- Le transfert des activités en Colombie, au Costa Rica et au Panama à Davivienda donnera naissance à une
banque d'envergure supérieure dans chacun de ces marchés.
- La Banque Scotia recevra une participation pro forma
d'environ 20 % dans Davivienda.
- Avec cette entente, la Banque Scotia poursuit la mise en
œuvre de son plan quinquennal visant à améliorer sa rentabilité
dans les marchés où ses Opérations internationales sont
présentes.
- Cette entente est globalement neutre sur le plan du capital,
étant donné la hausse potentielle du bénéfice dans les années à
venir et la réduction importante de la complexité
opérationnelle
TORONTO, le 6 janv. 2025 /CNW/ - La
Banque Scotia a annoncé aujourd'hui avoir conclu une entente
avec Davivienda afin de transférer à cette dernière ses activités
bancaires en Colombie, au Costa
Rica et au Panama. Dans le
cadre de cette transaction, Mercantil Colpatria vendra sa
participation dans Scotiabank Colpatria en Colombie.
Cette transaction vient soutenir les efforts d'efficacité
opérationnelle de la Banque Scotia dans ses marchés
non principaux et appuyer son orientation stratégique misant
sur l'établissement d'une proposition de valeur intégrée qui est
axée sur les relations bancaires principales dans tous ses marchés
en croissance du corridor nord-américain et de l'Amérique latine.
Cette transaction donne aussi à la Banque Scotia l'occasion de
participer à une entreprise comptant une équipe de gestion
chevronnée qui sera bien placée pour devenir un acteur de premier
plan grâce à son envergure supérieure, ses synergies et sa
clientèle plus large. La Banque Scotia et Davivienda comptent
conclure une entente de mise en contact réciproque qui permettra à
la Banque Scotia de continuer à soutenir la clientèle des
Services bancaires aux grandes entreprises, de la Gestion de patrimoine mondiale et des Services
bancaires et marchés mondiaux, en offrant ses services partout où
Davivienda est présente.
« Avec cette entente, nous poursuivons la mise en œuvre de
notre plan visant des rendements durables et plus élevés dans tous
les marchés où les Opérations internationales sont présentes, a
déclaré Francisco Aristeguieta, chef de groupe, Opérations
internationales, Banque Scotia. Davivienda a fait ses preuves;
l'entité regroupée procurera l'envergure requise et deviendra un
partenaire clé pour soutenir les activités de la Gestion de patrimoine mondiale et des Services
bancaires et marchés mondiaux en Colombie et en Amérique
centrale. »
Davivienda exerce ses activités depuis plus de 50 ans et
fait partie des banques les plus renommées d'Amérique latine pour
son innovation et ses capacités numériques. Présente en Colombie,
au Costa Rica, à El Salvador, au Honduras, au Panama et à Miami, elle sert plus de 24,6 millions de
clients et clientes.
Faits saillants de la transaction
Sous réserve de
l'approbation des organismes de réglementation dans les territoires
concernés, la transaction devrait se clôturer dans les 12 mois
suivant la signature de l'entente.
La Banque Scotia recevra une combinaison d'actions
ordinaires et privilégiées nouvellement émises représentant une
participation d'environ 20 % au capital de la nouvelle entité
regroupée. L'entente prévoit que la Banque Scotia aura le
droit de désigner un nombre de personnes qui siégeront au conseil
d'administration des activités combinées de Davivienda en fonction
de sa participation au capital de cette dernière.
Les activités de la Banque Scotia faisant partie de la
transaction seront considérées comme disponibles à la vente aux
fins de la comptabilité. Une perte de valeur après impôt d'environ
1,4 milliard de dollars canadiens sera enregistrée au premier
trimestre de 2025. En conséquence, il est attendu que le ratio des
actions ordinaires et assimilées de T1 de la Banque Scotia
diminue d'environ 10 à 15 points de base. En outre, jusqu'au
moment de la clôture, cette perte pourrait changer, compte tenu de
la variation de la valeur des actions reçues et de la valeur
comptable des actifs vendus.
Nous estimons également que des pertes additionnelles d'environ
0,3 milliard de dollars canadiens seront enregistrées au moment de
la clôture, principalement en raison des pertes de change
cumulatives.
Au moment de la clôture, l'investissement de la
Banque Scotia dans Davivienda sera comptabilisé comme un
investissement dans une entreprise associée aux fins de la
comptabilité. Le ratio des actions ordinaires et assimilées de T1
de la Banque Scotia devrait augmenter d'environ 10 à
15 points de base, principalement en raison de la diminution
des actifs pondérés en fonction des risques.
À propos de la Banque Scotia
La Banque Scotia a pour vision d'être le partenaire financier de
confiance de sa clientèle et de générer une croissance rentable et
durable. Dans l'esprit de sa mission d'entreprise, « pour
l'avenir de tous », elle contribue à la réussite de ses
clientes et clients, de leur famille et de leur collectivité en
offrant des conseils et une vaste gamme de produits et de services,
dont des services bancaires aux particuliers, aux entreprises et
aux sociétés, des services bancaires privés, d'investissement et de
gestion de patrimoine ainsi que des services liés aux marchés des
capitaux. La Banque Scotia se classe parmi les banques les
plus importantes de l'Amérique du Nord au chapitre des actifs, avec
environ 1 400 milliards de dollars canadiens d'actifs au
31 octobre 2024. Les actions de la Banque Scotia
sont cotées en bourse à Toronto
(TSX : BNS) et à New York
(NYSE : BNS). Pour en savoir davantage, veuillez consulter
www.banquescotia.com et suivre le fil @Scotiabank sur X.
Énoncés prospectifs
À l'occasion, nos communications
publiques comprennent des énoncés prospectifs verbaux ou écrits. Le
présent document renferme ce genre d'énoncés, qui peuvent également
être intégrés à d'autres documents déposés auprès des organismes de
réglementation des valeurs mobilières du Canada ou de la Securities and Exchange
Commission des États-Unis (SEC), ou à d'autres communications. De
plus, des représentants de la Banque peuvent fournir verbalement
des énoncés prospectifs à certains analystes, investisseurs, médias
et autres intervenants. De tels énoncés sont formulés aux termes
des règles d'exonération de la loi américaine intitulée Private
Securities Litigation Reform Act of 1995 et de toute loi pertinente
sur les valeurs mobilières en vigueur au Canada. Les énoncés
prospectifs peuvent comprendre, notamment, les énoncés formulés
dans le présent document, dans le rapport de gestion de la Banque
figurant dans son rapport annuel 2024 à la rubrique
« Perspectives », ainsi que dans tout autre énoncé concernant les
objectifs de la Banque, les stratégies qu'elle emploie pour les
atteindre, le contexte réglementaire dans lequel la Banque exerce
ses activités, ses résultats financiers prévisionnels et les
perspectives à l'égard des activités de la Banque et de l'économie
du Canada, des États-Unis et du monde entier. On reconnaît
habituellement les énoncés prospectifs à l'emploi de termes ou
d'expressions comme « croire », « prévoir », « chercher à »,
« atteindre », « s'attendre à », « envisager », « avoir l'intention
de », « estimer », « projeter », « tenter », « planifier »,
« s'efforcer de », « viser », « s'engager à » et autres expressions
similaires, ainsi que par la conjugaison de verbes au futur et au
conditionnel comme « devrait » et « pourrait » ou une variante
positive ou négative de ceux-ci.
Du fait de leur nature, les énoncés prospectifs exigent que nous
posions des hypothèses et sont assujettis à des incertitudes et à
des risques inhérents qui donnent lieu à la possibilité que les
prédictions, les prévisions, les projections, les attentes ou les
conclusions se révèlent inexactes, que nos hypothèses puissent être
incorrectes et que nos objectifs de performance financière, notre
vision et nos objectifs stratégiques ne puissent être atteints.
Nous conseillons au lecteur de ne pas se fier indûment à ces
énoncés étant donné que les résultats réels pourraient différer de
façon significative des attentes, des cibles, des estimations et
des intentions exprimées dans ces énoncés prospectifs en raison de
divers facteurs de risque, dont plusieurs sont indépendants de
notre volonté et dont l'incidence peut être difficile à
prévoir.
Les résultats futurs liés aux énoncés prospectifs peuvent être
influencés par de nombreux facteurs, dont, sans s'y limiter, les
conditions générales de l'économie et du marché dans les pays où
nous exerçons nos activités et à l'échelle mondiale; les variations
des taux de change et d'intérêt; la hausse des coûts de financement
et de la volatilité en raison de l'illiquidité du marché et de la
concurrence pour le financement; le défaut de tiers de respecter
leurs obligations envers la Banque et ses sociétés affiliées,
notamment relativement au traitement et au contrôle de
l'information, et les autres risques découlant du recours par la
Banque à des tiers; les changements apportés aux politiques
monétaires, fiscales ou économiques et les modifications apportées
aux lois fiscales et aux interprétations connexes; les changements
apportés aux lois et à la réglementation ou aux attentes et
exigences prudentielles, y compris les exigences et les lignes
directrices relatives aux fonds propres, aux taux d'intérêt et à la
liquidité, ainsi que l'incidence de ces changements sur les coûts
de financement; le risque géopolitique; les changements aux
notations de crédit qui nous sont attribuées; les conséquences
possibles sur nos activités et sur l'économie mondiale de guerres,
de conflits ou d'actes terroristes et les effets imprévus de tels
événements; les changements technologiques, y compris l'utilisation
des données et de l'intelligence artificielle dans le cadre de nos
activités ainsi que la résilience technologique; le risque
d'exploitation et le risque lié aux infrastructures; le risque de
réputation; l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que la
Banque reçoit sur sa clientèle et ses contreparties; la mise au
point et le lancement de nouveaux produits et services en temps
opportun, et la mesure dans laquelle les produits et les services
vendus auparavant par la Banque obligent cette dernière à engager
des charges ou à assumer des pertes qui n'avaient pas été
anticipées initialement; notre capacité à réaliser nos plans
stratégiques, notamment à mener à terme les acquisitions et les
cessions, ce qui comprend l'obtention des approbations des
organismes de réglementation; les principales estimations
comptables et l'incidence des modifications des normes comptables,
des règlements et des interprétations connexes sur ces estimations;
l'activité sur les marchés financiers mondiaux; la capacité de la
Banque à recruter, à former et à conserver des dirigeants clés;
l'évolution de divers types de fraudes ou d'autres activités
criminelles auxquels la Banque est exposée; la lutte contre le
blanchiment d'argent; les perturbations et les attaques (notamment
les cyberattaques) visant les technologies de l'information, la
connectivité à Internet, l'accessibilité du réseau ou les autres
systèmes ou services de communication vocaux ou de données de la
Banque, ce qui pourrait entraîner des violations de données, un
accès non autorisé à des données sensibles, un déni de service et
d'éventuels incidents de vol d'identité; l'augmentation de la
concurrence dans tous nos secteurs géographiques et d'activité,
notamment en provenance de concurrents offrant des services
bancaires par Internet et par appareil mobile et de concurrents non
conventionnels; l'exposition liée aux enjeux réglementaires et aux
litiges importants; les risques liés aux facteurs environnementaux,
sociaux et de gouvernance, y compris les changements climatiques,
notre capacité à mettre en œuvre diverses initiatives en matière de
durabilité (en interne et avec nos clients et autres parties
prenantes) dans les délais attendus et notre capacité à promouvoir
nos produits et services de finance durable; la survenance de
catastrophes naturelles ou autres et les réclamations découlant de
ces événements, y compris les perturbations des infrastructures
publiques, telles que les services de transport et de communication
et les systèmes d'alimentation en énergie ou en eau; les pressions
inflationnistes; les perturbations de la chaîne d'approvisionnement
mondiale; le marché de l'habitation et la dette des ménages
au Canada; le déclenchement ou la persistance de crises
sanitaires ou de pandémies à grande échelle, notamment leur
incidence sur l'économie mondiale, sur les conditions des marchés
financiers ainsi que sur les activités, les résultats
d'exploitation, la situation financière et les perspectives de la
Banque; de même que la capacité de la Banque à prévoir et à gérer
les risques que comportent ces facteurs. Une grande partie des
activités de la Banque consiste à consentir des prêts ou à affecter
autrement ses ressources à certains secteurs, entreprises ou pays.
Tout événement imprévu touchant ces emprunteurs, secteurs ou pays
risque d'avoir une incidence défavorable significative sur les
résultats financiers de la Banque, sur ses activités, sur sa
situation financière ou sur sa liquidité. Ces facteurs, et d'autres
encore, peuvent faire en sorte que la performance réelle de la
Banque soit, dans une mesure significative, différente de celle
envisagée par les énoncés prospectifs. La Banque tient à préciser
que la liste ci-dessus n'est pas une liste exhaustive de tous les
facteurs de risque et autres facteurs potentiels pouvant avoir une
incidence négative sur ses résultats. Pour plus de renseignements,
il y a lieu de se reporter à la rubrique « Gestion du risque » du
rapport annuel 2024 de la Banque, compte tenu des ajouts figurant
dans les rapports trimestriels.
Les hypothèses économiques significatives sous-jacentes aux
énoncés prospectifs figurant dans le présent document sont
présentées dans le rapport annuel 2024 à la rubrique
« Perspectives », compte tenu des ajouts figurant dans les rapports
trimestriels. Ces rubriques « Perspectives » et « Priorités pour
2025 » sont fondées sur les opinions de la Banque et leur
réalisation est incertaine. Le lecteur est prié de tenir compte des
facteurs susmentionnés à la lecture de ces rubriques. Lorsqu'ils se
fient à des énoncés prospectifs pour prendre des décisions à
l'égard de la Banque et de ses titres, les investisseurs et les
autres personnes doivent se pencher diligemment sur ces facteurs,
ainsi que sur d'autres incertitudes et éventualités.
Les énoncés prospectifs contenus dans le présent document
reflètent l'avis de la direction à la date des présentes seulement
et sont présentés dans le but d'aider les actionnaires de la Banque
et les analystes à comprendre la situation financière de la Banque,
ses objectifs et ses priorités ainsi que sa performance financière
prévisionnelle aux dates indiquées et pour les périodes closes à
ces dates, et ils peuvent ne pas convenir à d'autres fins. Sauf si
la loi l'exige, la Banque ne s'engage pas à mettre à jour les
énoncés prospectifs verbaux ou écrits qui peuvent être faits de
temps à autre par elle ou en son nom.
Le lecteur trouvera d'autres renseignements sur la Banque, y
compris sa notice annuelle, sur le site Web de SEDAR+,
au www.sedarplus.ca, ainsi que dans la section EDGAR du
site Web de la SEC, au www.sec.gov.
SOURCE Scotiabank