Le suivi médian des patients atteints de
leucémie myéloïde chronique est désormais d'environ 3,5 ans
ARIAD Pharmaceuticals, Inc. (NASDAQ : ARIA) a annoncé
aujourd'hui les résultats du suivi à long terme de patients
atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC) ou de leucémie aiguë
lymphoblastique à chromosome Philadelphie (LAL Ph+) présentant une
résistance ou une intolérance aux traitements préalables par des
Inhibiteurs de Tyrosine Kinase (ITK) dans le cadre de l’essai
clinique de phase II d’IclusigMD (ponatinib), son inhibiteur
de BCR-ABL. L'étude montre, après un suivi médian d'environ 3,5 ans
des patients atteints de LMC en phase chronique (LMC-PC) et un
suivi médian de 2,9 ans pour l'ensemble des patients participant à
l'essai, qu'Iclusig exerce une activité antileucémique chez des
patients pour lesquels il existe peu d'options de traitement. La
réponse au traitement s'est maintenue à long terme chez les
patients atteints de LMC-PC, avec 83 % des patients atteints de
LMC-PC ayant obtenu une réponse cytogénétique majeure (RCM) qui
restent en réponse à 3 ans de traitement.
En outre, la réponse (RCM) s'est maintenue chez 95 % des
patients atteints de LMC-PC ayant eu une réduction de la dose de
ponatinib. La décision d'initier et de maintenir un traitement par
Iclusig doit se fonder sur une évaluation du rapport
bénéfice/risques, particulièrement dans le cas de patients
présentant un risque d'occlusion artérielle.
« Le maintien des réponses obtenues dans l'étude PACE après un
suivi d'au moins 3,3 ans dans une population lourdement prétraitée
est très encourageant. 83 % des patients souffrant de LMC-PC ayant
atteint le critère d'évaluation principal, c'est-à-dire une réponse
cytogénétique majeure, sont toujours en RCM au bout de trois ans, a
indiqué Jorge E. Cortes, M.D., professeur et vice-président du
Département Traitement des leucémies au MD Anderson Cancer Center
de l'Université du Texas. Une évaluation rigoureuse des bénéfices
et des risques d'initier un traitement par ponatinib, en
particulier chez les patients présentant un risque d'occlusion
artérielle, peut permettre d'identifier les patients atteints de
leucémie Ph+ réfractaire, susceptibles de tirer le bénéfice maximal
de ce traitement. »
Les données ont été présentées aujourd'hui lors de la
20e Conférence de l'Association européenne d'hématologie
(EHA), qui s'est tenue à Vienne, en Autriche.
Mise à jour de l'essai PACE
L'efficacité et la tolérance de ponatinib chez les patients
atteints de LMC ou de LAL Ph+ présentant une résistance ou une
intolérance au dasatinib ou au nilotinib, ou porteurs de la
mutation T315I, ont été évaluées par l'essai de phase II PACE. Au
total, 449 patients ont été traités par ponatinib, à une dose
quotidienne de départ de 45 mg. Parmi ces patients, 93 % avaient au
préalable reçu au moins deux inhibiteurs de la tyrosine kinase
(ITK) homologués, et 55 % au moins trois ITK homologués.
Les données actualisées des patients atteints de LMC-PC (n=270)
provenant de l'essai en cours indiquent qu'après un suivi médian de
42,3 mois (données du 2 février 2015), 114 patients (42 %)
continuaient de recevoir du ponatinib. Les données additionnelles
portant sur les patients atteints de LMC-PC sont les suivantes:
- 59 % des patients atteints de LMC-PC
ont obtenu une RCM (critère d'évaluation principal).
- 83 % des patients ayant obtenu une RCM
sont toujours en réponse au bout de 3 ans.
- 39 % des patients ont obtenu une
réponse moléculaire majeure (RMM) ou une réponse plus
importante.
- en analyse de Kaplan-Meier, on estime à
60% le taux de survie sans progression.et à 81% le taux de survie
globale au bout de 3 ans.
- 23 % des patients atteints de LMC-PC
ont présenté une occlusion artérielle considérée comme un effet
indésirable grave et 28 % des patients atteints de LMC-PC ont
pésenté une occlusion artérielle quelqu’en soit le grade. Le délai
médian d'apparition d'une occlusion artérielle chez les patients
atteints de LMC-PC était de 14,1 (0,3–44,0) mois.
- 5 % des patients atteints de LMC-PC ont
présenté des événements thromboemboliques veineux, dont 4% jugés
graves.
- Les effets indésirables les plus
courants dus au traitement, tous grades confondus, apparaissant
chez ≥ 40 % des patients atteints de LMC-PC étaient les suivants :
douleurs abdominales (46 %), éruptions cutanées (46 %),
thrombocytopénie (45 %), céphalées (43 %), constipation (41 %) et
peau sèche (41 %). Le taux d'arrêt du traitement en raison des
effets indésirables était de 18 % chez les patients atteints de
LMC-PC.
« Ces données montrent que chez la majorité des patients de
l'essai PACE atteints de LMC-PC, l'activité antileucémique se
maintient même après une réduction de la dose quotidienne
d'Iclusig, a déclaré Frank G. Haluska, M.D., Ph. D., vice-président
sénior, Recherche et Développement cliniques, et Directeur Médical
ARIAD. La tolérance et l'efficacité d'Iclusig à des doses initiales
inférieures à 45 mg seront étudiées lors d’un essai randomisé OPTIC
(Optimiser le traitement par ponatinib chez les patients atteints
de LMC) qui sera lancé prochainement. »
Mise à jour sur l'efficacité, faisant suite aux
recommandations en matière de réduction des doses
(données recueillies entre le 13 octobre 2013 et le 2 février
2015)
Le 10 octobre 2013, ARIAD a fourni des recommandations en
matière de réduction de la dose prescrite aux patients encore
inclus dans l'essai PACE. Une réduction de la dose a été
recommandée, comme suit, sauf dans le cas où l'analyse des risques
et des bénéfices justifiait un traitement à une dose plus
élevée:
- Réduire à 15 mg par jour la dose de
ponatinib des patients atteints de LMC-PC qui ont obtenu une
RCM.
- Réduire à 30 mg par jour la dose des
patients atteints de LMC-PC qui n'ont pas encore obtenu de
RCM.
- Réduire à 30 mg par jour la dose des
patients en phases avancées.
A compter de février 2015, après 1,3 an (16 mois) de suivi après
l'émission de ces recommandations, le taux de maintien de la
réponse chez les patients atteints de LMC-PC atteignait 95 % - que
la dose ait été réduite ou non.
- La réponse de 61 patients (95 %) sur
les 64 patients ayant obtenu une RCM au 10 octobre 2013 dont la
dose a été réduite était maintenue 1,3 an après la réduction de la
dose.
- La réponse de 44 patients (94 %) sur
les 47 patients ayant obtenu une RMM au 10 octobre 2013 dont la
dose a été réduite, était maintenue 1,3 an après la réduction de la
dose.
- La dose de 42 patients ayant obtenu une
RCM n'a pas été réduite (la majorité d'entre eux recevait déjà une
dose réduite de 30 mg ou 15 mg par jour au 10 octobre 2013) ; parmi
ceux-ci, 39 patients (93 %) étaient toujours en RCM après plus de
1,3 an de traitement par ponatinib.
Mise à jour sur la tolérance, faisant suite aux
recommandations en matière de réduction de la dose (données
recueillies entre le 13 octobre 2013 et le 2 février 2015)
- Parmi les patients dont la dose a été
réduite suite aux directives, 5 des 71 patients (7 %) qui n'avaient
pas présenté d'occlusions artérielles auparavant ont présenté une
occlusion artérielle durant la période de 1,3 an suivant la
réduction de la dose.
- Parmi les patients dont la dose
n'a pas été réduite, 9 des 67 patients (13 %) qui
n'avaient pas présenté d'occlusions artérielles auparavant ont
présenté une occlusion artérielle durant la période de 1,3 an
suivant la réduction de la dose.
À propos des comprimés
d'Iclusig® (ponatinib)
Iclusig est approuvé aux États-Unis, dans l'Union européenne, en
Australie, en Israël, au Canada et en Suisse.
Aux États-Unis, Iclusig est un inhibiteur de la kinase indiqué
pour le :
- pour le traitement des patients adultes
atteints de leucémie myéloïde chronique et exprimant la mutation
T315I (en phase chronique, accélérée ou blastique) ou de leucémie
aiguë lymphoblastique en présence du chromosome Philadelphie (LAL
Ph+) et exprimant la mutation T315I.
- pour le traitement des patients adultes
atteints de leucémie myéloïde chronique en phase chronique,
accélérée ou blastique ou de LAL Ph+ pour lesquels une autre
thérapie de type inhibiteur de la tyrosine-kinase (ITK) n'est pas
indiquée.
En Europe, ICLUSIG est un médicament indiqué chez les patients
adultes atteints de :
- leucémie myéloïde chronique (LMC) en
phase chronique, en phase accélérée ou en phase blastique qui
présentent une résistance au dasatinib ou au nilotinib ou une
intolérance au dasatinib ou au nilotinib et pour qui un traitement
ultérieur par imatinib n'est pas cliniquement approprié, ou qui
expriment la mutation T315I ;
- ou de leucémie aiguë lymphoblastique à
chromosome Philadelphie (LAL Ph+) qui présentent une résistance au
dasatinib ou une intolérance au dasatinib et pour qui un
traitement ultérieur par imatinib n'est pas cliniquement approprié,
ou qui expriment la mutation T315I.
Ces indications se fondent sur le taux de réponse. Aucun essai
n'a vérifié une amélioration des symptômes liés à la maladie ni une
prolongation de la survie grâce à un traitement par Iclusig.
RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS EN MATIÈRE DE TOLÉRANCE
MISE EN GARDE : OCCLUSION VASCULAIRE, INSUFFISANCE CARDIAQUE
et HÉPATOTOXICITÉ
Pour plus de renseignements, veuillez vous référer au Résumé
des Caractéristiques du produit d’Iclusig
- Occlusion vasculaire : Des
thromboses artérielles et veineuses et des occlusions – incluant
l'infarctus du myocarde fatal, l'accident vasculaire cérébral, la
sténose de grosses artères du cerveau et la maladie vasculaire
périphérique grave nécessitant parfois des procédures urgentes de
revascularisation – ont été observées chez au moins 27 % des
patients traités par Iclusig. Ces troubles sont survenus chez des
patients avec ou sans facteurs de risque cardiovasculaire (y
compris les patients de moins de 50 ans). Surveillez l'apparition
de signes évocateurs de thromboembolie et d'occlusion vasculaire.
Interrompez ou abandonnez le traitement par Iclusig immédiatement
en cas d'occlusion vasculaire. Toute décision de restaurer le
traitement doit se fonder sur une analyse des bénéfices et des
risques.
- Une insuffisance cardiaque, dans
certains cas, fatale, est survenue chez 8 % des patients traités
par Iclusig. Surveillez la fonction cardiaque. Interrompez ou
abandonnez le traitement par Iclusig en cas d'apparition ou
d'aggravation d'une insuffisance cardiaque.
- Des cas d'hépatotoxicité,
d'insuffisance hépatique et des décès sont survenus chez des
patients traités par Iclusig. Surveillez la fonction hépatique.
Interrompez le traitement par Iclusig en cas d'apparition de signes
d'hépatotoxicité.
Occlusion vasculaire : Des thromboses artérielles et
veineuses et des occlusions – incluant l'infarctus du myocarde
fatal, l'accident vasculaire cérébral, la sténose de grosses
artères du cerveau et la maladie vasculaire périphérique grave
nécessitant parfois des procédures urgentes de revascularisation –
ont été observées chez au moins 27 % des patients traités par
Iclusig au cours des essais de phase I et de phase II. Les
occlusions vasculaires peuvent être récurrentes ou multiples. Dans
l'ensemble, 20 % des patients traités par Iclusig subissent une
occlusion artérielle ou un événement thrombotique. Une occlusion
vasculaire fatale et potentiellement mortelle est survenue moins de
2 semaines après le début du traitement par Iclusig et chez des
patients recevant une dose faible de 15 mg par jour. Le délai
médian avant l'apparition de la première occlusion vasculaire a été
de 5 mois. Des patients présentant ou non des facteurs de risque
cardiovasculaire ont subi des occlusions vasculaires. Leur
fréquence augmente avec l'âge et chez les patients ayant des
antécédents d'ischémie, hypertension, diabète ou hyperlipidémie.
Interrompez ou abandonnez le traitement par Iclusig immédiatement
en cas d'occlusion vasculaire.
Insuffisance cardiaque : Une insuffisance cardiaque
ou une dysfonction ventriculaire gauche grave et parfois fatale est
survenue chez 5 % des patients traités par Iclusig (22 patients sur
449). Tous grades confondus, 8 % des patients (35 patients sur 449)
ont été victimes d'une insuffisance cardiaque ou d'une dysfonction
ventriculaire gauche. Surveillez les signes et symptômes
d'insuffisance cardiaque et suivez les recommandations cliniques, y
compris une interruption du traitement par Iclusig. Envisagez un
arrêt du traitement chez les patients présentant une insuffisance
cardiaque grave.
Hépatotoxicité : Iclusig peut induire une
hépatotoxicité (y compris une insuffisance hépatique fatale). Une
insuffisance hépatique fulminante mortelle est survenue chez un
patient traité par Iclusig, moins d'une semaine après le début du
traitement. Deux autres cas mortels d'insuffisance hépatique aiguë
ont également été relevés. Les cas mortels sont survenus chez des
patients atteints de LMC en phase blastique ou de LAL Ph+. Des cas
graves d'hépatotoxicité sont survenus dans toutes les cohortes. Le
traitement par Iclusig peut entraîner une augmentation du taux
d'enzymes hépatiques dans le sang (ALT et AST). Demandez une
analyse des enzymes hépatiques avant le traitement et ensuite, au
moins une fois par mois ou selon les indications cliniques.
Interrompez ou abandonnez le traitement par Iclusig ou réduisez la
dose en fonction des indications cliniques.
Hypertension : Des cas d'hypertension liée au
traitement (PA systolique ≥140 mm Hg ou PA diastolique ≥90 mm Hg au
moins une fois) ont été relevés chez 67 % des patients (300
patients sur 449). Huit patients traités par Iclusig (2 %), y
compris un patient (<1 %) présentant une crise hypertensive, ont
souffert d'hypertension symptomatique liée au traitement,
considérée comme étant une réaction indésirable grave. Les patients
peuvent nécessiter une intervention clinique d'urgence en cas
d'hypertension associée à une confusion, des maux de tête, des
douleurs thoraciques ou un essoufflement. Chez 131 patients
souffrant d'hypertension de stade 1 au début du traitement, 61 %
(80 patients sur 131) ont développé une hypertension de stade 2. La
tension artérielle doit être surveillée et régulée durant un
traitement par Iclusig. Interrompez ou abandonnez le traitement par
Iclusig ou réduisez la dose si hypertension n'est pas maîtrisée par
des médicaments
Pancréatite : Une pancréatite clinique est survenue
chez 6 % des patients (28 patients sur 449) (5 % au grade 3)
traités par Iclusig. Le traitement par Iclusig de 25 de ces
patients a été interrompu ou abandonné. L'incidence d'une élévation
du taux de lipase liée au traitement était de 41 %. Vérifiez la
lipase sérique toutes les 2 semaines pendant les 2 premiers mois,
puis une fois par mois par la suite ou selon l'indication clinique.
Envisagez de vérifier le taux de lipase sérique plus fréquemment
chez les patients présentant des antécédents de pancréatite ou
d'alcoolisme. Il peut s'avérer nécessaire d'interrompre ou de
réduire les doses. Si les élévations du taux de lipase sont
accompagnées de symptômes abdominaux, interrompez le traitement par
Iclusig et évaluez les risques de pancréatite. N'envisagez pas de
reprendre le traitement par Iclusig avant la disparition complète
des symptômes ni avant que le taux de lipase ne soit inférieur à
1,5 x LSN.
Neuropathie : Des cas de neuropathie périphérique et
crânienne sont survenus chez des patients traités par Iclusig. Au
total, 13 % des patients (59 patients sur 449) traités par Iclusig
ont présenté une neuropathie périphérique (2 %, grade 3 ou 4). Au
cours des essais cliniques, les neuropathies périphériques les plus
courantes ont été la neuropathie périphérique (4 %, 18 patients sur
449), la paresthésie (4 %, 17 patients sur 449), l'hypoesthésie (2
%, 11 sur 449) et l'hyperesthésie (1 %, 5 patients sur 449). Une
neuropathie crânienne s'est développée chez 1 % des patients
traités par Iclusig (6 sur 449) (<1 % des patients, neuropathie
de grade 3 ou 4). Parmi les patients qui ont présenté une
neuropathie, l'affection s'est manifestée au cours du premier mois
du traitement chez 31 % des patients (20 patients sur 65).
Surveillez l'apparition de symptômes de neuropathie chez les
patients (hypoesthésie, hyperesthésie, paresthésie, inconfort,
sensation de brûlure, douleur neuropathique ou faiblesse
musculaire). Envisagez d'interrompre le traitement par Iclusig en
cas d'apparition de signes de neuropathie.
Toxicité oculaire : Des cas graves de toxicité
oculaire ayant entraîné la cécité ou une vision floue sont survenus
chez les patients traités par Iclusig. Des cas de toxicité
rétinienne, y compris d'œdème maculaire, d'occlusion veineuse
rétinienne et d'hémorragie rétinienne, sont survenus chez 3 % des
patients traités par Iclusig. Une irritation conjonctivale ou
cornéenne, une sécheresse oculaire ou des douleurs oculaires se
sont produites chez 13 % des patients. Une vision trouble s'est
manifestée chez 6 % des patients. D'autres troubles attribuables à
la toxicité oculaire sont survenus, dont la cataracte, le glaucome,
l'iritis, l'iridocyclite et la kératite ulcéreuse. Réalisez un
examen visuel complet en début de traitement, puis périodiquement
par la suite.
Hémorragie : Des hémorragies graves, dont certaines
fatales, sont survenues chez 5 % des patients (22 patients sur 449)
traités par Iclusig. Des événements hémorragiques sont survenus
chez 24 % des patients. L'incidence des hémorragies graves a été
supérieure chez les patients atteints de LMC en phase accélérée ou
en phase blastique ou de LAL Ph+. La plupart des hémorragies sont
survenues chez des patients atteints de thrombocytopénie de grade
4. Interrompez le traitement par Iclusig en cas d'hémorragie grave
ou sévère et évaluez la situation.
Rétention hydrique : Des cas graves de rétention
hydrique se sont produits chez 3 % des patients (13 patients sur
449) traités par Iclusig. Un cas d'œdème cérébral a été fatal. Au
total, 23 % des patients ont présenté une rétention hydrique. Les
manifestations de rétention hydrique les plus courantes ont été :
l'œdème périphérique (16 %), l'épanchement pleural (7 %) et
l'épanchement péricardique (3 %). Surveillez l'apparition de signes
de rétention hydrique et suivez les indications cliniques.
Interrompez ou abandonnez le traitement par Iclusig ou réduisez la
dose en fonction des indications cliniques.
Arythmies cardiaques : Des bradyarythmies
symptomatiques exigeant l'implantation d'un stimulateur cardiaque
sont survenues chez 1 % des patients (3 patients sur 449) traités
par Iclusig. Demandez aux patients de signaler les signes et
symptômes d'un rythme cardiaque lent (évanouissement,
étourdissement ou douleurs thoraciques). Des tachyarythmies
supraventriculaires sont survenues chez 5 % des patients (25
patients sur 449) traités par Iclusig. La fibrillation auriculaire
était la tachyarythmie supraventriculaire la plus courante et elle
est survenue chez 20 patients. Treize d'entre eux ont dû être
hospitalisés. Demandez aux patients de signaler les signes et
symptômes d'un rythme cardiaque rapide (palpitations,
étourdissement). Interrompez le traitement par Iclusig et évaluez
la situation.
Myélosuppression : Des cas graves de
myélosuppression (de grade 3 ou 4) sont survenus chez 48 % des
patients (215 patients sur 449) traités par Iclusig. L'incidence de
ces cas était plus fréquente chez les patients atteints de LMC en
phase accélérée ou en phase blastique ou de LAL Ph+ que chez les
patients atteints de LMC en phase chronique. Demandez une formule
sanguine complète toutes les 2 semaines au cours des 3 premiers
mois, puis une fois par mois par la suite ou selon les indications
cliniques. Ajustez ensuite la dose en conséquence.
Syndrome de lyse tumorale : Deux patients (<1 %)
à un stade avancé de la maladie (LMC-PA, LMC-PB ou LAL Ph+) traités
par Iclusig ont développé un syndrome de lyse tumorale grave. Une
hyperuricémie est survenue chez 7 % des patients (30 patients sur
449), en majorité atteints de LMC-PC (19 patients). En raison du
risque de syndrome de lyse tumorale chez les patients à un stade
avancé de la maladie, assurez une hydratation adéquate et traitez
les taux élevés d'acide urique avant de commencer un traitement par
Iclusig.
Atteinte de la cicatrisation des plaies et perforation
gastro-intestinale : Etant donné qu'Iclusig peut nuire à
la cicatrisation des plaies, interrompez le traitement au moins une
semaine avant la date prévue d'une intervention chirurgicale
majeure. Une perforation gastro-intestinale grave (fistule) s'est
produite chez un patient 38 jours après une cholécystectomie.
Toxicité embryonnaire-fœtale : Iclusig peut être
nocif pour le fœtus. Si Iclusig est administré à une femme enceinte
ou si une patiente tombe enceinte pendant le traitement, elle doit
être informée du danger potentiel pour le fœtus. Conseillez à la
patiente d'éviter de tomber enceinte durant un traitement par
Iclusig.
Réactions indésirables non hématologiques les plus courantes
: Les réactions indésirables non hématologiques les plus
courantes (≥20 %) ont été : hypertension, éruptions cutanées,
douleurs abdominales, fatigue, céphalées, peau sèche, constipation,
arthralgie, nausée et pyrexie. Les réactions indésirables
hématologiques ont inclus : thrombocytopénie, anémie, neutropénie,
lymphopénie et leucopénie.
Pour plus de renseignements, veuillez vous référer au Résumé
des Caractéristiques du produit d’Iclusig
À propos d’ARIAD
ARIAD Pharmaceuticals, Inc., basée à Cambridge dans l'État du
Massachusetts et à Lausanne en Suisse, est une société intégrée
mondiale en soins oncologiques dont l'objectif consiste à
transformer la vie des patients atteints du cancer grâce à des
médicaments révolutionnaires. ARIAD travaille actuellement à la
mise au point de nouveaux médicaments dans le but de faire
progresser le traitement de diverses formes de leucémies chroniques
et aiguës, du cancer du poumon et d'autres cancers difficiles à
traiter. ARIAD fait appel à des méthodes d'analyse structurale et
des approches computationnelles pour concevoir des médicaments à
base de petites molécules pouvant venir à bout de la résistance aux
médicaments anticancéreux existants. Pour de plus amples
renseignements, visitez le site http://www.ariad.com ou
suivez ARIAD sur Twitter (@ARIADPharm).
Déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des déclarations
prospectives, lesquelles sont chacune visées dans leur intégralité
par le présent avertissement. Tous les énoncés contenus dans le
présent communiqué de presse qui ne relatent pas des faits
historiques, y compris notamment les déclarations concernant
concernant la mise à jour des données cliniques portant sur
Iclusig, le potentiel thérapeutique d’Iclusig et les délais prévus
pour inscrire les patients à l'étude de dosage OPTIC, sont des
déclarations prospectives qui se fondent sur les attentes de la
direction et sont émises sous réserve de certains facteurs, risques
et incertitudes pouvant faire en sorte que les résultats réels,
l'issue des événements, les délais et les performances diffèrent
sensiblement de ceux qui sont indiqués ou suggérés par les
déclarations prospectives. Ces facteurs, risques et incertitudes
incluent, sans s'y limiter : les coûts associés à la recherche, au
développement, à la fabrication et à d'autres activités ; la
réalisation, le calendrier et les résultats d'autres études
cliniques sur Iclusig et nos produits candidats ; la suffisance de
nos ressources pécuniaires et l'accès à des fonds supplémentaires ;
les problèmes d'innocuité liés à Iclusig et d'autres facteurs
décrits dans les documents que nous avons déposés publiquement
auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, y
compris notre dernier rapport annuel sur formulaire 10-K et les
rapports trimestriels ultérieurs sur formulaire 10-Q. Sauf
indication contraire, ces énoncés prospectifs ne sont valables qu'à
la date du présent communiqué de presse et nous n'endossons aucune
obligation de mise à jour ou de révision de ces déclarations
quelles qu'elles soient. Nous déconseillons aux investisseurs de se
fier outre mesure aux énoncés prospectifs contenus dans le présent
communiqué de presse.
Iclusig® est une marque déposée d’ARIAD Pharmaceuticals,
Inc.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune
manière être considéré comme officiel. La seule version du
communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue
d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte
source, qui fera jurisprudence.
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:Liza Heapes, 617-620-4888Liza.heapes@ariad.com
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