Près de deux entreprises sur trois font face à une forte disruption de leurs secteurs d’activité, d’après une étude ...
12 March 2018 - 10:01PM
Business Wire
Un nouvel « indice de vulnérabilité à la
disruption » fait voler en éclat le mythe selon lequel la
disruption serait le fruit du hasard
Une nouvelle étude d’Accenture (NYSE:ACN) démontre que la
disruption est déjà une réalité pour la plupart des entreprises
dans le monde. L’étude révèle que le fait de voir son entreprise
menacée par l’arrivée de nouveaux entrants, l’innovation
technologique, les changements réglementaires, sociaux ou encore
démographiques n’a rien d’aléatoire et d’incontrôlable, mais suit
un modèle identifiable, compréhensible et qu’il est possible de s’y
préparer.
L’étude analyse 3629 grandes entreprises dans 82 pays (dont la
France) selon deux dimensions : le niveau actuel de disruption
et le risque de disruption à venir. Parmi les principaux
enseignements : Près de deux tiers (63 %) des entreprises sont
actuellement confrontées à des niveaux élevés de disruption et près
de la moitié (44 %) d’entre elles montrent des signes de
vulnérabilité à une disruption à venir.
Dans cette étude, Accenture a développé un « indice de
vulnérabilité à la disruption » en identifiant 15 facteurs qui
caractérisent ce processus de transformation d’un marché. Les
chercheurs ont pris en compte la présence d’acteurs
« disrupteurs », la performance financière, l’efficacité
opérationnelle, l’engagement en matière d’innovation et les
capacités de rebond des entreprises.
Les dirigeants peuvent utiliser l’indice pour comprendre où se
situe leur secteur d’activité et pourquoi. L’indice leur permet
d’identifier les risques et les opportunités, et de préparer ainsi
une réponse stratégique adaptée. Accenture a utilisé l’indice pour
positionner des entreprises dans 20 secteurs et 98 sous-secteurs
selon quatre phases de disruption :
- Durabilité : La disruption numérique est
évidente mais ne représente pas un risque existentiel. Les
entreprises en place conservent des avantages structurels
compétitifs et une bonne performance. Un cinquième (19 %) des
entreprises, notamment dans le secteur des boissons alcoolisées et
de l’industrie chimique, sont dans cette phase.
- Vulnérabilité : Le niveau actuel de
disruption est modéré, mais les entreprises en place sont menacées
par une disruption à venir en raison de défis structurels de
productivité comme le coût élevé de la main-d’œuvre. Un cinquième
(19 %) des entreprises, dans les secteurs de l’assurance, de
la santé et des produits de grande consommation notamment, se
situent dans cette phase.
- Volatilité : Disruption violente et
soudaine ; les forces traditionnelles sont devenues des
faiblesses. Les entreprises dans cette phase (25 % des
entreprises étudiées) sont celles des technologies grand public, de
la banque, de la publicité et des transports.
- Viabilité : La disruption est permanente. Les
sources d’avantage concurrentiel sont souvent de courte durée,
tandis que de nouveaux acteurs « disrupteurs » émergent
en permanence. Plus d’un tiers (37 %) des entreprises,
notamment les fournisseurs de logiciels et de plateformes, les
entreprises de télécommunications, de médias et de high-tech ainsi
que les constructeurs automobiles, se trouvent dans cette
phase.
« La disruption est fréquente et inévitable, mais elle est
aussi prévisible », affirme Pascal Delorme directeur
d’Accenture Digital en France et au Benelux. « Les dirigeants
doivent déterminer où se positionne leur entreprise et qu’elle est
la vitesse probable du changement. Plus ils analysent les
changements en cours, mieux ils pourront prévoir et identifier les
opportunités de créer de la valeur, et d’innover. Analyser
l’application des nouvelles technologies à leur secteur permet
d’anticiper les changements disruptifs (ce que font les
entrepreneurs).»
Selon le rapport, chaque phase de disruption nécessite une
réponse stratégique distincte :
- Dans la phase de durabilité, les entreprises doivent réinventer
leur activité traditionnelle au lieu de chercher à la préserver.
Elles doivent prendre des mesures pour maintenir leur avantage
compétitif en matière de coût dans leur cœur de métier et mieux
adapter leur offre aux consommateurs, en termes de coût mais
surtout de pertinence.
- Dans la phase de vulnérabilité, les entreprises doivent améliorer
leur activité traditionnelle pour développer et exploiter de
nouvelles innovations, aussi bien les leurs que celles du marché.
Par exemple, elles doivent chercher à réduire leur dépendance à
l’égard d’actifs immobilisés et monétiser les actifs
sous-utilisés.
- Dans la phase de volatilité, la seule façon de survivre est
d’infléchir la trajectoire de manière décisive. Les entreprises en
place doivent transformer radicalement leur cœur de métier tout en
déployant de nouvelles activités. Cette mutation est délicate à
conduire : en pivotant trop vite, les entreprises risquent
d’endommager leur performance financière, et en tardant à le faire,
elles risquent de devenir obsolètes.
- Dans la phase de viabilité, les entreprises doivent adopter une
attitude d’innovation constante. Cela implique d’augmenter le
déploiement d’offres novatrices auprès des clients existants et de
s’étendre dans des marchés connexes ou inexploré en exploitant la
force d’un cœur de métier revigoré et renouvelé.
« Pour bien vivre la disruption et pas seulement y
survivre, les entreprises doivent se transformer et développer leur
cœur de métier tout en développant de nouvelles activités
innovantes », poursuit Pascal Delorme. « Le numérique
joue ici un rôle crucial. Nous avons constaté que plus la
performance numérique d’un secteur est faible, plus il est
potentiellement exposé à la disruption. Le digital peut aider les
entreprises à être plus résilientes en exploitant les produits
existants, en développant des services technologiques innovants,
mais aussi en réduisant les coûts ou en augmentant les barrières à
l’entrée. »
A propos d’AccentureAccenture, un des leaders mondiaux
des services aux entreprises et administrations, propose une large
gamme de services et solutions en stratégie, conseil, digital,
technologie et gestion déléguée d’opérations. Combinant son
expérience et son expertise dans plus de 40 secteurs d’activité et
pour toutes les fonctions de l’entreprise - en s’appuyant sur le
plus grand réseau international de centres de services - Accenture
intervient à l’intersection de l’activité de ses clients et de la
technologie pour les aider à renforcer leur performance et créer de
la valeur sur le long terme pour leurs parties prenantes. Avec plus
de 435 000 employés intervenant dans plus de 120 pays, Accenture
favorise l’innovation pour améliorer notre environnement de demain.
Site internet : www.accenture.com/fr
Consultez la
version source sur businesswire.com : http://www.businesswire.com/news/home/20180312005529/fr/
Contacts Presse:AccentureClémence Caradec, + 33 (0)1 53
23 55 23clemence.caradec@accenture.comouBurson-MarstellerClotilde
Riffault, +33 (0)1 56 03 13 83Clotilde.riffault@bm.com
Accenture (NYSE:ACN)
Historical Stock Chart
From Apr 2024 to May 2024
Accenture (NYSE:ACN)
Historical Stock Chart
From May 2023 to May 2024