comparable
(a) Gaz et Services 13 837 13 867 + 0,2
% + 4,1 % Ingénierie et Technologie 803 912
+ 13,6 % + 15,6 % Autres activités 585
579 - 1,1 % - 1,0 %
CHIFFRE D’AFFAIRES TOTAL
15 225 15 358 + 0,9 %
+ 4,5 %
(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre
significatif.
Groupe
Le chiffre d’affaires 2014 du Groupe atteint
15 358 millions d’euros, soit une hausse publiée
de + 0,9 % par rapport à 2013, pénalisé par un effet de change
négatif de - 1,9 %, particulièrement fort en début d’année, et
par un effet de gaz naturel de - 0,6%. Sur une base
comparable (hors effet de change, impact du prix du gaz naturel
et après retraitement de l'impact de la cession de la société Anios
fin 2013), le chiffre d'affaires de l'année augmente de + 4,5
%.
Après un 1er trimestre ayant bénéficié d'une base de comparaison
favorable, la progression des ventes en base comparable s'est
poursuivie au cours des trois trimestres suivants.
Chiffre d’affaires
trimestriel(en millions d’euros)
T1 14 T2 14 T3 14
T4 14 Gaz et Services 3 416 3 391 3 446
3 614 Ingénierie et Technologie 175 230
213 294 Autres activités 143 151 142
143
CHIFFRE D’AFFAIRES TOTAL 3 734
3 772 3 801 4 051
Variation 2014/2013 publiée + 1,0 %
- 2,4 % + 1,0 % + 3,9 %
Variation 2014/2013 comparable (a) + 6,2
% + 3,6 % + 4,3 % + 3,9
% (a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre
significatif.
Impact du change, du gaz naturel et du
périmètre significatif
Au-delà de la comparaison des chiffres
publiés, les informations financières sont fournies hors change,
hors effet de variation des prix du gaz naturel et hors effet de
périmètre significatif.
Les gaz pour l’industrie et la santé ne
s’exportant que très peu, l’impact des variations monétaires sur
les niveaux d’activité et de résultat est limité à la conversion
des états financiers en euros des filiales situées en dehors de la
zone euro. Par ailleurs, les variations de coût du gaz naturel sont
répercutées aux clients à travers des clauses d’indexation.
(en millions d’euros)
Groupe
Gaz et Services Chiffre d’affaires 2014 15 358
13 867 Variation 2014/2013 publiée (en %) + 0,9 %
+ 0,2 % Effet de change - 294 - 278 Effet gaz
naturel - 87 - 87 Effet de périmètre significatif
- 168 - 168
Variation 2014/2013 comparable
(a) (en %) + 4,5 % + 4,1
%
(a) Hors effets de change, de gaz naturel
et de périmètre significatif.
Gaz et Services
Sauf mention contraire, les variations sur le chiffre
d’affaires commentées ci-dessous sont toutes des variations à
données comparables (hors effets de change, de gaz naturel et de
périmètre significatif).
Le chiffre d’affaires Gaz et Services atteint
13 867 millions d’euros, en croissance
comparable de + 4,1 %, en progression dans toutes les
branches d’activité. En données publiées, le chiffre d'affaires est
en croissance de + 0,2 %, pénalisé par un effet de change négatif
de - 1,9 % et un effet de gaz naturel de - 0,6 %.
Chiffre d’affaires
(en millions d’euros)
2013 2014 Variation
2014/2013 Variation 2014/2013 comparable
(a) Europe 7 058 6 640 - 5,9 % -
1,1 % Amériques 3 225 3 416 + 5,9 % +
7,9 % Asie-Pacifique 3 184 3 444 + 8,2 %
+ 11,6 % Moyen-Orient et Afrique 370 367
- 0,8 % + 4,6 %
GAZ ET SERVICES 13
837 13 867 + 0,2 % + 4,1
% Industriel Marchand 5 081 5 083 + 0,0 %
+ 3,0 % Grande Industrie 4 940 4 980 + 0,8 % + 3,6 % Santé
2 689 2 570 - 4,4 % + 3,7 %
Électronique 1 127 1 234 + 9,5 % + 12,0
%
(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre
significatif.
Part des ventes Gaz et Services dans les économies
en développement
Grâce à un rythme de croissance plus soutenu, la part des
économies en développement dans le chiffre d’affaires Gaz et
Services continue sa progression pour atteindre 26 % en 2014.
Cette part est encore plus significative pour les activités
industrielles, où elle atteint désormais 29,5 %.
Europe
Le chiffre d’affaires de la zone Europe s’établit à 6
640 millions d’euros, en baisse de - 1,1 %. Hors
effet de cession des activités de cogénération fin 2013 et de
baisse du coût de l'électricité, l'activité est en légère
croissance. Les volumes d'oxygène sont stables, alors que la
demande en hydrogène est en augmentation significative, signe de la
bonne tenue des bassins industriels nord-européens. La zone
bénéficie toujours du dynamisme des économies en développement, qui
progressent de + 5,4 % dans un contexte géopolitique
complexe. L’activité est en léger retrait en Europe de l’Ouest, le
4ème trimestre montrant une très légère amélioration par rapport
aux deux trimestres précédents.
- L’activité Grande Industrie est
en baisse de - 3,9 %. Retraitées de la cession des
usines de cogénération fin 2013 et de la baisse du prix de
l'électricité, les ventes sont stables. Les volumes d'hydrogène
sont en augmentation, soutenus par la demande de l'industrie du
raffinage principalement en Europe du Nord. Les volumes d'oxygène
restent quant à eux stables, l'Europe de l'Est et du Sud compensant
la baisse des volumes en Europe du Nord.
- Les ventes de l’Industriel
Marchand sont en léger retrait à - 1,1 %. Les
économies en développement poursuivent leur croissance solide grâce
à la montée en puissance de nouvelles capacités, notamment en
Russie avec une croissance supérieure à + 25 %. Dans les économies
avancées, en revanche, l’activité souffre d’un environnement
conjoncturel toujours difficile. Le 4ème trimestre montre une
stabilisation avec des volumes liquides en augmentation. L'Espagne
enregistre son deuxième trimestre consécutif de croissance. L’effet
prix est en léger retrait sur l’année à - 0,2 %, avec un
effet prix légèrement positif en Europe du Nord et en Espagne.
- La Santé poursuit son
développement, avec une croissance de + 1,9 %.
L'activité Santé à domicile croît de + 2,9 % avec peu
d'acquisitions réalisées cette année et reste portée par la
croissance de la demande et l’élargissement du portefeuille de
thérapies traitées. Le nombre de patients a dépassé un million en
Europe. Les pressions tarifaires demeurent dans toute la zone,
notamment en Espagne et en France. Dans le domaine des gaz médicaux
pour les hôpitaux, la pression budgétaire impacte les volumes de
gaz en France et dans le Sud de la zone, alors que l'Europe du Nord
affiche une légère croissance. Dans le domaine de la prévention et
du bien-être, l'activité Ingrédients de spécialité affiche une
croissance du chiffre d’affaires de + 3,1 %, alors que
l'activité Hygiène de Schülke progresse de + 11,0 %.
L’effet prix est négatif sur l'année, légèrement inférieur à
- 2 %.
- Le chiffre d’affaires de
l’Électronique croît de + 3,1 %, marqué par
une augmentation des ventes de gaz vecteurs.
Amériques
Le chiffre d’affaires Gaz et Services de la zone Amériques
s’établit à 3 416 millions d’euros, en hausse de
+ 7,9 %. L’activité industrielle reste soutenue
dans le Nord, avec une croissance des volumes oxygène et hydrogène,
une progression solide des ventes de vrac et une élasticité
positive des prix Industriel Marchand. En Amérique du Sud, la
croissance a été régulière tout au long de l’année, notamment en
Grande Industrie et dans le domaine de la Santé et s’établit à près
de + 15 %, malgré un ralentissement au Brésil en fin de
période.
- La Grande Industrie affiche une
progression de + 4,7 % de ses ventes. Les volumes
d'oxygène et d'hydrogène progressent dans toute la zone,
bénéficiant des montées en puissance en Amérique Latine et d'une
demande soutenue en Amérique du Nord qui a continué de bénéficier
d'un prix compétitif d’énergie. Les volumes de cogénération sont
sensiblement en baisse suite à des arrêts d'unités aux Etats-Unis
et à la baisse des prix du marché de l'électricité au Canada.
- L’activité Industriel Marchand
progresse de + 6,4 %, portée par une très forte
croissance des ventes de vrac dans toute la zone, et principalement
au Canada et au Mexique où la montée en puissance de notre activité
se poursuit. L’activité bouteilles est en retrait sur toute la
zone. Des campagnes de hausses de prix se sont poursuivies tout au
long de l’année et l'effet prix s'inscrit à + 4,4 % sur
2014.
- Le chiffre d’affaires de la
Santé progresse de + 10,6 % porté par la
dynamique de la Santé à domicile en Amérique latine (Argentine,
Brésil) et au Canada qui bénéficie de quelques acquisitions
complémentaires. Les ventes de gaz médicaux aux hôpitaux ont
également progressé dans toute la zone. La pression tarifaire reste
forte.
- L’activité Électronique est en
hausse de + 29,5 % et bénéficie notamment de
l'acquisition de la société Voltaix, spécialiste des molécules et
précurseurs avancés. L'effet de comparaison de cette acquisition a
pris fin au début du 4ème trimestre. Les ventes de gaz de
spécialité aux Etats-Unis ont plus que doublé au cours de l'année
et la croissance de la gamme Aloha est de plus de
+ 40 %. Les gaz vecteurs sont également en
croissance solide. Les ventes d'équipements et d'installations sont
en forte hausse, signe d'une reprise graduelle du secteur dans la
région.
Asie-Pacifique
Le chiffre d’affaires de la région Asie-Pacifique augmente de
+ 11,6 % et atteint 3 444 millions
d’euros. La croissance des ventes s'est poursuivie dans les
principaux pays de la zone, la dynamique est forte dans toutes les
branches d’activité. La Chine continue de bénéficier des démarrages
intervenus en décembre 2013 et janvier 2014. Le Japon a affiché une
croissance des ventes au cours des quatre trimestres, bénéficiant
du haut de cycle de l'Electronique.
- L’augmentation des ventes de la
Grande Industrie est de + 19,1 %, soutenue
par la montée en puissance des nouvelles unités en Chine. Les
volumes de gaz de l'air et d'hydrogène sont en progression dans
toute la zone.
- L’activité Industriel Marchand
progresse de + 6,3 % sur l’année. Les volumes
liquide sont en forte augmentation dans la zone, portée par une
forte croissance en Chine. L'activité bouteilles est également
soutenue malgré une pression tarifaire importante. L'activité
Industriel Marchand progresse fortement à +12,5 % dans les
économies en développement, avec notamment une progression
comparable de près de + 15 % en Chine où tous les segments de
marché sont en croissance. L'effet prix a été de - 0,3 %
sur la période. Hors Australie, exposée à un fort contexte
concurrentiel, l’effet prix est positif dans la région.
- Les ventes de l'Électronique ont
progressé de + 8,3 %. Le Japon confirme un retour à la croissance
pour l'année avec une progression supérieure à + 3%, les ventes
s'accélérant tout au long de l'année. Les ventes de la gamme Aloha
ont progressé de plus de + 60 % dans la zone, principalement en
Chine, au Japon et à Taiwan. Les ventes de gaz vecteurs sont
également en hausse significative, soutenues par la montée en
puissance de nouveaux contrats en Chine, à Taiwan et en Corée.
Moyen-Orient et Afrique
Le chiffre d’affaires de la zone Moyen-Orient et Afrique atteint
367 millions d’euros, en hausse de
+ 4,6 %. L’activité Grande Industrie
progresse principalement en Afrique du Sud grâce à la montée en
puissance d'une nouvelle unité pour le marché des métaux.
L'activité Industriel Marchand progresse également en
Afrique du Sud, profitant de l'amélioration de l'approvisionnement
en Argon au cours de l'année. Elle est plus contrastée au
Moyen-Orient, où les tensions géopolitiques ont pesé sur
l'activité. En Arabie Saoudite, les premières phases de démarrage
de nos unités d'hydrogène et des unités de nos clients sur le site
de Yanbu ont débuté afin de permettre une mise en service au
premier semestre 2015.
Ingénierie et Technologie
Le chiffre d’affaires de l’Ingénierie et Technologie s’élève à
912 millions d’euros, en hausse de
+ 15,6 % par rapport à 2013 reflétant l'avancement
des projets de clients tiers.
En 2014, les prises de commandes totales ont atteint
1,4 milliard d’euros, en retrait par rapport au niveau record
de l'année 2013. La grande majorité des projets concernent des
unités de production de gaz de l’air. Ce niveau de prises de
commandes est équilibré entre projets Groupe et projets pour des
clients tiers. Il reflète une plus grande sélectivité des projets
du Groupe et des clients tiers au cours de l'année.
Le total des commandes en cours s’élève à 5,3 milliards
d’euros à fin décembre 2014 et témoigne du bon niveau des prises de
commandes des deux années précédentes.
Autres activités
Chiffre d’affaires
(en millions d’euros)
2013 2014 Variation
2014/2013 Variation 2014/2013 comparable
(a) Soudage 404 392 - 3,0 % -
3,0 % Plongée 181 187 + 3,3 % + 3,5 %
TOTAL 585 579 - 1,1
% - 1,0 %
(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre
significatif.
La baisse de - 1,0 % du chiffre d’affaires des
Autres activités en 2014 est liée à la faiblesse de
l'activité de Soudage en baisse de - 3,0 % sur l'année. L'activité
Soudage s'est toutefois améliorée au second semestre, bénéficiant
d'un léger redressement dans les secteurs des métaux, de
l’automobile et de la construction en Europe.
L’activité Plongée (Aqua Lung) est en progression modérée
de + 3,5 % pour l’année 2014. L'année a été marquée par
une baisse de l'activité dans le domaine militaire ainsi que par la
cession d'activités non stratégiques.
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT
Le résultat opérationnel courant avant amortissements
s’élève à 3 873 millions d’euros, en hausse publiée de
+ 1,5 %. Il bénéficie d’un effet prix globalement positif
sur la période, de + 0,4 % qui permet de compenser partiellement
l’inflation des coûts qui s’élève à + 2,0 % à volume
constant, et d’un niveau d’efficacités très élevé.
Sur l’ensemble de l’année, les efficacités s’élèvent à
321 millions d’euros, dépassant l’objectif annuel fixé
à plus de 250 millions d’euros. Ces efficacités représentent
une économie de 2,8 % sur la base des coûts. 69 millions
d’euros proviennent des plans de réalignement opérés en 2013 dans
les structures où l’activité a connu une baisse de la demande. Dans
le domaine industriel, d’autres projets se poursuivent sur la
réduction des consommations énergétiques, l’optimisation de la
chaîne logistique et le déploiement des plateformes mondiales ou
régionales d’achat.
Les amortissements atteignent 1 239 millions d’euros,
en hausse modérée de + 0,2 %, l’impact des démarrages
d’unités et des acquisitions étant en partie compensé par les
efforts sur la gestion des actifs et le contrôle des
investissements.
Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe atteint
2 634 millions d’euros en 2014, en hausse de
+ 2,1 % par rapport à 2013 et de + 5,1% en
données comparables. Ainsi, la marge opérationnelle (ROC sur
chiffre d’affaires) est en augmentation de + 20 points de
base à 17,1 %.
Gaz et Services
Le résultat opérationnel courant de l’activité Gaz et
Services s’élève à 2 738 millions d’euros, en
augmentation de + 3,1 %. Le ratio de ROC sur
chiffre d’affaires publié s'établit à 19,7 % par rapport à
19,2 % en 2013. Hors effet de gaz naturel, le ratio de marge
opérationnelle est à nouveau en progression de + 40 points de
base.
L’inflation des coûts, hors effet d’indexation de l’énergie, est
restée relativement stable au cours de l'année et atteint
+ 2,5 % pour les douze mois. Les prix ont continué à
augmenter de + 0,5 % grâce aux efforts continus en
Industriel Marchand (+ 1,2 %) et malgré la poursuite des
pressions tarifaires en Santé. Par ailleurs les efficacités ont
atteint 298 millions d’euros. Une partie des efficacités a été
absorbée pour compenser l’écart entre l’inflation des coûts et les
hausses de prix. Le solde des efficacités, c’est-à-dire la
rétention, a contribué à l'amélioration de la marge. Le taux de
rétention a été de 36 % en 2014.
Résultat opérationnel courant 2014 Gaz et Services
Marge
opérationnelle Gaz et Services (a) 2012
2013 2014 Europe 18,3 %
19,1 % 20,3 % Amériques 24,0 % 23,6 %
22,7 % Asie-Pacifique 15,1 % 15,1 % 16,0 %
Moyen-Orient et Afrique 21,2 % 17,9 % 17,6 %
TOTAL 18,8 % 19,2 %
19,7 % (a) Résultat opérationnel courant/chiffre d’affaires,
en données publiées.
Le résultat opérationnel courant de la zone Europe
s’élève à 1 346 millions d’euros, stable par
rapport à 2013. Hors effet de gaz naturel, la marge
opérationnelle est en augmentation notable de
+ 70 points de base pour atteindre 19.8%. La marge
opérationnelle bénéficie notamment des efficacités générées par les
plans d'adaptation décidés en 2013, ainsi que de réductions de
charge liées à des modifications des régimes de retraites en France
et aux Pays-Bas. La marge Grande Industrie est soutenue par des
efficacités industrielles tandis que celle de la Santé, soutenue
par les économies d’échelle liées à la croissance des volumes,
résiste malgré des pressions tarifaires.
Le résultat opérationnel courant dans la zone Amériques
atteint 776 millions d’euros, en hausse de
+ 2,0 %. La marge opérationnelle, hors effet de
gaz naturel, en baisse de - 40 points de
base, conserve néanmoins un niveau élevé de 23,2 %. La marge
opérationnelle a été pénalisée par une augmentation des coûts de
transport en partie due aux conditions climatiques de début d'année
qui a été partiellement compensée par des efficacités industrielles
en Industriel Marchand et en Grande Industrie.
En Asie-Pacifique, le résultat opérationnel courant
s’établit à 552 millions d’euros, en forte progression
de + 14,5 %. La marge opérationnelle en
pourcentage du chiffre d’affaires, hors gaz naturel, est en hausse
de + 90 points de base, bénéficiant des plans
d'efficacité décidés en 2013 au Japon, des démarrages d’unités et
de la progression de l’Industriel Marchand en Chine ainsi que
d'efficacités industrielles en Grande Industrie et en
Electronique.
Le résultat opérationnel courant de la zone Moyen-Orient et
Afrique s’élève à 65 millions d’euros, en baisse de
- 2,7 %. La marge opérationnelle est en baisse de
- 30 points de base, impactée par la situation
géopolitique au Moyen-Orient et par des difficultés
d'approvisionnement en Argon en Afrique du Sud en début
d'année.
Ingénierie et Technologie
Le résultat opérationnel courant de l’activité Ingénierie et
Technologie atteint 76 millions d’euros. Le résultat
opérationnel courant en pourcentage du chiffre d’affaires à
8,3 %, reste conforme à l’objectif du Groupe de maintenir un
niveau de marge entre 5 et 10%.
Autres activités
Les Autres activités du Groupe affichent un résultat
opérationnel courant de 36 millions d’euros, en hausse
de + 10,9 % et le résultat opérationnel courant en
pourcentage du chiffre d’affaires est de 6,1 % en hausse de
+ 60 points de base. Cette variation est soutenue par les
efficacités générées, notamment par les plans d'adaptation décidés
en 2013 dans l’activité Soudage.
Recherche et Développement
et frais de holding
La Recherche et Développement et les frais de holding incluent
des ajustements de consolidation intersectoriels, et s’élèvent à
215 millions d’euros, en hausse de + 11,4 %, ce
qui reflète notamment la volonté du Groupe de renforcer ses
structures d'innovation.
RÉSULTAT NET
Les Autres produits et charges opérationnels présentent
un solde positif de 16 millions d’euros par rapport à
un solde positif de 26 millions d’euros en 2013. Ils
comprennent 37 millions d'euros de charges engagées au titre
de la poursuite des programmes d'adaptation dans différents pays,
des provisions pour faire face aux risques associés à des litiges
ainsi que certains coûts exceptionnels, compensés par des
plus-values de cession pour un montant de 63 millions d'euros,
notamment au titre de la vente de l'activité d'engineering et
construction de polymères.
Le résultat financier, à - 251 millions d’euros
est en diminution de - 17,7 % par rapport à
- 305 millions d’euros en 2013.
Le coût de l’endettement financier net, en légère hausse
de +4,1 %, reflète la combinaison d'un coût moyen de la dette
nette stable à 4,0 % et d'un niveau de dette nette moyenne sur
l’année en légère augmentation, notamment dans les économies en
développement.
Le poste « Autres produits et charges financières »
est en baisse significative à - 21,7 millions d'euros par rapport à
- 84,7 millions d'euros en 2013. Il intègre en effet le résultat de
la cession partielle d'une participation financière dans une start
up ainsi qu'une réduction de charge financière liée à la révision
de certains régimes de retraite.
Le montant des impôts atteint 678 millions d’euros, en
hausse de + 10,9 %. Ainsi, le taux effectif
d’impôt s’établit à 28,3 % par rapport à
26,6 % en 2013. Ce taux s'explique par l'impact de la taxation
à taux réduit de la plus-value sur la cession de la société Anios
en 2013.
La cession d'une participation en Corée du Sud impacte également
la quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence
qui s’élève à 4 millions d’euros par rapport à
14,5 millions d’euros en 2013. La part des intérêts
minoritaires quant à elle est en baisse de
- 6,9 % pour atteindre 59,8 millions d’euros.
Au total, le résultat net (part du Groupe) s’établit à
1 665 millions d’euros en 2014, en hausse de
+ 1,5 %.
Le bénéfice net par action est de 4,85 euros, en
hausse de + 1,3 % par rapport à un bénéfice ajusté
de 4,79 euros en 2013. Le nombre moyen d’actions en circulation
retenu pour le calcul du bénéfice net par action au
31 décembre 2014 est de 343 214 086.
Évolution du nombre d’actions
2013
2014 Nombre moyen d’actions en circulation (a) 342
664 899 343 214 086 (a) Utilisé pour calculer le bénéfice
net par action et ajusté pour la distribution d'actions gratuites
intervenue le 2 juin 2014. Nombre d’actions au
31 décembre 2013 312 831 676 Options levées durant
l’exercice avant l'attribution d'actions gratuites 511 594
Annulation d’actions propres (1 000 000) Actions gratuites émises
32 095 812 Options levées durant l’exercice après l'attribution
d'actions gratuites 433 801
NOMBRE D’ACTIONS AU 31
DÉCEMBRE 2014 344 872 883
DIVIDENDE
Lors de l’Assemblée Générale du 6 mai 2015, le versement
d’un dividende de 2,55 euros par action sera proposé aux
actionnaires au titre de l’exercice 2014. Ceci représente une
hausse de + 10,3 % compte tenu de l'attribution d'actions
gratuites intervenue le 2 juin 2014, et un montant distribué estimé
à 899 millions d’euros en tenant compte des mouvements de
rachats et d'annulations d'actions, en augmentation de
+ 10,3 % et un taux de distribution de 54,0 %.
Le détachement du coupon est fixé au 18 mai 2015 et la mise
en paiement interviendra à compter du 20 mai 2015.
Flux de trésorerie et bilan 2014
(en millions d’euros)
2013 2014 Capacité d’autofinancement avant
variation du besoin en fonds de roulement 2 949
2 943 Variation du besoin en fonds de roulement
(19) 74 Autres éléments (127) (187)
Flux de trésorerie généré par les activités opérationnelles
2 803 2 830 Distributions (877)
(885) Acquisitions d’immobilisations nettes des cessions (a)
(2 240) (1 931) Augmentation de capital en numéraire
126 60 Achat d’actions propres (115) (116) Autres 344
(202)
Variation de l’endettement net 41
(244) Endettement net au 31 décembre (6 062)
(6 306)
Ratio d’endettement net au 31 décembre 56
% 53 % (a) incluant les transactions avec les
minoritaires
FLUX DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR LES ACTIVITÉS
OPÉRATIONNELLES
La capacité d’autofinancement avant variation du besoin en fonds
de roulement s’établit à 2 943 millions d’euros, en baisse de -
0,2 % par rapport à l'année précédente. Le flux net de
trésorerie généré par les activités opérationnelles, après
variation du besoin en fonds de roulement, s'élève à 2 830
millions d’euros, en hausse de + 1,0 % par rapport
à 2 803 millions d'euros en 2013, soit à titre indicatif + 2,3 %
hors effet de change. Il est notamment pénalisé par les dépenses
liées aux plans d’adaptations provisionnés en 2013.
VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
Le besoin en fonds de roulement diminue légèrement
(- 74 millions d’euros) en 2014. Il est quasiment stable
hors impôts, notamment grâce à un meilleur recouvrement des
créances clients, et s’établit à 6,8 % du chiffre d'affaires,
en léger retrait par rapport au ratio de 6,6 % enregistré en
2013.
L’augmentation des autres éléments reflète notamment les
ajustements de certains plans de retraite en Europe.
PAIEMENTS SUR INVESTISSEMENTS
En 2014, les paiements bruts sur investissements atteignent 2
175 millions d’euros en incluant les transactions avec les
minoritaires. Les paiements bruts sur investissements industriels
s'établissent en 2014 à 1 902 millions d’euros, en baisse
de - 11,8 % par rapport à 2013. Les paiements bruts sur
investissements financiers incluant les transactions avec les
minoritaires s'élèvent à 273 millions d'euros. Les paiements sur
investissements bruts de l’activité Gaz et Services, incluant les
transactions avec les minoritaires, représentent 14,4 % des
ventes, contre 17,6 % en 2013.
Paiements bruts
sur investissements Groupe
(en millions d’euros)
Paiements sur investissements industriels
Paiements sur investissements financiers (a)
Total
paiements sur investissements
2009 1 411 109 1 520 2010 1 450
332 1 782 2011 1 755 103 1 858 2012 2 008 890
2 898 2013 2 156 401 2 557
2014
1 902 273 2 175
(a) Incluant les transactions avec les minoritaires.
Les cessions d'immobilisations, pour un total de 244 millions
d'euros, concernent des activités non stratégiques et notamment la
cession d'une participation en Corée ainsi que la cession de notre
activité d'ingénierie et construction dans le domaine des
polymères. En incluant les rachats d’intérêts minoritaires, les
paiements nets sur investissements atteignent 1 931 millions
d'euros.
Paiements sur investissements industriels
Les paiements sur investissements industriels se sont élevés à
1,9 milliards d’euros en 2014, en baisse de - 11,8 % par
rapport à 2013. Ces paiements reflètent le contrôle strict des
paiements sur investissement du Groupe et les efforts pour mieux
utiliser les capacités existantes et pour charger les unités
récemment démarrées.
Le montant des investissements Gaz et Services est réparti de la
façon suivante :
Paiements bruts sur investissements
industriels par zone géographique
(en millions d’euros)
Gaz et Services Europe
Amériques Asie-Pacifique
Moyen-Orient et Afrique Total 2013 771
610 512 171 2 064
2014
718 613 379 83
1 793
Paiements sur investissements financiers
Les investissements financiers se sont élevés à
179 millions d’euros, pour un total de 273 millions d'euros en
incluant les transactions avec les minoritaires. Ils comprennent
l'acquisition des sociétés Arair et Seprodom dans le domaine de la
Santé à domicile, de Fordonsgas dans le domaine du biogaz, ainsi
que de nombreuses petites acquisitions de distributeurs dans
l'Industriel Marchand en particulier dans les pays en
développement. Les cessions de participations financières sont de
15,8 millions d’euros.
ENDETTEMENT NET
L’endettement net au 31 décembre 2014 atteint
6 306 millions d’euros, en hausse de
244 millions d’euros par rapport à fin 2013, et est pénalisé
par un effet de change négatif pour 222 millions d'euros. Hors
effet change, la quasi stabilité de la dette reflète la solidité du
modèle de cash flow et les efforts engagés en termes de maîtrise du
besoin en fond de roulement et de contrôle des investissements. Le
ratio de l’endettement net sur capitaux propres s’établit à
53 %, en léger retrait par rapport au 31 décembre
2013 et confirme le renforcement de la structure financière du
Groupe.
ROCE
Le retour sur capitaux employés après impôts s’établit à
10,8 % par rapport à 11,1 % fin 2013, marqué par
les effets inverses de la variation des cours de change sur le
résultat et les capitaux employés. A change constant, le retour sur
capitaux employés serait stable à 11,1%. Les investissements
industriels en cours, qui contribueront à la croissance à moyen
terme restent à un niveau élevé et devraient diminuer
progressivement avec le démarrage de grands projets en 2015 et
2016.
Par ailleurs la création de valeur, reflétée par l’écart
entre le retour sur capitaux employés et le coût moyen de ces
capitaux a continué à s’apprécier, et s’élève à 570 points de base
fin 2014.
CYCLE D’INVESTISSEMENT ET STRATÉGIE DE FINANCEMENT
La croissance régulière du Groupe sur le long terme repose en
grande partie sur sa capacité à investir chaque année dans de
nouveaux projets. Les projets d’investissement du métier des gaz
industriels sont répartis partout dans le monde, leur intensité
capitalistique est élevée et les contrats qui les accompagnent sont
de longue durée, notamment pour la Grande Industrie.
Air Liquide a donc mis en place une stratégie de financement
adaptée à la nature de ses projets, fondée sur la diversification
des sources de financement, la gestion prudente des équilibres du
bilan et des modes de financement innovants. Cette stratégie de
financement est fondamentale pour assurer la poursuite du
développement du Groupe.
Investissements
OPPORTUNITÉS D'INVESTISSEMENT
Le portefeuille d’opportunités à 12 mois s’établit à fin
décembre 2014 à 3,2 milliards d’euros, en baisse de
400 millions d’euros par rapport à fin 2013. Cette évolution
résulte d’un niveau plus élevé de nouvelles décisions au quatrième
trimestre, les sorties du portefeuille des projets abandonnés ou
retardés étant à ce jour en ligne avec les variations
habituellement observées.
À fin décembre 2014, le portefeuille est composé pour 64 %
de projets situés dans les économies en développement. Les projets
en portefeuille sont répartis sur les quatre zones géographiques du
Groupe. Par rapport à fin décembre 2013, la part de l’Europe
diminue pour atteindre environ 20 %, suite à l'adaptation de nos
efforts de développement au contexte géopolitique. Les parts de la
Chine et de l’Amérique du Nord augmentent légèrement et reflètent
le dynamisme retrouvé en 2014 en termes d'investissement de ces
deux régions. La part du reste de l'Asie est en légère diminution.
Le portefeuille d'opportunités d'investissement contient 9 projets
de reprise de sites actuellement opérés par les clients eux-mêmes,
signe d'une poursuite de la tendance à l'externalisation de la
production de gaz industriels.
La plus grande partie de la valeur du portefeuille relève de
l’activité Grande Industrie. La part des projets Grande Industrie
liés au secteur des métaux diminue, celle des projets liés au
secteur de la chimie reste stable tandis que celle des projets liés
au secteur de l’énergie est en augmentation.
DÉCISIONS D’INVESTISSEMENTS ET INVESTISSEMENTS EN
COURS
Décisions d’investissements
(en milliards
d’euros)
Décisions d’investissements industriels
Décisions d’investissements financiers (acquisitions)
Total décisions d’investissements 2010 1,8
0,4 2,2 2011 1,9 0,1 2,0 2012
2,0 0,9 2,9 2013 2,2 0,5
2,7
2014 1,9 0,2
2,1
En 2014, les décisions d’investissements industriels et
financiers, c’est-à-dire les engagements à investir pris par le
Groupe, atteignent 2,1 milliards d’euros. Trois quarts de ces
décisions concernent des projets de croissance. Bien que le montant
des décisions soit en diminution sensible par rapport au niveau de
2013 qui était particulièrement élevé, le rythme des signatures
s'est accéléré tout au long de l'année.
Les décisions d’investissements industriels en 2014 sont en
diminution de 0,3 milliards d'euros environ, signe d'une
sélectivité accrue en matière d'investissements. La Grande
Industrie représente environ la moitié des décisions
d’investissement, l’Industriel Marchand compte pour un quart. La
Santé, l’Electronique et les Autres activités représentent le
dernier quart.
En termes de géographies, les décisions industrielles sont
réparties entre toutes les zones. L'Asie et les Amériques
représentent les deux zones principales d'investissement du Groupe,
avec plusieurs projets dans le domaine de l'énergie, valorisation
du gaz de schiste aux Etats-Unis et conversion du charbon en Chine.
La part de l’Europe représente environ un quart des décisions
d'investissement.
Les décisions d’investissements financiers atteignent environ
200 millions d’euros en 2014. Dans le domaine de la Santé à
domicile, ils incluent l’acquisition d'Arair en France et Seprodom
dans les Dom-Tom, ainsi que des acteurs locaux au Brésil, au Canada
et en Corée. Elles incluent également l'acquisition de Fordonsgas
dans le domaine du biogaz et les acquisitions d’acteurs locaux en
Industriel Marchand en Chine, au Brésil, au Canada, au Mexique et
au Royaume-Uni.
Les investissements en cours d'exécution ("investment backlog")
représentent un montant total de 2,8 milliards d'euros, gage d'une
contribution future aux ventes d'environ 1,2 milliard d'euros,
après montée en puissance complète.
DÉMARRAGES
L’année 2014 s’achève avec 20 démarrages, un niveau proche de
celui de 2013. Certains démarrages prévus initialement en 2014
seront effectivement réalisés en 2015.
Les démarrages 2014 sont principalement situés dans les
économies en développement. En Chine, il s’agit notamment d’unités
de production de gaz de l’air pour les marchés de la chimie et de
la conversion énergétique. Les démarrages constatés en Asie
concernent de nombreuses unités du secteur Electronique.
Les démarrages prévus en 2015 devraient être légèrement plus
nombreux.
Stratégie de financement
La stratégie de financement est revue régulièrement pour
soutenir au mieux le développement du Groupe et prendre en compte
l’évolution des conditions sur les marchés financiers, tout en
respectant un profil de crédit compatible avec un rating long terme
minimum de « A » de l’agence de notation Standard & Poor’s.
Celui-ci est mesuré notamment par des ratios de dette nette sur
capitaux propres et de Capacité d’autofinancement avant variation
du besoin en fonds de roulement sur dette nette. Le rating d’Air
Liquide à "A+" a été confirmé le 27 novembre 2014 par Standard
& Poor’s.
En 2014, les principes de prudence établis précédemment ont été
maintenus :
- une poursuite de la diversification des
sources de financement et une répartition des échéances de
remboursement , afin de minimiser le risque de refinancement ;
- le support des émissions de papier
commercial par des lignes de crédit confirmées ;
- une couverture du risque de taux
permettant d’assurer une visibilité du coût de financement en ligne
avec les décisions d’investissements long terme ;
- le financement des investissements dans
la devise des flux de trésorerie générés, afin de bénéficier d’une
couverture de change naturelle ;
- une centralisation renforcée des
besoins et excédents de trésorerie, par l’intermédiaire d’Air
Liquide Finance, entité détenue à 100 % par L’Air Liquide S.A.
DIVERSIFICATION DES SOURCES DE FINANCEMENT
Air Liquide diversifie ses sources de financement en accédant à
différents marchés de dette : papier commercial, obligataire et
bancaire.
Air Liquide a recours au marché du papier commercial court
terme, en France sous la forme de billets de trésorerie dans le
cadre de deux programmes dont la limite maximale est fixée à 3
milliards d’euros, ainsi qu’aux États-Unis sous la forme de US
Commercial Paper (USCP) dans une limite maximale de 1,5 milliard de
dollars américains.
Air Liquide dispose également d’un programme d’Euro Medium Term
Notes (EMTN), permettant d’émettre des obligations long terme, dans
la limite d’un montant global de 9 milliards d’euros. Les encours
d’émission liés à ce programme s’élèvent à 4,5 milliards d’euros
(montant nominal) à fin 2014. Le programme EMTN du Groupe permet
notamment d’émettre des obligations dans les principales devises
(en euro, en dollar américain, en yen) mais aussi dans d’autres
devises (renminbi, franc suisse, livre sterling et rouble).
Ainsi, en 2014, dans le cadre du programme EMTN, le Groupe a
procédé à quatre émissions obligataires, dont une sous format
public pour un montant de 500 millions d'euros et trois sous forme
de placement privé totalisant, au 31 décembre 2014, 358 millions
d'euros, afin de financer ses investissements.
Au 31 décembre 2014, les financements du Groupe sur les marchés
représentent plus de 80 % de la dette brute, pour un encours total
d’émissions obligataires de 5,5 milliards d’euros, tous programmes
d'émission confondus, et 375,1 millions d'euros de papier
commercial.
Le Groupe se finance également sous forme de dettes bancaires
(prêts et lignes de crédit).
Afin d’éviter un risque de liquidité lié au renouvellement des
échéances de financements, et conformément à la politique interne,
le Groupe souhaite limiter ses échéances de dettes à court terme à
2,6 milliards d’euros, montant qui est couvert par des lignes de
crédit confirmées. Au 31 décembre 2014, le montant de la dette
arrivant à échéance en 2015 était égal à 1,3 milliard d’euros.
Par ailleurs, le Groupe dispose d’une ligne de crédit syndiquée
d'un montant de 1,3 milliards d'euros, qui vient à échéance en
novembre 2019, après l'exercice de la première option d'extension
d'un an en 2014. Au 31 décembre 2014, le contrat prévoit toujours
une seconde option d'extension d'un an, qui si elle était exercée,
porterait l'échéance de la ligne de crédit syndiquée à novembre
2020.
Au 31 décembre 2014, les lignes de crédit syndiquées et
bilatérales confirmées non utilisées sont de 2,57 milliards
d'euros.
Répartition par devise de l’endettement net
2013
2014 Euro 31 % 25 % Dollar américain 32
% 40 % Yen 13 % 11 % Renminbi 14 %
14 % Autres 10 % 10 %
TOTAL 100 %
100 %
Le financement des investissements est essentiellement réalisé
dans la devise des flux de trésorerie générés par ces
investissements, créant ainsi une couverture de change naturelle.
La dette d’Air Liquide est ainsi principalement libellée en euros,
en dollars américains, en yens et en renminbis, ce qui reflète le
poids important de ces devises dans les flux de trésorerie et les
investissements du Groupe.
La part de la dette nette libellée en euros dans le total de la
dette Groupe a diminué, en raison, essentiellement, du financement
des investissements industriels aux Etats Unis (en dollars
américains). La part de la dette nette libellée en yen est
également, en baisse, en raison de ressources dégagées par la
cession d'une participation du Groupe dans une société coréenne
détenue en partie par le Japon.
CENTRALISATION DES FINANCEMENTS ET DES EXCÉDENTS DE
TRÉSORERIE
Afin de bénéficier d’économies d’échelle et de faciliter l’accès
aux financements sur les marchés de capitaux (obligations et papier
commercial), le Groupe utilise une filiale dédiée, Air Liquide
Finance. Au 31 décembre 2014, cette filiale centralise une large
majorité des opérations de financement du Groupe. Cette
centralisation a été poursuivie en 2014, notamment pour le
financement des investissements dans les économies en développement
des zones Asie et Amériques. Elle assure également l’exécution des
opérations de couverture des risques de change, de taux et
d'énergie pour les filiales du Groupe situées dans des pays où la
réglementation le permet.
Lorsque la réglementation locale le permet, Air Liquide Finance
centralise également le solde des flux de trésorerie, via une
centralisation physique directe ou indirecte de ces soldes
(centralisation de trésorerie quotidienne) ou via des
prêts-emprunts à terme échu. Quand cela n’est pas possible, il
existe, malgré tout, des centralisations de trésorerie locales, qui
donnent lieu à des remontées périodiques vers Air Liquide
Finance.
Au 31 décembre 2014, Air Liquide Finance accordait, directement
ou indirectement, l’équivalent de 8,0 milliards d’euros de prêts et
recevait en dépôt 3,7 milliards d’euros d’excédents de trésorerie.
Ces opérations étaient réalisées dans 24 devises (principalement :
euro, dollar américain, yen, renminbi, livre sterling, franc
suisse, dollar singapourien et real brésilien) sur un périmètre
d’environ 230 filiales.
Grâce à une symétrie des positions par devise au niveau d’Air
Liquide Finance résultant de la gestion de couverture de change des
prêts/emprunts intra-groupe, ces opérations de financement interne
ne génèrent pas de risque de change pour le Groupe.
Par ailleurs, dans certains cas particuliers (par exemple :
contraintes réglementaires, risque pays élevé, partenariat), le
Groupe limite son risque en mettant en place un financement
spécifique sur le marché bancaire local, ainsi qu’en faisant appel
aux services d’assurances crédit.
ÉCHÉANCIER ET MATURITÉ DE LA DETTE
Afin de minimiser le risque de refinancement associé aux
échéances de remboursement de la dette, le Groupe diversifie ses
sources de financement et en répartit les échéances de
remboursement sur plusieurs années. Ce risque de refinancement est
également réduit grâce à la régularité de la capacité
d’autofinancement générée par l’activité du Groupe.
La maturité moyenne de la dette du Groupe est de 5,4 ans au 31
décembre 2014.
Le graphique ci-après représente l’échéancier de la dette du
Groupe. L’échéance annuelle la plus élevée représente environ 18 %
de la dette brute.
VARIATION DE L’ENDETTEMENT NET
La dette nette s’établit à 6 306 millions d’euros au
31 décembre 2014 par rapport à 6 062 millions
d’euros au 31 décembre 2013, soit une augmentation de
244 millions d’euros.
Cette augmentation est notamment due à un effet de change
négatif, l'Euro s'étant déprécié par rapport à de nombreuses autres
monnaies en fin de période.
Les flux de trésorerie générés par les activités opérationnelles
permettent de financer la quasi-totalité des investissements et des
dividendes.
Le ratio d’endettement net sur fonds propres s’établit à
53 % à fin 2014 (contre 56 % fin 2013). La diminution de ce ratio
est la conséquence d'une plus grande sélectivité dans le processus
d'investissement du Groupe. Le ratio équivalent calculé par la
méthode américaine : dette nette / (dette nette + fonds propres)
est de 35 % à fin 2014 contre 36 % à fin 2013. Le ratio de
couverture des frais financiers (résultat opérationnel + quote-part
dans les résultats des sociétés mises en équivalence/coût de
l’endettement financier net) atteint 11,6 en 2014 comparé à 11,9 en
2013.
Le coût moyen de l’endettement brut est en légère hausse, en
2014, en raison de l'augmentation de la part des financements dans
les économies en développement ou les taux de référence sont plus
élevés, ainsi que du choix, par le Groupe, d'émettre à plus long
terme pour bénéficier de la baisse des taux d'intérêts dans les
principales devises.
Le coût moyen de la dette nette s’établit à 4,0 % en
2014, stable par rapport à 2013 (4,0 %). Le coût de la dette nette
est calculé en rapportant le coût de l’endettement financier net de
l’exercice (268,8 millions d’euros en 2014 hors frais financiers
capitalisés) à l’encours moyen de dette nette sur l’exercice.
Cette stabilité s'explique par l'augmentation du coût de la
dette moyenne dans les économies en développement, qui est
compensée par la baisse des charges financières sur les
refinancements obligataires à long terme et une gestion de plus en
plus centralisée de la trésorerie.
GARANTIES BANCAIRES
Dans le cadre de l’activité d’Ingénierie et Construction, les
filiales du Groupe mettent en place des garanties bancaires en
faveur des clients, soit durant la période d’appel d’offres
(garantie de soumission), soit en cas d’attribution du contrat, sur
la période d’exécution du contrat jusqu’à la fin de la période de
garantie (garantie de restitution d’acompte, garantie de bonne fin,
garantie de dispense de retenue de garantie).
Les garanties bancaires les plus usuelles pour conforter les
clients sur la bonne exécution des performances contractuelles sont
les garanties de restitution d’acompte et les garanties de bonne
fin.
Les projets au titre desquels ces garanties sont accordées sont
revus régulièrement par la Direction et, lorsqu’un appel en
paiement de ces garanties devient probable, les provisions
nécessaires sont constituées dans les États financiers
consolidés.
PERSPECTIVES
Dans un environnement 2014 inégal, et marqué par une évolution
rapide des taux de change et du prix du pétrole brut, le Groupe
réalise une performance solide, en ventes, en marge opérationnelle
et en cash flow.
La croissance de l’activité est principalement portée par le
dynamisme des zones Amériques et Asie-Pacifique, les économies en
développement et une activité Electronique vigoureuse. L’Europe
reste contrastée mais enregistre une légère amélioration au dernier
trimestre. Au global et à données comparables, toutes les branches
d’activités Gaz & Services ainsi que l’Ingénierie &
Technologie sont en progression au quatrième trimestre, comme sur
l’année.
En 2014, le Groupe continue à améliorer sa compétitivité,
notamment grâce à une bonne adaptation de ses coûts et à des
efficacités substantielles, comme en témoigne la progression de la
marge opérationnelle.
La solidité du bilan, les investissements industriels en cours
d’exécution, qui représentent 2,8 milliards d’euros, et les
signatures de nouveaux contrats vont contribuer à la croissance des
prochaines années. Il en est de même des initiatives en cours pour
accélérer l’innovation.
Dans un environnement économique comparable, Air Liquide
est confiant dans sa capacité à réaliser une nouvelle année de
croissance du résultat net en 2015.
Annexes
Chiffre d’affaires du 4ème trimestre
2014
Par géographie
Chiffre d’affairesEn millions
d’euros
T4 2013 T4 2014 Variation
publiée
Variationcomparable
(a)
Europe 1 766 1 693 - 4,2 % - 0,1 %
Amériques 822 905 + 10,1 % + 4,5 %
Asie-Pacifique 826 917 + 11,2 % + 9,3 %
Moyen-Orient et Afrique 94 99 + 5,6 % +
3,7 %
Chiffre d’affaires GAZ & SERVICES 3
508 3 614 + 3,0 % + 3,3
% Ingénierie et Technologie 247 294 + 19,0
% + 16,6 % Autres activités 144 143 -
0,1 % - 1,8 %
Chiffre d’affaires TOTAL 3
899 4 051 + 3,9 % + 3,9
%
Par branche mondiale d’activité
Chiffre d’affaires
En millions d’euros
T4 2013 T4 2014 Variation
publiée Variation
comparable (a)
Grande Industrie 1 261 1 270 + 0,8 % +
1,2 % Industriel Marchand 1 269 1 327 + 4,5 %
+ 3,1 % Electronique 300 348 + 15,8 %
+ 12,9 % Santé 678 669 - 1,4 % +
3,3 %
Chiffre d’affaires GAZ & SERVICES 3
508 3 614 + 3,0 % + 3,3
%
(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre
significatif.
Information géographique et sectorielle
2013 2014
(en millions d'euros et %)
Chiffre d’affaires
Résultatopérationnelcourant
Margeopérationnelle courante Chiffre d’affaires
Résultat opérationnel courant Margeopérationnelle
courante Europe 7 058,3 1 346,3 19,1 %
6 639,7 1 345,5 20,3 % Amériques 3 225,0
760,7 23,6 % 3 415,9 776,0 22,7
% Asie-Pacifique 3 184,0 481,8 15,1 % 3
444,6 551,5 16,0 % Moyen-Orientet Afrique
369,7 66,3 17,9 % 366,7 64,5
17,6 %
Gaz et Services 13 837,0 2
655,1 19,2 % 13 866,9 2
737,5 19,7 % Ingénierie et Technologie
802,9 86,5 10,8 % 912,3 75,8 8,3
% Autres activités 585,3 32,1 5,5 %
579,1 35,6 6,1 % Réconciliation -
(193,1) - - (215,1) -
Total
Groupe 15 225,2 2 580,6
16,9 % 15 358,3 2 633,8
17,1 %
Compte de résultat consolidé
(en millions d'euros)
2013 2014 Variation 14/13
Chiffre d'affaires 15 225,2 15
358,3 + 0,9 % Autres produits d'exploitation
189,3 228,2 Achats (5 985,1) (6 007,2)
Charges de personnel (2 751,1) (2 653,1) - 3,6
% Autres charges d'exploitation (2 861,4) (3 053,3)
Résultat opérationnel courant avant amortissement
3 816,9 3 872,9 + 1,5 %
Dotations aux amortissements (1 236,3) (1 239,1) +
0,2 %
Résultat opérationnel courant 2 580,6
2 633,8 + 2,1 % Autres produits opérationnels
235,1 68,9 Autres charges opérationnelles
(209,2) (52,9)
Résultat opérationnel
2 606,5 2 649,8 + 1,7 % Coût de
l'endettement financier net (219,9) (228,9) + 4,1 %
Autres produits financiers 14,4 32,8 Autres
charges financières (99,1) (54,5) Charge
d'impôt (611,9) (678,4) Quote-part du résultat
net des sociétés mises en équivalence 14,5 4,0
Résultat net 1 704,5 1 724,8
+ 1,2 % - Intérêts minoritaires 64,2 59,8
- Part du Groupe 1 640,3 1 665,0 + 1,5 %
Résultat net par
action (en euros)
4,79 4,85 +
1,3 % Résultat net dilué par action (en euros)
4,77 4,83 + 1,3 %
Bilan consolidé
ACTIF (en millions d'euros)
31 décembre 2013 31 décembre 2014 Ecarts
d'acquisition 5 089,8 5 258,6 Autres immobilisations
incorporelles 713,2 764,5 Immobilisations corporelles
13 225,7 14 554,0
Actifs non courants
19 028,7 20 577,1 Actifs financiers non
courants 435,5 447,0 Titres mis en équivalence
201,7 100,4 Impôts différés actif 301,7 245,5
Instruments dérivés actif non courants 122,4 68,9
Autres actifs non courants 1 061,3
861,8 TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS 20
090,0 21 438,9 Stocks et encours 792,3
876,2 Clients 2 691,1 2 879,8 Autres actifs
courants 449,8 468,7 Impôt courant actif 90,7
92,7 Instruments dérivés actif courants 40,6
58,5 Trésorerie et équivalents de trésorerie 940,1
910,1
TOTAL DES ACTIFS COURANTS 5 004,6
5 286,0 TOTAL DES ACTIFS 25 094,6
26 724,9 PASSIF (en millions
d'euros)
31 décembre 2013 31 décembre
2014 Capital 1 720,6 1 896,8 Primes 81,2
25,7 Réserves 7 271,2 8 049,7 Actions propres
(88,2) (100,7) Résultat net - part du Groupe 1
640,3 1 665,0
Capitaux propres du Groupe 10
625,1 11 536,5 Intérêts minoritaires
263,0 290,4 TOTAL DES CAPITAUX
PROPRES 10 888,1 11 826,9
Provisions et avantages au personnel 2 040,5 2 169,3
Impôts différés passif 1 196,3 1 187,7 Emprunts et
dettes financières non courantes 5 817,5 5 883,8
Autres passifs non courants 191,0 232,2 Instruments
dérivés passif non courants 29,4 73,0
TOTAL DES
PASSIFS NON COURANTS 9 274,7 9
546,0 Provisions et avantages au personnel 246,5
293,6 Fournisseurs 1 922,6 2 183,7 Autres passifs
courants 1 407,7 1 223,3 Impôt à payer 156,8
221,4 Dettes financières courantes 1 188,8 1
332,6 Instruments dérivés passif courants 9,4 97,4
TOTAL DES PASSIFS COURANTS 4 931,8 5
352,0 TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES
25 094,6 26 724,9
Tableau des flux de trésorerie consolidé
(en millions d'euros)
2013
2014 Activités opérationnelles
Résultat net - part du Groupe
1 640,3 1 665,0 Intérêts
minoritaires 64,2 59,8 Ajustements
: • Dotations aux amortissements
1 236,3 1 239,1 • Variation des impôts différés 108,5
84,9 • Variation des provisions 152,3 5,7 •
Résultat des mises en équivalence (net des dividendes reçus)
12,3 4,7 • Plus ou moins-values de cessions d'actifs
(265,4) (116,5)
Capacité d'autofinancement avant
variation du besoin en fonds de roulement 2 948,5
2 942,7 Variation du besoin en fonds de roulement
(18,7) 73,5 Autres éléments (127,1)
(186,6)
Flux net de trésorerie généré par les activités
opérationnelles 2 802,7 2 829,6
Opérations d'investissements
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles
(2 156,1) (1 901,7) Acquisitions d'immobilisations
financières (391,9) (179,0) Produits de cessions
d'immobilisations corporelles et incorporelles 312,9
228,6 Produits de cessions d'immobilisations financières 4,2
15,8
Flux net de trésorerie lié aux opérations
d'investissement (2 230,9) (1 836,3)
Opérations de financement
Distribution • L'Air Liquide S.A.
(820,2) (838,5) • Minoritaires (56,4)
(46,0) Augmentations de capital en numéraire 125,5
59,5 Achats d'actions propres (114,6) (116,4)
Variation des dettes financières 36,4 76,1
Transactions avec les actionnaires minoritaires (9,1)
(94,5)
Flux net de trésorerie lié aux opérations de
financement (838,4) (959,8)
Incidences des variations monétaires et du périmètre 33,1
(31,6)
Variation de la trésorerie nette
(233,5) 1,9 TRESORERIE NETTE AU DEBUT DE
L'EXERCICE 1 086,5 853,0
TRESORERIE NETTE A LA FIN DE LA PERIODE 853,0
854,9
La trésorerie nette à la clôture s'analyse comme suit
:
(en millions d'euros)
2013
2014 Trésorerie et équivalents de trésorerie
940,1 910,1 Découverts bancaires (inclus dans les dettes
financières courantes) (87,1) (55,2)
TRESORERIE
NETTE 853,0 854,9
Détermination de l’endettement net
(en millions d'euros)
2013
2014 Emprunts et dettes financières non courantes
(5 817,5) (5 883,8) Dettes financières courantes
(1 188,8) (1 332,6)
TOTAL ENDETTEMENT BRUT
(7 006,3) (7 216,4) Trésorerie et
équivalents de trésorerie 940,1
910,1 Instruments dérivés (actif) - couverture de juste
valeur des emprunts et dettes financières 4,3
ENDETTEMENT NET A LA FIN DE LA PERIODE (6
061,9) (6 306,3)
Tableau d’analyse de la variation de l’endettement
net
(en millions d'euros)
2013
2014 Endettement net au début de l'exercice
(6 102,5) (6 061,9) Flux net de
trésorerie généré par les activités opérationnelles 2 802,7
2 829,6 Flux net de trésorerie lié aux opérations
d'investissement (2 230,9) (1 836,3) Flux net de
trésorerie généré par les opérations de financement, avant
variation des emprunts (874,8) (1 035,9)
Total
flux net de trésorerie (303,0)
(42,6) Incidence des variations monétaires et de
l'endettement net d'ouverture des sociétés nouvellement intégrées
et autres 343,6 (201,8)
Variation de l'endettement
net 40,6 (244,4) ENDETTEMENT NET
A LA FIN DE LA PERIODE (6 061,9) (6
306,3)
Air LiquideDirection de la CommunicationAnnie Fournier, +
33 (0)1 40 62 51 31Caroline Philips, + 33 (0)1 40 62 50
84ouRelations InvestisseursVirginia Jeanson, +33 (0)1 40 62
57 37Louis Laffont, +33 (0)1 40 62 57 18
C3 AI (NYSE:AI)
Historical Stock Chart
From Jun 2024 to Jul 2024
C3 AI (NYSE:AI)
Historical Stock Chart
From Jul 2023 to Jul 2024